[OS] Un Dernier Sourire

/!\ Triste /!\

d]Bon, puisque mon lien ne fonctionne pas et que ç fait 15 minutes que Mimi et moi essayons de trouver pourquoi, bah je vous dis, aller écouter sur Youtube, un Dernier Sourire ( live ) du Mylenium Tour, c'est habituellement le premier video, et c'est une genre d'image orangé ^^ Vous êtes obligés d'aller écouter la chanson en lisant, parce que sinon, ça n'a pas de sens ! Merci et Bonne semaine ]



Sentir ton corps, tout ton être qui se tord souriant de douleur. Sentir ton heure, poindre au cœur, d’une chambre qui bannit le mot tendre. Sentir ta foi qui se dérobe à chaque fois que tu sembles comprendre. Parle-moi encore, si tu t’endors, si c’est ton souhait, je veux t’accompagner.


Qui te condamne, au nom de qui, mais qui s’acharne à souffler tes bougie? Est-ce te mentir, est-ce te trahir si je t’invente des lendemains qui chantent? Vois-tu le noir de ce tunnel? Sais-tu l’espoir quand jaillir une lumière? Un souvenir ne cessera jamais de remuer le couteau dans ma plaie.

Longtemps, il y a longtemps que je ne t’ai pas vu, ton sourire franc et toi. Il y a longtemps que je ne les ai pas croisés, tes yeux brillants et toi. Il y a longtemps que je suis parti. Pourquoi ne serait-ce le contraire ? Pourquoi ce n’est pas toi, qui finalement, est parti ? Je ne comprends pas. Je ne sais pas ce que je fais ici. Pourquoi je suis ici ? Maman elle m’a dit que tu n’allais pas bien. Que ma présence te manquait. Tu m’as fait mal. Tellement mal. Tu ne peux pas savoir comme j’ai souffert. Tu m’as… Je ne peux même pas le dire ce que tu m’as fait. Les mots ne sont pas assez puissants. Rien n’est assez puissant. Tu ne savais pas. Tu ne sais pas non plus. Est-ce que tu voulais savoir ? Je ne sais pas. Je divague.

Tu vois, je suis ici, devant toi. Je te vois, mais tu ne me vois pas. Pourtant, on est tellement proche. Après tant d’année, tu aurais au moins pu jouer un regard vers moi. Mais non, tu as continué, comme si de rien n’était. Tu reste de marbre devant mes larmes. Tu ne réagis pas. Tu me regardes durement. Qu’ai-je fait ? Pourquoi ? Est-ce que je le mérite ? Je ne sais pas. Je ne crois pas non plus. Je ne sais pas pourquoi je suis ici. Maman m’a dit que tu voulais me voir, mais finalement, la surprise a été dégoûtante. Tu ne m’as même pas laissé le temps de déposé mes sacs qu’il a fallu que tu te mettes dans la merde. Je n’ai été parti que deux semaines. Le temps de faire les pas du Christ, de revenir. Le temps de rendre maman heureuse. Il fallait vraiment que tu leur fasses mal comme tu m’as fait mal. Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu n’as pas voulu m’entendre lorsque je t’ai dit la vérité ? Pourquoi tu m’as gueulé dessus en me disant que plus, au grand jamais tu voulais me revoir. Qu’est-ce que je t’ai fais pour que tu me repousses autant dans ta vie ?

Me voilà, en ce moment dans cette pièce avec toi. Ton sourire est disparu depuis que je suis parti. Il ne reviendra pas. Plus jamais. Je le reverrai que sur les souvenirs qui me feront pleurer. Tout le monde pleurera sur ton sort. Tout le monde me pointera du doigt, me disant que, si j’avais été compréhensif, je t’aurais laissé faire. Mais ce n’est pas moi qui serais supposé être à ta place ? Ce n’est pas moi qui n’ai pas été compris ? Oui, c’est moi. Je suis celui qui a été incompris. Je suis celui qu’on a mis, doucement, dans l’oubli. Je suis celui qui fait honte. Celui qui n’est pas gentil. Tu ne peux pas me faire ça. Tu ne peux pas toujours mettre sur mon dos, les fautes que tu commets.

Je m’excuse. Je ne sais pas pourquoi, mais je m’excuse. C’est totalement débile. Je n’aurais jamais cru en arrivé à ce point. Tu te souviens, lorsqu’on était jeune, tu voulais toujours me protéger. Tu battais ceux qui me faisaient du mal. Tu … tu m’aimais dans ce temps. Puis, on l’a appris. Maman était totalement tétanisée à cette idée. Papa voulait se faire fort, mais il a brisé sa carapace, il n’y a pas plus d’une heure. Tout le monde ici s’en veut. Mon absence est une des raisons pourquoi je m’en veux tant. Je suis parti en claquant la porte. Je suis revenu, lorsque tu n’étais pas là, alors tu ne m’as jamais revu. L’inquiétude des parents était immense. Je me suis sauvé comme un voleur. Tu en es un. Tu m’as volé autant mon amour que mon âme. Tu es parti avec tout ce que je contenais comme bagage spirituel. Le pire, ce matin je me suis regardé dans la glace et j’ai pensé à toi. À combien notre ressemblance était frappante. Puis, je me retrouve ici, avec toi, dans une situation plutôt dégoûtante. Une situation dans laquelle je n’aurais jamais voulu te revoir. La pire des situations; des funérailles. À croire que la mort nous rapproche.

Doucement, je prends ta main. Tu ne bouge toujours pas. Tu es stable. Tu es stoïque. Tu ne fins rien pour attirer mon attention. Tu ne fais rien pour me dire que tout ceci est une blague, de mauvais goût, mais une blague quand même. Tu sais, mon frère, pourrais-tu venir avec moi ? Ou c’est moi qui viendrai avec toi ? Je crois que ce sera le deuxième choix. Je regarde autour. Il n’y a personne. Je m’assois devant toi, puis appuie mes coudes sur mes genoux, cale mon visage baigné de larmes dans mes mains. Comme si je ne voulais pas voir la vérité en face. Comme pour me cacher et venir te voir, retourner dans le passer. De grosses plaintes sortent de ma gorge. Les larmes roulent toujours de plus en plus sur mes joues. Je me sens tellement faible. Tellement faible. Je ne m’en remettrai jamais. Jamais ne serai guéri de ton mal, autant que de ton manque. Les mains tremblantes, je porte la tienne, froide, jusqu’à mes lèvres. Cette douceur m’avait tellement manqué. Ce contact avait disparu. Et il ne reviendra pas. Je tombe à genou devant toi. Tu sembles tellement plus puissant.

Sous les gouttes de pluies qui tombent lourdement sur mes épaules, elles roulent dans mon cou découvert. Je n’ai pas pris la peine d’enfiler un manteau, à quoi ça servirait ? Je pourrais tomber malade, tu ne serais pas là pour me guérir. Tu ne serais pas là pour me soigner. Les deux pieds devant ce bloc de marbre, sur lequel il n’y a pas suffisamment d’années qui séparent celles inscrites dessus, je fixe un point vide. Comme si tu allais sortir de sous terre et me dire : « Tu m’as manqué. » Puis, me serrer dans tes bras et plus jamais nous nous quitterons. Je reviens radicalement à moi lorsque le tonnerre gronde au dessus de moi. Encore une fois, je suis seul. Les parents sont partis, ne supportant pas autant de peine. Les autres, ils le supportent. Ta copine est venue, elle m’a pris dans ses bras et a déversé un torrent de larmes. Je ne savais pas qu’elle pouvait pleurer autant que je l’ai fait pour toi.

Je m’éloigne tranquillement. En même temps que je marche dans l’herbe mouillé, les habits trempés et une mine déconfite, je repense à toi et moi. Je repense à notre courte vie. Je repense à tout ce que nous avions planifié. Puis, je revois ton image. Ton nez aquilin, tes cheveux qui tombaient sur tes épaules, ton teint porcelaine, tes yeux vifs, ton sourire contagieux, ta taille enviable par filles et garçons, tes mains tellement douces et manucurés, tes jambes fines, mais endurantes, ton caractère de leader, ta vision de l’avenir, de notre avenir. Tout cela repasse dans ma tête. Je te revois encore comme si c’était hier, que tu me sautais des les bras en me disant que je t’ai manqué, comme personne ne peut manquer à quelqu’un. J’entends ton rire, autant lorsqu’on était enfant, qu’à l’année dernière, avant notre querelle.

Je suis ici, ce soir, dans mon lit, en écrivant ces quelques lignes. Je repense toujours à toi, à ce triste jour où je suis revenu et que, malheureusement tu n’étais pas là pour m’excuser. Les lunes ont passés, rien n’y changera. On dit que notre vie ressemble à un bouquin, qu’il y a le début, le milieu et bien sûr, la fin. Malheureusement, je suis entrain d’écrire le dernier chapitre de ta vie.

Tu ne lieras jamais ces mots. Tu n’es pas là pour surveiller mes fautes d’orthographes ou les virgules mal placées. Je fais de mon mieux pour que tu sois fier de moi, vu de là-haut. Même si tu es parti, j’ai toujours cette photo de nous, alors que nous étions heureux, lorsque nous étions jeunes. Elle n'évoque plus que ton dernier sourire.

Parle-moi encore, si tu t’endors, si c’est ton souhait, je peux t’accompagner…

[right]À la vie, à la mort, Je t’aime

Tom.

*______*
Magnifique.
C'est très bien écrit, très bien décrit. On peut arriver à sentir les vibrations des émotions qui parcourent se texte. Tu peux être fière parce que c'est vraiment... Magnifique.

Merciiiiiiiiii

Mon dieu que c'est merveilleux comme texte.
Je pleure encore moi lala!
J'ai tellement l'imprésion que c'est moi qui parle et qui dit qu'il me manque quelque chose mais en même temps je peux pas le savoir j'suis adopé.
T'écris tellement bien ma Söw'ie!
Vraiment j'ai resenti toutes les émitions que tu as inclus dans ce Os et j'adore que sa m'arrive quand je lis quelque chose même si c'est rare car c'est pas tout le monde qui écrit bien.
Bravo!

T'es adopté ?

Merci ma belle (:

J'ai un nouvel OS qui va arriver

Bah ouais je suis adoptée.Je viens du Mexique! 8D

C'est tellement MAGNIFIQUE!
Tu écris tellement bien. J'ai des petits frissons qui mon passer quand je lisais. Tu sais faire passer des émotions !

WOOWWW <33

Mag: Aaaah ! Je ne savais pas !

Merci Ma Staar (:

Est-ce que vous avez écouté la chanson dites en spoiler au moins ?

Bah je voulais bin mais mon ordi c'est de la marde donc je pouvais pas.

Reste que j'ai aimé et que j'ai hâte de lire le prochain Os que tu nous à écris!

Aaah ! Ok.

Si tu peux le faire avec la musique, je te le conseille fortment.

Le prochain arrive à petits pas.

Nice!
Ébloui nous encore une fois ! =)

Bah je vais la relire en fin de semaine je vais chez mon père et l'ordi bogue pas là-bas.
En tout cas j'ai hâte de lire le prochain OS.! ^^