[Fanfiction ] By your side.

Reden
CHAPITRE 7


« Oh Alexia, tu as ratée quelque chose, ils sont … Fantastiques ! »
S’empêcha de s’écrier ma colocataire en ouvrant la porte de ma chambre et en se lançant sur son lit.

J’ouvris les yeux, légèrement sonnée et mélangée. De quoi parlait-elle ? Ah oui … C’est vrai... Je m’étais assoupie une ou deux heures, le temps que leur petit concert intime termine. Ce guitariste arrogant m’avait totalement paru beaucoup trop narcissique et égoïste, pour tout dire, il avait fait en sorte que tout ce que j’aimais un minimum à propos de lui et de son groupe disparaisse de ma mémoire. Je me redressai et la regarda. Elle rêvassait doucement sur son lit. Puis je lui demandai, par curiosité surtout ;

« Ils ont joués d’autres chansons ? »

« Quelques unes en allemand, que du charabia pour moi. »
Répondit Stéphanie, avec détachement.

« De l’allemand ? »
J’aimais bien l’allemand, j’avais des bases mais sans plus, c’est vrai qu’ici, aux États-Unis, nos connaissances en langues sont limitées.

Steph hocha positivement la tête d’un air nonchalant. Je ne dis rien, elle avait l’air d’être fatiguée. Je me tournai vers l’horloge qui garnissait nos murs colorés. Il était passé 22h. Le couvre feu débutait à cet heure là. Je soupirai, je devrais me rendormir, bien malgré moi. Pendant plus de 30 minutes je tournoyai d’un sens et l’autre, cherchant une position confortable, voulant trouver sommeil. Passé 23h, je me relevai puis j’enfilai mon bas de pyjamas. Je sortis discrètement de la chambre puis je me faufilai dans le grand couloir. Il faisait noir comme jamais, les gardes étaient dans le hall en train de prendre les appels, le champ était libre. Je fis un pas, puis deux, puis je me faufilais comme une petite souris à travers les couloirs et les passages. Je traversai la chambre de plusieurs occupantes, puis celle de plusieurs occupants, puis je traversai même la cuisine ! Je montai d’un étage puis me rendis à la salle de bain.

« Surprise. »
Murmura une voix masculine un peu trop bruyante.

Je poussai un petit hurlement puis je me retournai vivement. La lumière venait d’être allumée.

« Fou moi la paix. »
Répondis-je sèchement à … Tom ? C’est bien son prénom, non ?

« Hey relax, si tu es pour me parlé comme ça, je vais dire aux gardes que tu te promènes dans les couloirs après le couvre-feu. »

Je soupirai puis me regardait dans le miroir. J’ai oubliée de mentionner qu’il s’agissait d’une salle de bain mixte car ce n’était pas la principale du centre et qu’elle n’était que rarement occupé. Le garçon aux dreads se lava les mains puis passa au sèche-main qui, de nouvelle technologie, ne faisait quasi pas de bruit. Je me retournai vers lui puis demanda, curieuse mais d’un ton non intéressé ;

« Pourquoi vous êtes encore ici au fait ? Je suppose qu’un minable groupe comme vous n’a pas les moyens de se payer un hôtel. »
Je roulai des yeux. Tom éclata de rire, d’ailleurs, je ne vois pas en quoi c’était drôle mais bon, ici, chacun a son problème, je suppose qu’il en est de même pour les « visiteurs ».

Il s’approcha de nouveau des éviers, de façon à être côte à côte à moi, puis, tout en jouant avec son piercing à la lèvre et en faisant des moues et des grimaces au miroir, il répondit ;

« Hm, oui c’est ça. Non, je blague –Sur un ton sarcastique il continua—Ton ‘charmant’ directeur nous à attribué une chambre pour ne pas qu’on ait à payer de chambre d’hôtel, de plus, ça lui fait un genre de … promotion … Bref, ce n’est pas à moi qu’il faut le demander. ET DE GRÂCE, cesse d’être arrogante comme ça, on sait pourquoi tu n’as pas d’amie ici. »
Il eut un rictus.

J’étais choquée, comment osait-il me parler comme ça ? J’étais stable émotionnellement et mentalement, mais s’il avait dit ça à une résidente légèrement troublée, il aurait eu de graves sanctions, ça joue sur le développement de la thérapie se faire dire des trucs comme ça, même si moi, je m’en foutais éperdument. Ce garçon ne m’impressionnait pas pour le moins du monde, je ne sais pas à quoi il jouait, mais il n’allait pas jouer seul …

« J’ai des amies, je n’ai pas besoin de venir jusqu’en Allemagne, MOI, pour avoir un minimum de respect. »
Je souris, avec un bel air de garce.

« Au moins je suis bilingue. »
Honnêtement, il parlait vraiment bien anglais, mais il avait un petit accent, qui était légèrement mignon d’ailleurs.

J’étais exaspérée, il ne lâcherait pas prise.

« Tom Kaulitz est un pro de la guitare, un Dieu du sexe … À au fait, nous deux … nues … dans… »

« NON MAIS T’ES DINGUE ! »
M’écriais-je, scandalisée.

D’ailleurs j’aurai dû me taire, presqu’immédiatement un responsable vint ‘voler’ à mon ‘secoure’. Je me retournai vers ce grand garçon musclé qui attendait avec autorité des explications.

Watch Out ! Now you better disappear
CHAPITRE 8


« Qu’est-ce qui se passe ici ? Mademoiselle Parker, votre couvre-feu à sonné depuis plus d’une heure, vous n’avez aucunement d’affaire à être ici. »
Articula la grosse voix du garde.

« Je … »

« Ais-je aussi besoin de vous rappeler que les échanges entre garçons et filles sont STRICTEMENT interdit dans cet établissement ? Sous peine de renvoie … »
Les bras croisés sur sa poitrine, l’homme nous regardait.

« C’est elle qui est venue me parler, monsieur. »
Tom Kaulitz m’adressa un léger sourire en coin, discret, évidemment.

« Moi ? Je connais les règles de cet établissement, contrairement à vous, Kaulitz. »
Répondis-je sèchement et avec un air vexé.

Nous étions tous trois en train de se regarder à tour de rôles dans la salle de bain. Le garde ne savait qui croire, tandis que moi, je n’avais pas envi de souffrir des conséquences des paroles obscènes de cet insignifiant. Je soupirai puis commençai à balbutier quelque chose mais le garde m’interrompit.

« Monsieur Kaulitz, effectivement vous êtes un invité ici, mais les règles s’appliquent aussi à vous. Quant à vous, Parker, si je vous reprends une deuxième fois à flâner dans les couloirs passés 22h, vous aurez des sanctions. »

Le garde sortit et attendit que je le suive, ce que je fis sur le champ. Le guitariste me fit un clin d’œil discret puis retourna dans sa chambre. Je n’ai pas pris la peine de faire remarquer son geste et de m’expliquer auprès du garde, de toute façon, c’était peine perdu.

Le lendemain, la journée se passa rapidement, nous avions des thérapies, des ateliers et des trucs banaux, mais ça allait. Stéphanie parlait encore de la performance du groupe Tokio Hotel et je ne lui racontai pas ma mésaventure, je n’en voyais pas l’utilité, et elle me taquinerait sans cesse à ce sujet. Le soir même, à 19h, nous devions tous nous réunir dans la salle d’accueille car c’était le départ des résidents qui avaient terminés leurs dernières étapes. Des chaises étaient placées en ligne et en rangées, la salle d’emplissait peu à peu. J’entrai donc dans la salle avec Stéphanie, qui, comme à son habitude, s’assit plus loin que moi. Quelques minutes plus tard, des chaises se tirèrent des deux côtés de moi et un peu plus loin, tandis que quatre garçons discutaient entre eux. Il ne manquait plus que ça, j’avais Tom Kaulitz assit à mon côté droit, Georg Listing à mon côté gauche, puis Bill du côté de Tom et Gustav de l’autre côté. POURQUOI MOI ? Je leur jetai un regard furtif puis je regardai droit devant moi.

« Quel hasard ! »
Tom m’adressa un large sourire et passa sa langue sur son piercing.

« Alexia, tu as l’heure ? »
Une résidente avec qui j’avais parlé à quelques reprises et qui était assise devant moi se retourna et attendit ma réponse, je lui donnai l’heure puis elle se retourna vers l’avant.

« Alexia ? Jolie prénom. Enchantée, moi c’est Tom Kaulitz. »

Je n’avais pas envie de lui parler, je savais que les gardes me surveillaient de près et que j’allais être punie si monsieur continuait, de plus, Liam pèterait une crise de jalousie s’il savait tout ce dont j’ai à faire depuis quelques jours. Ma vie allait bien, je n’avais pas besoin de la rendre compliqué. Georg, qui n’avait pas encore saisit le jeu de son ami, me tendit la main, naturellement et gentiment.

« Moi c’est Georg Listing. Tu te souviens de moi, non ? »
Dit-il, avec un sourire en coin.

Bien sûr que je me souvenais de toi, tu étais celui qui ressemblait à mon copain et qui avait des abdos de la mort. Sexy d’ailleurs. Je me contentai de lui adresser un sourire et d’hocher positivement la tête mais Gustav & les jumeaux étaient mort de rires. Georg prit quelques instants à comprendre que Tom se moquait de moi en faisant semblant de ne pas me connaître, puis le bassiste rougit. J’eu un léger rire à mon tour, il n’était pas très rapide ce mec ! Bill regarda son frère puis ordonna avec un petit air sévère ;

« Tom, laisse les résidentes tranquilles. »

« Mais elle aime ça, n’est-ce pas ? »
Il m’adressa un nouveau sourire puis me fit un clin d’œil, encore une fois.

« Oh oui, c’est fou. »
Répondis-je avec ironie et en roulant des yeux.

« Tu vois Bill, j’avais raison. »
Il se retourna vers ce dernier et lui adressa aussi un sourire, évidemment, ces sourires n’avaient pas la même signification.

« T’en fais pas, on repart bientôt. »
Me dit Gustav, avec un air compréhensif.

Je soupirai puis ne dit plus rien. La cérémonie commença et Tom ne cessait pas de me provoquer en me donnant des coups de pied sous la chaise. Je me retournai vers lui, en colère, puis il lécha à nouveau son piercing. Vous voyez, le genre d’avance qui se veut subtile mais qui est loin de l’être ? Bill finit par donner un coup de coude à son frère puis lorsque je regardai à ma gauche, Listing détourna rapidement le regard. Depuis combien de temps me fixait-il comme ça ? Je me sentais épiée et ça me troublait. Gustav lui, fixait vers l’avant et était complètement concentré sur les évènements et le discoure des gens. Quelques minutes plus tard, Tom passa sa main dans le bas de mon dos et la glissa par-dessous mon chandail. Je sursautai puis immédiatement, je frissonnai, ses mains étaient douces. Je me tortillai pour qu’il cesse son manège mais sa main monta plus haut, jusqu’à mon soutiens gorge, puis il dégrafa lentement ce dernier puis il enleva sa main de mon chandail. MERDE ! Comment j’allais faire pour le rattacher maintenant ? Me dandiner sur ma chaise ? Sans oublier que les personnes assises à l’arrière avait probablement vu sa main se balader un peu partout. Quelle honte... J’étais complètement inconfortable avec mon soutiens gorge détaché et le regard moqueur des quatre allemands. Sans oublier celui de gauche, qui me fixait comme si j’étais un extra-terrestre, ou je ne sais quoi. Peu importe, il s’y prenait très mal.

« Tu veux que je te le rattache ? »
Murmura avec un air faussement gentil le dreadé.

« Non merci. »
Répondis-je avec un grand sourire, qui se voulait loin d’être vrai.

Je restai assise sur ma chaise à bouger pour essayer d’être confortable pendant plus d’une heure et demie, puis lorsque la cérémonie fut terminé, je me levai rapidement et me dirigeait vers la salle de bain qui n’était pas très loin, cependant, on me retint par l’épaule, je me retournai, en colère.

« Non mais t’as pas finit de m’embêter merde ?! »
M’écriais-je, bien avant de voir le visage de la personne.

« A… Alex ? Je... Je suis désolé… »
Balbutia tristement … LIAM ?!

Je le regardai et prit une grande respiration. Comment expliquer pourquoi je lui avais dis ça maintenant ? Il n’allait pas être content du tout si je lui disais que c’était un homme qui m’achalait. Je lui fis un doux sourire puis je l’embrassai tendrement.

« Je suis désolée mon amour, ce n’est rien. »
Murmurais-je à son oreille.

Mon amoureux m’emmena à l’extérieur du centre et l’on fuma chacun une cigarette en discutant de tout et de rien. Nous étions assis sur des blocs de ciments devant l’établissement. Il me parla de mes parents et des siens, de sa vie, du nouvel emploie qu’il s’était fait, des banalités que j’aimais bien connaître. À plusieurs reprises nos langues s’entremêlèrent, Liam me manquait. Nous ne pouvions plus être aussi proche qu’avant, les heures de visites étaient limités et les rapprochements physiques étaient surveillés de près, cela dit, mon amour pour lui grandissait chaque jour. Dehors, il faisait frisquet mais avec une légère veste, nous nous sentions bien. J’aimais bien l’endroit où j’habitais car il ne neigeait que rarement, je n’aimais pas la neige, contrairement à plusieurs personnes. Liam était rayonnant et beau, il me regardait avec des yeux si amoureux, un regard compréhensif. D’ailleurs, il avait vraiment cessé de consommer toutes drogues, dans le simple but de m’aider… Vers 21h les gardes ordonnèrent aux visiteurs de partir.

« Je t’aime Alexia, on se reparle. »

Puis il disparu dans sa vieille bagnole. Je soupirai puis m’allumait une autre cigarette, parfois j’aimerai bien partir d’ici pendant une journée, juste pour revoir le peu d’amies que j’avais plus qu’une heure par jour. Stéphanie vint me rejoindre et chuchota ;

« Alex’, ton soutiens gorge est dégraphé. »