[Fan fiction] Concentration [FIN EN LIGNE !!!]

Un jeune homme,-à peine plus âgé que Abbygaelle- qui portait le matricule BKL dit à Abbygaelle :

-C'est bien, tu lui tiens tête.
-Si ça ne vous dérange pas, je préfère le vouvoiement.
-Je pensais que nous étions amis.
-Justement. Laissons le tutoiement à ceux qui nous veulent du mal.
-Vous croyez que ça servira à quelque chose ?
-Ce qui nous différencie des kapos est forcément important. Ca nous rappelle que, contrairement à eux, nous sommes civilisés.

Cette nouvelle « règle » se propagea. Ce vouvoiement eut des conséquences : ils se respectaient plus et ils avaient encore plus d'estime les uns pour les autres.


Les prisonniers avaient si faim et les quantités était tellement inférieur à leur besoin qu'il n'était pas rare qu'a la fin du repas quelqu'un éclate en sanglot d'avoir encore une fois le ventre vide jusqu'au lendemain soir.

Abbygaelle ne supporta plus cette souffrance. Pendant un repas, elle se mit à parler, débattre sur des films qu'elle avait aimés, des personnalités qu'elle admirait,...
Chacun donnait son avis, le ton monta. Abbygaelle éclata de rire.

Tom,-un jeune homme d'environ 18 ans- fut le seul à s'en apercevoir.
-C'est la première fois que je vous vois rire.
-Ils parlent, ils rient. C'est merveilleux !
-C'est vous qui êtes merveilleuse.

Abbygaelle prit une teinte rosée.

Les repas étaient plus conviviaux, les prisonniers avaient toujours faim mais plus personne ne pleurait.

Ils n'en maigrissaient pas moins. Abbygaelle qui était déjà très mince en arrivant, avait perdu la rondeur de ses joues, la teinte pèche de sa peau et la beauté de ses formes.

Le kapo Aaron s'en inquiéta. Il essaya de lui glisser quelques provisions. Abbygaelle les refusa, effrayée par l'idée du châtiment qu'elle risquait en les acceptant.

Elle crevait de faim. C'était terrible de laisser filer des tablettes de chocolat dont rien que le nom la rendait malade de désir. Elle se l'interdisait quand même, faute de na pas avoir trouvé d'autre solution.


Georg remarqua ce manège.
A la pause, il vint parlé sa compagne d'infortune.
-Comment osez-vous refuser de la nourriture ?
-Cela me regarde.
-Non, cela nous regarde tous ! Cette nourriture vous pourriez la partager.

Il s'en alla.

Abbygaelle réfléchit. GLE n'avait pas tord. Elle s'était montrée égoïste.
Il devait y avoir un moyen de manœuvrer sans ce faire prendre, et sans pour autant abdiquer.



L'amaigrissement était moins un problème esthétique qu'une question de vie ou de mort.
Le matin, à la première inspection, les détenus étaient passés en revue : ceux qui semblaient trop maigre ou trop faible se retrouvaient sélectionnés dans la mauvaise file.
Ne pas perdre trop de poids était une angoisse continuelle.

Les compagnons d'Abbygaelle exerçaient une pression sur elle pour qu'elle accepte le chocolat du kapo. Cela lui devenait intolérable.

Entre-temps, elle maigrissait aussi. Etre la favorite du public ne la mettait pas à l'abri de la mort : les organisateurs se frottaient déjà les mains à l'idée de son agonie retransmise à la télé par cinq caméras.

Aaron paniqua. Comme AOM s'obstinait à refuser le chocolat qu'il lui tendait, le kapo lui glissa, de force, deux tablettes dans la poche de sa blouse.

Au repas du soir, Abbygaelle glissa sous la table, de genou en genou, des bâtons de chocolat qui déclanchèrent un enthousiasme général. Les prisonniers mangèrent discrètement ce butin avec extase.

-C'est le kapo qui vous les a donné ? demanda GNS.
-Oui.
-Il tient à votre vie, commenta BKL.


Ce devint une habitude : chaque jour le kapo glissait deux tablettes de chocolat dans la poche de Abbygaelle, sans autre remerciement qu'un sourire rapide.

Aaron commença à trouver que sa protégée se payait sa tête. Il aimait l'idée d'être le bienfaiteur de celle qui l'obsédait. Or Abbygaelle se comportait mal, en vérité, la jeune fille se conduisait comme si ce chocolat était son dû. Aaron se disait que AOM 113 y allait un peu loin.

Le mépris de AOM 113 le rendait malade. Il regrettait d'avoir échangé son fouet contre une imitation inoffensive. Il eût aimé la battre pour de bon.


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Voilà
Euu pour la belgium préférer non ca me dérange pas sa me fait plaisir
Eu heureuse que sa vous plaise
Bisou

Yo Belgium préféré ta mis une suite!!!
J'ai trop aimé mais la Kapo me fou tellement la chienne c'est fou. xD
Hey finalement je sais qui est qui malgré les matricules c'est asser facile à deviner.
J'ai d'avoir une suite ta fic est vraiment bonne!

x)
Demain ...
La je regarde miss belgique x) ><'
Et après je vais me coucher
Et oui il est 22h40 ...
Demain 2 suites vu que c'est Noel =D
><'
Bisou

J'ai hâte à demain ! ^^
C'est vraiment une bonne fic' sérieux je l'adore trop =D

J'aime de plus en plus ta fan fiction! Elle est vraiment intéressante, je meurs d'envie de savoir ce qui va arriver aux prisonniers par la suite.

J'ai hâte à demain! =D

Trop bon comme suite!! J'adore cette histoire...

Hahaha Merry Chrismas =D

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La vengeance du kapo ne tarda pas à se manifester.

Un matin où il passait en revue les prisonniers, Aaron s'arrêta devant Gustav.
Il prit le temps de se taire, sachant que son silence épouvantait sa futur victime. Il le toisa. Etait-ce parce qu'il était ami avec AOM ? Aaron détestait GNS.
Les prisonniers ne respiraient plus, ne bougeaient plus.

-Tu est maigre, GNS, finit par dire le kapo.
-Non, kapo Aaron, répondit-il.
-Si, tu as maigri. Comment ne maigrirais-tu pas, avec ces travaux forcés et ce régime ?
-Je n'ai pas maigri, kapo Aaron.
-Tu n'as pas maigri ? Est-ce que par hasard quelqu'un te donnerait des friandises en cachette ?
-Non, kapo Aaron, dit le prisonnier de plus en plus malade de peur.
-Donc, ne nie plus que tu as maigri ! Gueula le kapo.

Il attrapa le détenu par l'épaule et le lança comme un projectile dans la file des condamnés à mort. Le menton de Gustav se mit à trembler de peur.

C'est alors que l'impensable eut lieu.
Abbygaelle sortit de son rang, alla saisir la main de GNS et le ramena parmi les vivants.

Et comme Aaron arrivait en courant pour rétablir la sentence, AOM se posta face à lui, planta ses yeux dans les siens et cria haut et fort :
-Je m'appelle Abbygaelle !

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Une éternité passa avant que les choses ne reprennent leur cours.
Aaron était resté immobile devant celle qui, désormais, avait un nom.

Gustav, sonné, sanglotait sans bruit.
Abbygaelle ne lâchait pas les yeux du kapo.
Bill, perdu, la contemplait. Il la trouvait aussi magnifique que son prénom.

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Dans « la salle aux quatre-vingt cinq écrans, les organisateurs observaient.
Cette petite avait le sens du spectacle. Ils n'étaient pas sûrs d'avoir compris ce qui s'était passé ; ils étaient cependant sûrs que le public adorerait. Ils étaient aussi certains que c'était une scène de légende.

Déjà les médias téléphonaient pour demander la signification de l'évènement. On leur expliquait que ce n'était pas une règle du jeu : la jeune Abbygaelle avait crée un choc qui ne se reproduirait jamais.


Abbygaelle croyait avoir découvert par hasard un procédé. « Mon nom a sauvé une vie. Un nom vaut une vie. Si chacun d'entre nous prend conscience du prix de son prénom et l'utilise, bien des existences seront épargnées. »

Les autres prisonniers étaient bouleversés, mais croyaient avoir assisté à un sacrifice, une abdication. Leur héroïne s'était sacrifiée pour secourir un ami. N'était-ce pas le début de sa prostitution ? Cet acte ne l'exposait-elle pas à des offres plus graves ?

Tom était le seul à ne pas se tromper : il s'avait que cet acte ne pourrait pas être refait.
Quand un nom est un mur et que ne pouvoir le franchir vous tue, cela s'appelle l'amour. Ce à quoi ils avaient assisté était un acte d'amour.

Ce qu'il y a d'affreux, dans les miracles, ce sont les limites de leur impact.
La force de frappe du prénom Abbygaelle sauva la vie à Gustav et révéla au kapo son existence. Mais elle ne sauva pas ceux que « Concentration » tua ce jour-là. Elle n'empêcha pas non plus le temps de reprendre son cours.
Les prisonniers épuisés et affamés allèrent travailler sous les coups de fouet. Le désespoir les regagna.

Beaucoup d'entre eux s'étonnèrent de s'entendre penser, afin de se donner du courage : « Elle s'appelle Abbygaelle. » Ils ne comprenaient pas ce qui pouvait leur procurer tant de force dans cette information mais ils le constataient.


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Alors alors ??
x)

Une suite dans quelque temps
Mais la je dois me faire belle les invités arrivent dans 2h...
(Et et dans 7 h ché moi c'est Noel ><')
Bisou
Joyeux Noel

Joyeux Noël toi aussi =D

Alors ?? J'adore trop ce chapitre !
elle est courageuse Abbygaelle :p
Continu t'écris vraiment bien j'ai hâte à la suite !

Merci =D
Je vais me faire belle puis je met un chapitre et après c'est tout pour aujourd'hui
Ben oui dans 1h les invités arrive x)
Bisou

Wow! J'adore, j'adore, j'adore!
J'aime beaucoup la manière dont tu écris et ce que tu fais vivre aux personnages.
Vivement la suite! =D

En passant, joyeux Noël à toi aussi. ^^

Désolé pas de seconde suite...
Il est 2h45 du mat et demain je doi me lever a 7 h ><'
Bisou et Joyeux noel...
Suite bientot...

Hum deux suites d'un coup =D
Cadeaux de Noel

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Au dîner, Abbygaelle fût accueillie comme une héroïne.
Elle s'assit à sa table, il y avait de l'ambiance.
-Je suis désolé, commença-t-elle, le kapo Aaron ne m'a pas donné de chocolat aujourd'hui.
-Merci, Abbygaelle. Vous m'avez sauvé la vie, dit Gustav.

Abbygaelle se lança dans la théorie qu'elle avait construite mentalement lors des travaux. Elle expliqua que tous pouvaient et devaient faire comme elle : ainsi, ils pourraient ramener bien des condamnés dans la file des vivants.

On l'écouta avec gentillesse. On n'allait quand même pas lui dire qu'elle racontait n'importe quoi. Lorsqu'elle eu enfin fini son discourt plein d'enthousiasme, GNS déclara :
-Quoi qu'il en soit, nous vous appellerons plus autrement que Abbygaelle, n'est-ce pas ?
-C'est un beau prénom, je ne l'avais jamais entendu, dit GLE.
-Pour moi, ce sera toujours le plus beau prénom du monde, dit BKL.
-Pour nous tous, votre nom sera éternellement le plus pure, dit TKM.
-Je ne sais plus où me mettre, dit Abbygaelle.
Elle déclara « Je vous aime, tous, chacun de vous, vous me faites vivre. Ou plutôt survivre. »

Mais comment Abbygaelle allait-elle pouvoir aimer ZHF.
ZHF était vieille. On supposait que les organisateurs l'avaient gardé car elle était ignoble.
Ils avaient dû penser qu'elle détruirait le moral des détenus et que ce serait divertissant.

ZHF révélait les traits du mal : elle était inerte, n'avait d'énergie que pour parler –mais une énergie inégalable. Si elle donnait un impression d'intelligence, c'était a cause de la méchanceté de ses paroles qui semaient les larmes et le désespoir.

Il était terrible de se rendre compte que le plus mauvais personnage appartenait au camp des détenus et non pas au camp du mal. Quand les kapos venaient soustraire du rang les condamnés du jour, à la peur d'être choisi se mêlait le désir que ZHF le fût.
Elle ne l'était jamais. Elle se réjouissait de savoir combien son élimination était convoitée.

Abbygaelle crevait de haine pour cette femme et rêvait qu'elle meure. Elle avait beau essayer de se raisonner, se dire que ce n'était pas ZHF qui avait crée « Concentration », elle la détestait au plus haut point.

A l'autre extrême, il y avait petite fille d'environ 10 ans qui avait été bizarrement épargnée elle aussi. MGR n'avait rien de très particulier. Elle était un peu mignonne sans être jolie, son expression calme montrait son innocence. C'était une enfant gentille qui parlait peu.

-Qu'attendent-ils pour la liquider cette gamine ? disait haut et fort ZHF quand elle la croisait.
MGR, probablement bien élevée, ne répliquait pas. Abbygaelle en devenait furieuse.

-Pourquoi ne vous défendez-vous pas ? demanda-t-elle à l'enfant.
-Parce qu'elle ne m'adresse pas la parole.

Abbygaelle lui dit une phrase à répliquer la prochaine fois que ZHF lui parlerait.

Cela ce produit. MGR haussa sa vois douce pour dire :
-Qu'attendent-ils pour nous débarrasser de cette vieille sorcière ?

ZHF sourit. Elle avait eu ce qu'elle voulait.

-Justement, répondit-elle. Moi, ils me gardent car je vous pourris votre vie déjà bien horrible. Mais toi, tu es insignifiante et tu ne déranges personne, pour quel raison forcément ignoble te gardent-ils ?

MGR ne trouva rien à dire. Quand Abbygaelle vint la féliciter d'avoir parlé, MGR lui lança :
-Laissez-moi tranquille ! J'avais raison de me taire ! A cause de vous, elle ma dit des choses qui me rendent malade de peur. Mêlez-vous de vos affaires !

Abbygaelle essaya de prendre l'enfant dans ses bras pour la réconforter : celle-ci se dégagea et partit en courant.
Abbygaelle ne se découragea pas pour autant.



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Les kapos, les caméras et donc les spectateurs ne perdirent pas une miette de leur dispute.

Le lendemain, à la revue matinale, Abbygaelle vit le kapo Aaron sélectionner les condamnés du jour : normalement, il passait en revue tout les prisonniers et jugeait qui méritait selon lui de mourir ; cette fois, sans hésitation, il sortit du rang ZHF et la frêle MGR.

Un frisson parcourut l'ensemble des prisonniers. On avait beau avoir l'habitude de cette scène, et du mal qu'elle faisait, la condamnation d'un enfant, c'était quelque chose d'autre.

La jeune MGR lançait des regards de détresse, sa mâchoire tremblait, ces jambes se dérobaient, les larmes commençaient déjà à couler.

On ne parvint même pas à se réjouir d'être enfin débarrassé de la vieille. Pourtant ce jour on l'avait tant attendu, mais dans d'autre circonstance. Cette enfant, elle était encore une gamine assise sur les bancs de l'école primaire il y a quelque temps.

Autant ZHF se fichait de mourir, autant MGR était déjà morte de peur. On du la pousser pour la faire avancer. En voyant la fillette partir dans ce couloir de la mort, les coeurs se nouèrent. Elle était tellement jeune, c'était injuste. En même temps dans ce camp quesqu'y était juste ? Rien, pas même la mort de la vieille, après tout c'est une victime comme tout le monde.


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Hum hum c'est un peu euu Bof ...
Enfin voilà...
Les th vont bientot etre au coeur de l'action x)
Eu j'èspère que vous avez bien "féter" Noel...
Je poste demain ...
La je vais me coucher je suis crever et il est 22h...
Bisou
Jvou aime
<3

Attention au double post.

Sinon, tu écris bien.

Ohh c'était bon!!!
Sérieux j'adore ta fic est juste trop bonne!
Je veux une suite et vite! xD

Hum je sais pas si tu voudrai mais j'ai parti un forum pour les fanfic's et j'aimerai que tu vienne posté la tienne sur le fo. Il n'y a pas grand membres pour le moment car il est créé depuis hier mais je crois que ta fic aurait du succès.

Moi je trouve qu'elle est super la suite !
J'ai hâte à la suite !

Only-me -> Oups Désolé ... :s

Voilà 2 suites car je part en vacances dans 10 minutes x)
La prochaine suite dimanche (pas demain hein ...)
Bisou
<3

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Les prisonniers étaient les seuls êtres humains à ne jamais avoir vu ne serait-ce qu'une seule seconde de « Concentration ». Les questions étaient donc nombreuses.

« -Je me demande quelles séquences intéressent le plus le public, dit GNS.
-Je suis certain que ce sont les mises à mort, répondit TKM.
-C'est à craindre, ajouta Abbygaelle.
-Et les plus coupable dans tout ça ? dit BKL. »

Les avis à ce sujet étaient divers. Certain accusait les kapos, les organisateurs, les hommes politiques, mais aussi les spectateurs.
Oui, les spectateurs, vautrés dans leur fauteuil, un paquet de chips à la main, et une bière dans l'autre. Comme si de rien était.
Ceux-là, répugnaient Abbygaelle.

Le lendemain, à l'inspection matinale, Abbygaelle eut un instant d'héroïsme. Elle regarda vers la caméra et dit haut et fort :

« -Spectateurs, éteignez vos télévisions ! Les coupables dans tout ça c'est vous ! Si vous n'accordiez pas une si grande audience à cette émission monstrueuse, le cauchemar serait fini depuis longtemps ! Quand vous nous regardez mourir, les meurtriers se sont vos yeux, et donc vous ! »

Le silence était de plomb, les prisonniers trouvèrent un intérêt soudain pour les graviers.
Le cœur d'Abbygaelle battait à exploser dans sa poitrine.

Une kapo s'approcha d'elle et la gifla, comme si elle voulait la décapiter.
Le kapo Aaron se contenta de s'approcher de son oreille et de lui chuchoter :

« -Bravo. Je pense comme toi, et je ne suis pas le seul. »

La journée reprit son cours.
Abbygaelle était étonnée de l'absence de sanction. Elle pensait au fond d'elle qu'elle ne perdait rien pour attendre. Sa beauté ne la préserverait pas éternellement.

Dehors, la plupart des journaux réservèrent la première page à Abbygaelle. Reprenant ces propos, injurieux certes, mais tellement vrai.

Le soirs Abbygaelle s'excusa, honteuse de ne pas avoir reçu de chocolat aujourd'hui. Elle pensait payer ses paroles.

Les jours suivants, les organisateurs s'émerveillaient de l'audience :

« -C'est extraordinaire : elle est exceptionnelle.
-Pourvu qu'elle s'adresse encore au public.
-Elle a vraiment le sens du spectacle ! »


Si Abbygaelle avait su que son courage aurait cette conséquence, qu'elle avait risqué sa vie pour rien. Le désespoir et la haine l'auraient anéantie.

Les médias remarquèrent des cernes et une triste mine sur le visage le l'héroïne.
Ils évoquèrent le probable châtiment qu'avait dû lui coûter sa déclaration.

Et l'audience ne cessait d'augmenter encore et encore.


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Il advint que l'audience cessa de croître. Elle ne baissa pas le moins du monde, mais elle n'augmenta plus.

Les organisateurs s'affolèrent. « Concentration » existait depuis six mois, pendant lesquels la courbe avait été continuellement croissante, avec parfois de très lentes montées, parfois des pics de croissance lors des incidents les plus médiatisés. Jamais de stagnation.

-C'est notre premier plat, dit l'un d'entre eux.
-Un plat n'est jamais vraiment plat, dit un autre. C'est la loi de la nature : ce qui n'avance pas recule.
-N'empêche que notre audience est énorme et reste la plus élevée jamais obtenue par une émission télé-réalité.
-Ce n'est pas suffisant. Si nous ne remontons pas, nous aurons tôt ou tard de mauvaises surprises.
-Forcément : les médias ne parlent plus de nous. Ils ont passé des mois à ne parler que de « Concentration » et, maintenant, ils ont changé de sujet. Si nous voulons à nouveau attirer l'attention, il faut trouver quelque chose.

Les organisateurs se réunirent pour trouver « la » solution.

Certain proposèrent d'ordonner la mise à mort de la petite AOM 113, mais cela n'aurait pour effet qu'un pique sur l'audience. Et ensuite elle baisserait encore plus, car n'oublions pas que les spectateurs la voient comme une héroïne, ils veulent savoir quel est son avenir.

C'est une jeune organisatrice qui trouva l'idée révolutionnaire.
Elle proposa de s'intéresser de plus près aux quatre jeunes qui avaient provoqué une énorme médiatisation, ces ados pour qui ils recevaient chaque jour des centaines d'appels.

Les organisateurs étaient au courant que les quatre ados constituaient un groupe de rock très réputé au près des adolescents, un peu partout dans le monde. Mais les organisateurs n'avaient jamais pensé se servir d'eux comme outils de médiatisation.

Le « chef » des organisateurs conclut :
-BKL, TKM, GNS et GLE seront maintenant isolés dans un autre bâtiment. Ils seront battus, coupés du monde et nourris juste assez pour permettre leur survie.

Les organisateurs étaient confiants. Et ils espéraient de tout cœur que Abbygaelle se rebelle à l'idée du sort des quatre ados et qu'elle attire encore plus d'auditeurs.

Leur plan était parfait : la presse allait parler plus que jamais de « Concentration », et un public jamais atteint s'intéresserait à cette émission...


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Et Voilà
x)
Je vous laisse un peu de suspence x)

Bisou et Bonne année (en avance ;p)
Jvou aime x)
<3

Ohh j'aime sa je veux trop une suite!!
Oui oui j'adore toujours autant aller suite!

C'est bon ! j'aime la suite
Et j'ai hâte à la prochaine =D

c'est vraiment bon!!! j'aime la différence avec le livre
suitee!!

Je n'aime pas, j'adore! J'ai incroyablement hâte à la suite. x)
Pauvres TH, je ne veux pas qu'ils souffrent! >< Mais je n'en peux plus d'attendre de voir ce qui va leur arriver! (Bah, façon de parler, je peux encore me contenir xD)

Coucou !
He bien j'ai passer de super vacances.
Je reprend les cours demain ><'
Eu voilà une suite.
Les posts vont ralentir car je n'ai pas internet la semaine mais seulement le week end.
Désolé.
Voilà votre suite !

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°Pdv ??°

Je me réveille, tout est noir, mon souffle transperce ce silence de mort.
J'essaye désespérément d'ouvrir les yeux, à la recherche d'un quelconque élément pouvant m'indiquer où je suis, et qu'est-ce que j'y fais.
Rien... le noir total.

J'ai l'impression d'être seul, pourtant, quelqu'un est à coté de moi, je sens sa présence, familière et rassurante.

Les questions tournent dans ma tête, j'essaie de me souvenir en vain où j'étais et où pourrais-je être à présent...

Soudain comme un flash tout me revient. L'enlèvement, les travaux forcés, les fouets sur ma peau, la faim, l'angoisse de finir dans la file de la mort mais aussi et surtout Abbygaelle.
Cette beauté intérieure et extérieure, notre sauveuse, notre raison de continuer à vivre, survivre.
La battante, celle que je convoite tant mais qui ne s'en aperçoit même pas.
Elle,
Juste elle et mes amis.



Des pas dans le couloir me font revenir à la dure réalité des choses.
Des voix étrangères mais réconfortantes se font entendre.

Je sursaute en entendant la porte grincer. J'ouvre les yeux, et les referme précipitamment, ébloui par la faible lumière.
Je les rouvre plus doucement cette fois. Une silhouette se tient debout dans l'encadrement de la porte.
Il allume la lumière. Mes yeux me brûlent mais je les garde grands ouverts, ma vue est trouble.
Quand elle se rétablit je distingue un homme.

Il s'avance d'un pas lent mais sûr et s'adresse à moi :

« Déjà réveillé ! Eh bien que le spectacle commence ».

Je ne saisis pas le sens de cette phrase mais je comprends bien dans l'intonation que mes instants à venir seront durs, très durs.


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° Retour Pdv Abbygaelle°

C'est inadmissible ! Ils n'ont pas le droit !!
Je ne comprend pas, pourquoi eux ?
Ont-ils fait quelque chose de mal ?

Ce sont mes amis et je ne les laisserai jamais leur faire du mal !
Comment les hommes politique peuvent laisser faire ça ! La torture à mort !


Je suis sur mon « lit », les larmes me coulent sur le visage, je n'arrive pas à réaliser, la stupidité de cette émission me dépasse.
Je suis seule, je sanglote en m'apitoyant sur leur sort.
Je dois trouver quelque chose.
Je vais trouver quelque chose.
Il le faut.
Je ne peux pas faire autrement.

Les minutes passent, les heures.

C'est l'heure du repas, je me lève instinctivement et me dirige vers la porte.
Je me fais honte, mais j'ai faim, je n'arrive pas à me concentrer.


Pendant le repas, les questions fusent, tout le monde se demande pourquoi ? Comment ? Où ?
Mais personne n'envisage de faire quoi que ce soit.

J'observe les kapos avec dégoût, eux, ils peuvent changer les choses mais ne le font pas.
Je les regarde, le regard sombre et triste.
Je remarque que Aaron m'observe avec beaucoup d'insistance.
Je détourne les yeux. Je le déteste.

Une idée me vient, c'est mal, c'est sale, ça me dégoûte, mais c'est comme ça.
Ca peut marcher, ça doit marcher !


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Suite le week end prochain :s

Bisou
Jvou aime

Ohhh une suite il était temps!!!! xD
J'ai trop aimé mais c'était de qui le premier PDV??
Je veux une suite vite!!! =D

aaah c'est stressant, j'aime trop les trucs que tu a ajoutés par rapport au livre
c'était qui le 1er PDV????
suite et vite

T'écris plutôt bien, l'histoire est intéressante, t'as quelques fautes mais ça passe.
J'attends la suite =)
Ça pique ma curiosité.

Je veux trop savoir c'est qui le PDV !
J'ai hâte à la prochaine suite =D