[One-Shot | POV BILL] Geh ...

C'ÉTAIT JUSTE UNE FOIS... | Geh |


« Bill, j’en ai marre, arrête de le nier, tu vois quelqu’un d’autre … J’ai … J’ai des preuves.»

Ses paroles résonnaient encore dans ma tête, même si ça faisait plus d’une heure qu’elle était partie en claquant la porte. Je revoyais encore son mascara qui roulait sur ses douces joues avec ses larmes. Elle pleurait. Elle m’en voulait. Je m’en voulais aussi. Comment avais-je pu la tromper ? Ma princesse, ma perle d’or, ma copine … J’ai pleuré aussi, des gars ça ne pleure pas, mais j’ai pleuré, devant elle, je lui aie hurlé dessus, comment j’ai fais, oh seigneur, je m’en veux tellement. Suis-je en train de devenir comme Tom ? Qu’est-ce qui se passe ? Je ne me comprend plus … Au départ c’était juste une fois, je voulais mettre les questions sur mon orientation sexuelle au claire, c’était juste une fois … Puis deux … Puis trois … J’ai essayé de lui dire qu’on devait arrêter, mais chaque fois je me retrouvais nu à ses côtés. Chaque fois mon regard se plongeait dans le sien, mais ce n’était pas un regard amoureux, je ne l’aimais pas, ce mec, je ne l’aimais pas du tout, j’avais juste … du plaisir ? Même si ça m’apportait plus de culpabilité que d’autre chose. Putain, qu’est-ce que j’ai fais ! Maintenant elle est partie, et elle ne reviendra plus, elle est comme ça, Katia. Au départ on pense que c’est une femme timide qui ne se tient pas debout, à cause de sa longue chevelure blonde ondulés, puis on se rend compte qu’elle est plus forte qu’on ne le pense, que ses yeux bleus peuvent en dire longuement sur elle, elle a des yeux si expressifs. Je l’aime …

Je suis assis sur mon lit. Tom est dans sa chambre, moi dans la mienne. J’ai besoin de mon frère, besoin qu’il me conseille. J’essaie de me levé et je retombe lourdement sur le lit. Je n’ai pas la force. Je m’en veux. Bravo Bill, tu es un beau salop. Les larmes ont rudement trainés mon maquillage jusque près de ma bouche, mes cheveux ne sont pas arrangés, ils tombent sur mes épaules avec quelques frisottis. Mon regard est perdu, mon avenir aussi. La musique c’est quelque chose, Katia s’en est une autre. La musique m’est vitale, Katia EST ma vie. Ses mots continuent de résonner dans ma tête, et mon cœur.

« Bill … Je pensais que c’était sérieux toi et moi, je pensais que tu m’aimais … »

Mais elle ne comprenait pas quand je lui disais que je l’aimais, oh ça oui je l’aimais, je l’aime.

« Kati’, une deuxième chance, je t’en pris, laisses-moi une deuxième chance, je … Je t’aime ! »

Puis elle avait durement repoussé mon étreinte, j’avais faillit basculer. Elle me fixait inlassablement, ses yeux remplient d’incompréhension me demandaient pourquoi. Ça ferait bientôt un an qu’on allait être ensemble, dans 1 mois, pour être plus précis. Je sais qu’elle ne savait pas qui c’était, elle savait cependant que ce n’était pas une fan, ou UN fan. Et ses preuves, c’était mon portable. Merde. Je ne lui en voulais pas, elle n’avait pas cherché à tout contrôlé, Katia n’est pas comme ça.

Je me rappellerai toujours la première fois que je l’ai rencontré. C’était la journée de mon anniversaire. J’étais allé dans un bar, et par hasard elle y était aussi, on s’est dragué et on a échangés nos numéros de portable. Pour moi c’était clair que je ne la reverrai pas mais cette femme m’attirait, cette femme qui avait quasi 1 an de moins que moi. J’avais bu, et j’eu bientôt rapidement oublié cette jolie jeune femme, puis en fouillant dans mon répertoire je vis son nom. « Katia ». Je l’ai appelé. On rigolait bien, puis l’on s’est revue. Ce qui avait de marrant la dedans, c’est qu’elle n’aimait pas du tout « Tokio Hotel », elle ne les connaissait pas beaucoup, en tant que groupe. Puis bon, vous devinez le reste, on s’est fréquenté, longtemps, enfin … Jusqu’à tout à l’heure. Elle habitait même chez moi. C’était ma vrai première copine, même si j’avais déjà eu quelques conquêtes. Je suis tellement con. Je voulais savoir ça faisait quoi de le faire avec un mec, je suis un connard, un crétin, un idiot …

Je me relevai d’un bond et je toquai à la chambre de Tom, il m’ouvrit la porte et je me jetai dans ses bras. Il savait que je voyais un mec, je ne sais pas non plus comment il l’a su, mais il le savait. Je ne sais pas comment je savais qu’il savait, mais je savais … Il m’étreignit maladroitement, mal à l’aise. Ce n’était pas son genre les démonstrations d’amour fraternel, ou n’importe quel amour d’ailleurs ! Tom était le type de mec coincé qui ne réagit jamais pas peur de montrer ses sentiments.

« Elle l’a su … ? »
Murmura t-il, pendant que mes larmes mouillaient son cou. Je me contentai d’hocher la tête, étouffant un sanglot.

Nous restâmes là longuement, s’étreignant maladroitement, mais si compréhensif. Tom nous comprenait, Katia et moi. Il n’osait pas me le dire mais il m’en voulait d’avoir fait ça. Tout le monde m’en voulait, moi le premier. Je lui murmurai un merci, puis je reparti dans ma chambre où je composai son numéro. Elle répondit.

« Katia. Je suis désolé, je ne sais pas pourquoi j’ai fais ça, ni pourquoi je t’ai hurlé dessus, cette foutu vérité m’a choqué, je suis désolé Kati’ … Ma princesse, ma jolie … »

Elle voulu m’interrompre mais je continuai ;

« Dès la première fois que je t’ai vu mon cœur battait pour toi, dès la première fois que je t’ai vu j’ai su que nous deux cela allait aller loin… »

J’arrêtai. Attendant une réaction de sa part, ou n’importe quoi d’autre. Je n’entendis que des gémissements au bout du fil. Des « Encore ». Des « Vas-y, c’est bon ». Ce genre de choses qu’elle me disait, ou qu’elle me faisait, lorsque nos corps s’entremêlaient. Je ravalai péniblement. Non … Il était trop tard. J’avais eu ma deuxième chance, mais je ne l’avais pas saisis, j’avais continué de m’amuser avec ce mec. Elle répondu, cependant.

« Dis-moi que tu m’aimes Bill … »

Putain. Elle était dans son lit avec un autre et elle me demandait de lui dire que je l’aimais. C’était quoi cette torture !

« Je … Katia … Je suis désolé, je... Pardonnes-moi. Ne m’abandonne pas …»
Balbutiais-je, maladroitement.

« Tu n’arrives même pas à me dire que tu m’aimes, Bill. –Elle marqua une pause, les gémissements de l’autre personne de l’autre côté du fil se faisaient entendre, puis elle continua, reprenant un souffle de courage – Bill … Tu m’as abandonné la première fois que tu as couché avec lui, je pensais que tu allais vouloir me reprendre, car oui, j’avais des doutes mais je ne le montrais pas, car je t’aimais, je t’aimais Bill, c’est finit … --Elle ravala péniblement et essaya de s’empêcher de pleurer, elle était au lit avec un autre mais elle pleurait …-- Je t’aimais, j’ai voulu te reprendre, j’ai essayé de te donner plus, mais tu continuais. Tu m’as abandonné dès la première fois, et tu n’as cherché à me reprendre que lorsque je t’ai abandonné, à mon tour. Il était trop tard Bill, il est trop tard.»

Nos sanglots se mêlaient à travers les fils de téléphones. Elle raccrocha. C’était terminé. J’avais tout gâché. Je m’étendis sur mon lit et mon portable sonna de nouveau.

« Bill. J’ai loué un motel, tu viens ? »
Dit-il, à l’autre bout du fil.

« Oui....»
Répondis-je.