Tokio Hotel au Brésil !
Le groupe se produira ici et notre cadeau est une interview avec le chanteur Bill.
Quand nous avons entendu des rumeurs selon lesquelles Tokio Hotel pourrait être présents au Brésil, nous étions très excités. C'est essentiellement grâce aux lecteurs, parce que nous savons tout l'amour que vous portez à Tokio Hotel. Pour confirmer que les allemands arriveront au Brésil, nous les avons choisis pour la couverture de notre magazine « LOVE ROCK ». Le spectacle est seulement à Sao Paulo, le 23 novembre (à 22hrs au Via Funchal, www.viafunchal.com.br) Bill (chanteur), Tom (guitariste), Georg (bassiste) et Gustav (batterie) arriveront avec leur Humanoid City Tour, un spectacle qui promet de secouer les structures de la surproduction. Pour fêter ça, nous apportons une interview avec Bill Kaulitz, parlant de l'album Humanoid et d'un film porno. OH MON DIEU !
Cet album (Humanoid) semble plus mature, comme si votre voix avait 30 ans déjà !
Bill : C'était une grande avancée pour nous, mais ce n'est pas quelque chose que nous avions planifié. Nous n'avons pas dit : « OK, maintenant nous allons créer un nouveau son ». J'écris des chansons depuis longtemps, parce que nous voulions voir quel genre de musique chacun d'entre nous voulait faire et ça a été le résultat final. C'était donc dans ces termes généraux que nous avons eu ce son. Ce n'était pas quelque chose qui était pensé.
Il y a beaucoup de synthétiseurs. Des sons influencés surtout des années 80 ?
Bill : Oui, comme je l'ai dit, chacun d'entre nous écoute différents genres de musique. En outre, tout au long de la production de l'album, nous n'entendons aucun autre style musical. Nous étions très concentrés sur nous-mêmes et nous voulions faire quelque chose qui n'était pas ainsi. Il n'y avait pas d'influences de l'extérieur. Nous essayons de voir comment nous pouvions étendre le son de Tokio Hotel. Et même dans le studio, nous avons eu l'expérience des choses pour voir ce que nous étions capable de faire. Peu importe le résultat final, c'est tout ce qu'on sentait à l'intérieur de nous.
C'est le deuxième album en anglais...
Bill : Ce qui a été différent cette fois, c'est que l'album a été lancé en deux langues et en même temps, et ce sera comme ça à partir de maintenant.
Toutefois, préférez-vous chanter en anglais ou en allemand ?
Bill : L'anglais comme l'allemand font partie de nous, mais je ne peux pas dire la préférence par rapport à l'autre. Quand le groupe a été en tournée aux Etats-Unis, nous avons aussi chanté en allemand, il est vrai que le plus souvent nous chantons en anglais, mais les fans voulaient entendre les chansons en allemand aussi. De fait, ils chantaient allemand avec nous !
The Scorpions (groupe allemand) a aussi eu un grand succès aux États-Unis...
Bill : (rires) Ce groupe est une légende, avec des chansons qui se sont transformées en légende, mais ce n'est pas notre style de musique.
Et en ce qui concerne Rammstein ?
Bill : La même histoire est appliquée pour Rammstein. Ils sont grands, mais vous savez, ce n'est pas mon truc.
Que pensez-vous quand vous entendez vos vieilles chansons ?
Bill : A ma voix de maintenant, car j'ai évidement mûri, elle est plus sérieuse et nous sommes plus grands, mais pas forcément plus matures.
Êtes-vous des stars du rock sauvage ?
Bill : Je ne sais pas ce que vous voulez dire par là (rires) Nous ne buvons pas de l'alcool lors d'une tournée, nous devons avoir une bonne nuit réparatrice. Toutefois, quand nous sortons, nous aimons vraiment et réellement profiter de tout ce que le rock'n'roll nous offre.
Dans la chanson « World Behind My Wall », vous dites : « Un jour, je serai prêt à voir le monde derrière mon mur ». C'est intrigant.
Bill : C'est une chanson très personnelle. Cela ne veut pas dire être dans une prison, mais être entouré par des murs tout le temps. Et c'est ce qui s'est passé au cours des cinq dernières années.
C'est l'un des inconvénients du succès, ne pas mettre un pied dehors, sans qu'une foule commence à affluer ?
Bill : Oui, et évidemment, nous aimerions pouvoir sortir un peu, voir le monde extérieur. Toutefois, j'aime aussi ce succès. Avant, quand nous visitions d'autres pays, nous étions habitués à marcher sans gardes du corps. Nous marchions normalement, ce n'est plus possible [maintenant]. Mais nous aimerions que les gens nous écoutent et tentent d'en apprendre davantage sur notre musique. Plus tard, le succès est devenu comme une drogue pour nous.
Que feriez-vous si vous n'étiez pas musiciens ?
Bill : Nous serions définitivement au chômage et nous nous produirions dans des clubs, allant de bar en bar et faisant quelques spectacles. Et, en même temps, nous ferions un film porno pour gagner de l'argent !
Pourquoi ? Quelqu'un vous a déjà offert un rôle ?
Bill : Pas directement. Personne ne m'a offert un rôle dans un film porno, car ça ne serait pas très réel pour moi, de participer à ça.
Vous ne feriez pas un film sur Tokio Hotel ? Vous ne seriez pas un acteur porno ?
Bill : (rires) Evidemment, nous avons reçu quelques propositions pour faire un film, mais pas un film porno, un sur le groupe. Personnellement, j'ai beaucoup de respect pour les acteurs, mais pas pour tirer un maximum d'avantage/grand bénéfice de ce que nous pouvons faire... Les musiciens ne doivent pas se convertir des acteurs, ni des acteurs en musiciens. Il ne faut pas mélanger ces choses. Mais ne jamais dire jamais. Si on m'offre un bon travail un jour, je le ferai...
Aveuglés ?
Nous lui avons demandé si les autres membres ne se sentent pas aveuglé par l'attention que Bill reçoit comme chanteur. Regardez ce qu'il a répondu : « Cela n'a jamais été un problème entre nous, cependant, quelque chose est en train d'émerger maintenant, parce que je suis celui qui apparaît sur la couverture (CD Humanoid). Chaque groupe a son leader et dans ce groupe, je suis le leader ! », Dit-il.
Traduction par Prinz16.skyrock.com