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 [Fanfiction] Ich bin nich' ich

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Lebenforever
Tokio Schrei
Lebenforever


Féminin Nombre de messages : 1532
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Localisation : Dans la chambre de Tom, en train de le battre avec une pelle rouillée
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyNovembre 27th 2008, 1:12 am

ahaha est-ce bill ou pas ?

Questions questions... XD

Wink
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MagdaLand
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MagdaLand


Féminin Nombre de messages : 6229
Age : 30
Localisation : Chez moi, je suis un ermite.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyNovembre 27th 2008, 1:21 am

Ont veut pas des questions ont veut des réponses!!!!!!!!!!
Aller SUITE!
Presque pas exigente la fille XD*
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Sarounee
Fidèle
Sarounee


Féminin Nombre de messages : 1105
Age : 31
Localisation : [ ... ]
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyNovembre 28th 2008, 8:10 pm

Nouvelle Lectrice!^^
My god! o.O C'est comme trop...WOW!
Franchement, J'ADORE!
J'avoue quand même que je me perds un peu des fois,
mais éventuellement on va avoir des réponses & j'ai hâte! Smile
Je veux des réponses! Suite!<3
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All.He.Sun
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All.He.Sun


Féminin Nombre de messages : 8545
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyNovembre 29th 2008, 6:48 pm

On vous aime <3
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MagdaLand
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MagdaLand


Féminin Nombre de messages : 6229
Age : 30
Localisation : Chez moi, je suis un ermite.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyNovembre 30th 2008, 1:26 am

Vous êtes mieux! XD

Non mais elle arrive cette suite oui ou non j'ai hâte moi!!!
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Lebenforever
Tokio Schrei
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Féminin Nombre de messages : 1532
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Localisation : Dans la chambre de Tom, en train de le battre avec une pelle rouillée
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 2nd 2008, 5:01 am


Chapitre 9: La peur


De retour chez moi. Dans mon appartement merdique. Je tente avec grande peine, de ne pas penser à Georg, et je me prépare à manger.
Ma mère me disait, quand j’étais enfant, que rien n’arrivait pour rien. J’essaye, je me tue à trouver la raison de tout ce qui m’arrive. Ce que cela peut m’apporter, ce que cela peut apporter
à Noémie, à Georg, au monde entier, mais je ne trouve pas. Au bout du compte, tout cela n’a mené à rien, non?
Je mange en vitesse, puis je vais prendre une douche. Je voudrais dormir un peu, mais je suis consciente que je ne pourrais pas y arriver, quoi que je fasse. Donc, je m’installe devant la télé et je zappe, passant d’un poste à l’autre. Et une émission de cuisine, et une émission de musique, et des dessins animés, et une histoire à l’eau de rose, et les informations…
Eh, minute!
Je reviens sur le poste d’actualité, et je reste figée en voyant des images, prisent par un témoin, de l’accident de Georg. Je porte ma main à ma bouche lorsque j’aperçois la foule de journaliste aux portes de l’hôpital.
«Une jeune femme est restée longtemps à son chevet. Nous n’avons pas son identité, mais elle est partie il y a une heure et demi environ.» déclare une jeune infirmière à la télé, très certainement satisfaite d’avoir son moment de gloire. Moi, je suis horrifiée. Tout cela ne devait pas se rendre aux oreilles des journalistes! Georg est venu seul au Canada dans le seul but de me voir, il est venu de façon anonyme! Des personnes, dans la rue, l’auraient reconnu? Je commence à paniquer, car je sais fort bien que tout ce qui concerne ce groupe peut faire le tour de la planète en 24 heures et moins grâce aux médias et à Internet. Je suis consciente que même en France ils doivent être au courant à ce moment même…
Soudainement, mon téléphone sonne. Ça ne peut quand même pas être…
«CAMILLE BEAUXCHAMPS!»
Je soupire en reconnaissant la douce voix de mon patron.
«Jeune fille, je ne vous engage pas pour que vous vous reposiez dans votre salon. Que faites-vous? Tous les journaux de la ville, que dis-je, de la province! sont à l’hôpital juif!»
Je roule des yeux.
- Yves, j’en reviens de l’hôpital.
«Pourquoi n’ai-je pas encore reçut ton article!?» Continua-t-il, oubliant soudainement de me vouvoyer, ce que me fait sourire.
- J’écris cela à l’instant, avec certains détails inédits.
Et je raccrochais. Des détails inédits? Je fixe le vide un instant, me demandant… oserais-je, après deux ans de silence, finalement révéler la vérité à toute la planète?
Très certainement, j’aurais finalement mon augmentation, la promotion du siècle! Le visage de Noémie s’imposa à mon visage. Elle ne savait pas la vérité. Comment réagirait-elle si elle l’apprenait par les médias?
Je me laissais tomber sur mon sofa en soupira. Foutue vie qui se veut toujours trop compliquée pour moi! Dieu n’a-t-il pas compris que je suis faible sur le plan des émotions? Je ne les ai jamais comprises. Ni les miennes, ni celles des autres. À chaque fois que je tente d’entrer dans la tête des gens, je bute à un mur épais et froid. Cela a toujours été ainsi, ça ne changera pas…

Deux ans plus tôt :

Soudainement, je sentis sa main sur ma cuisse. Je le dévisageais, surprise. Quelle mouche le piquait? Je dégageais ma jambe, avec un air dégoûté. Un air moqueur s’empreint sur son visage.
- Je t’aurais, Camille, que tu ne le veuilles ou non.
- Ne rêve pas trop, Tom Kaulitz, sifflais-je entre mes dents, les idées embrouillées par l’alcool.
Je savais que je n’aurais pas dut accepter son offre à souper avec lui, en tête à tête. Mais je m’étais dit qu’une fois quelques verres passés, il serait plus réceptif à mes questions. Mais ce mec supportait mieux l’alcool qu’un cheval mâle! C’était plutôt moi, à ce moment, qui commençait à être légèrement éméchée. D’ailleurs, je voyais dans son regard qu’il comptait en profiter.
- Veux-tu rentrer?
Il me susurrait cela avec un ton si aguicheur que j’eus un sourire.
- Que veux-tu d’une pauvre fille ordinaire telle que moi?
À son habitude, il ne répondit pas. Il se contenta de prendre ma main et de m’aider à me lever. J’avais la tête qui tournait, donc je m’accrochais à lui, telle à une bouée de sauvetage. Je ne remarquais qu’à peine les photographes et les journalistes qui nous attendaient à la sortie du restaurant. J’entendis faiblement Tom les entretenir violement avant que nous nous retrouvions dans l’ambiance rassurante de son automobile. D’un air protecteur, il passait son bras autour de moi. À ce moment, je ne pensais même pas à mon petit-ami resté au Canada. Que valait-il face à la star internationale qu’était Tom. Rien du tout, si vous voulez mon avis. Je laissais ma tête balloter mollement sur son épaule et mon regard se troubla. Je n’entendis pas mes ronflements, aussi forts étaient-ils. Le jeune homme dreadé me transporta jusqu’à son appartement dans ses bras. Je repris vaguement confiance une fois à l’intérieur, quand il me déposa sur son lit.
- Je vais dormir dans le salon, me murmura t’il à l’oreille.
Je ne sais pas si c’est l’alcool ou le dépit qui me poussa à faire cela, mais je le fis tout de même. J’agrippais sa tête, au moment où il s’apprêtait à se dégager de moi, et je collais brusquement mes lèvres aux siennes. À ma grande surprise, il se laissait faire et semblait totalement réceptif à mon invitation. Il monta sur moi, et je pus apercevoir son air vainqueur qui me fit regretter automatiquement mon idiote manœuvre. Il se faisait de plus en plus entrepreneur, et moi j’étais de plus en plus mal à l’aise.
- Arrête, murmurais-je, à son oreille.
Mais il avait beaucoup trop bu. Et moi aussi. J’étais molle, incapable de le repousser. Et lui ne m’entendait pas.
- Arrête, continuais-je, encore plus bas.
Je crois que sa respiration était encore plus forte que ma voix.
- Je t’avais dit que je t’aurais, journaliste américaine, je te l’avais dit, marmonnait-il.
- Arrête… Arrête… Arrête…
Soudainement, alors que mon pantalon valsait à l’autre bout de la pièce, la porte de la chambre s’ouvrit. Je vis, sans être certaine que j’étais bien consciente, Bill et Georg dans l’encadré de la porte. Tom semblait alors se réveiller et se dégageait de moi, l’air horrifié.
- Je… Je suis désolé.
Il prit son pantalon et quitta la pièce. Gênée, je remontais la couverture jusqu’à mon menton, soutenant avec défi les yeux de Georg. Cette intrusion m’avait totalement dégrisée. Bill soupira et s’en alla, mais l’autre restait, l’air totalement pétrifié.
- Tu… Tout va bien? Me demanda t’il, incertain.
- Bien sur que oui, crachais-je, hargneuse.
De quoi se mêlait-il. Il sembla abattu, soudainement.
- Contrairement à certains, Tom peut s’interrompre quand il sent qu’il le doit, ne puis-je m’empêcher de lancer, enfonçant encore l’épine.
Ses yeux s’assombrirent et il partit en claquant la porte. Je regardais le morceau de bois pendant un moment, avant d’éclater en sanglots. Dans quoi m’étais-je embarquée?

Maintenant :
Je lui avais promis de revenir le voir. Mais j’étais incapable de me décidée à quitter mon «chez-moi» réconfortant. J’étais assise au beau milieu de mon «salon-salle-à-manger-bureau-et-autre», entourée du contenu de ma boite à souvenir. Je regardais les photos de Tom, Bill, Georg et Gustav. Je lisais mes notes avec attention. J’écoutais mes cassettes, mes interviews avec l’entourage du groupe. Tout à coup, mes yeux se posèrent sur une cassette que j’avais presque oubliée. Comment avais-je pu? Je lisais l’étiquette : Interview No 14.
Le dernier que j’avais fait. J’insérais l’objet dans mon magnéto, et la reculais au début.

Voix : Tu n’enregistre pas?
Camille : Non.
Voix : Je ne te crois pas.
Camille : Ne dis rien alors! Je te dis que je n’enregistre pas!
Voix : Très bien…
Camille (voix répugnée) : Veux-tu bien m’expliquer pourquoi tu as eu recours à ce genre de méthode? Je veux dire… tu as toutes les filles à tes pieds!
*Silence…
Camille : Si tu ne veux rien dire, je peux partir alors!
Voix : Non, attends! Je vais tout dire.
Camille : Vite, je n’ai pas tout mon temps, je pars bientôt.
Voix : Très bien. Alors, je crois que c’est justement parce que je peux avoir toutes les filles que j’ai un réel plaisir à prendre celles que je ne peux PAS prendre. Je veux dire, elles n’en sont pas consciente, et ne seraient pas d’accord. C’est totalement excitant.
Camille : Tu es répugnant.
Voix : Si tu m’insultes, je me tais.
Camille : Non, c’est bon.
Voix : Tu as d’autres questions?
Camille : Pourquoi est-ce que tu as fait passer cela sur le dos d’un autre?
Voix : Je savais qu’il s’en sortirait indemne. J’avais bien prévu mon coup. Je ne m’attendais pas à ce que ton idiote de sœur décide de porter plainte.
Camille : Tu fais cela avec tellement de filles! Ne t’attendais-tu pas à ce que l’une d’entre elles ne se décide à porter plainte un jour ou l’autre?
Voix (rire) : Évidemment! Mais comme tu as vu, j’avais une solution à ce genre d’embêtement.
Camille : Un jour ou l’autre, cela te tombera sur le nez.
Voix : J’ai bien cru que ça me tomberait sur le nez, comme tu dis, quand tu es venue fouiner dans nos affaires.
Camille : Si je le pouvais, je te détruirais.
Voix : Je n’en doute pas.
Camille : Mais il ne le veut pas.
Voix : Eh non. De plus, personne n’osera plus me défier. J’ai quasiment pitié de ta sœur. Maintenant, elle est traitée en paria dans toute l’Europe et une partie de l’Amérique.
Camille : Le monde est stupide. Elle est forte, elle s’en remettra. Mais crois bien qu’un jour je t’aurai…(interruption)

Je fermais brusquement le magnéto. J’avais mal au cœur. Je me levais, écœurée. Oui, ma sœur était forte. D’ailleurs, maintenant elle était au dessus de tout cela. Elle ignorait celles qui osaient encore l’insulter dans la rue, ou l’harceler par mail. Je comprend ce qu’elle a vécu. Je l’ai vécu également, à un certain moment.

Il y a deux ans :

- Hey, Camille!
J’étais assise dans le restaurant de l’hôtel dans lequel je logeais, maintenant que la tournée nous emmenait en Italie, quand j’entendis la voix désagréable de Christian Sévigny (voir chapitres précédant)
Je collais un sourire forcé sur mes lèvres et me retournais vers lui. Il s’effaça dès que je vis ce qu’il tenait dans ses mains.
- Certaines personnes ont été plus rapides que moi, se moqua t’il, le ton emplit de dépit.
Il tenait un magasine à potins dans les mains. Une photo de moi, en compagnie de Tom, sortant du restaurant en Allemagne, faisait la page couverture. Je saisis l’objet, et m’en allait, ignorant le journaliste impétueux qui m’appelait. Je m’assis dans le hall d’entrée et ouvrit le magasine. Plusieurs photos de moi et Tom y étaient insérées. L’on voyait clairement mon visage, et il semblait clair que j’avais bu. Et j’avais l’air d’une poule désespérée, accrochée à son cou, un sourire béat au visage. Je ne pus lire l’article, qui était en Italien. Mais je doutais qu’il soit élogieux envers ma personne.
En dehors de l’hôtel, il y avait l’habituelle délégation de fans qui attendaient leurs idoles. Certaines m’aperçurent à travers la vitre, et me pointèrent du doigt en criant. Je me levais et m’en allait le plus rapidement possible, voulant retourner vers ma chambre.
Évidement, le destin étant contre moi, je butais dans Tom, qui m’empêcha d’aller plus loin. Cela faisait trois jours que je l’ignorais.
- Camille, attends, je veux te parler.
Soupirant, je le suivais jusqu’à sa chambre. Je ne pouvais l’éviter plus longtemps.
- Je suis désolé pour l’autre soir, déclama t’il, l’air sincèrement attristé. Je ne suis pas ainsi habituellement. Vraiment, je connais mes limites.
Je me renfrognais.
- Ce n’est pas l’impression que tu m’as donnée.
Le rouge monta aux joues du jeune guitariste.
- J’en suis conscient, s’excusa t’il, mais c’est que… C’est que…
Il soupira et s’assit sur son lit, m’attirant avec lui, sa main dans la mienne.
- C’est que j’avais beaucoup bu, beaucoup trop. De plus… Tu étais si…
Il flatta ma joue, je fronçais les sourcils.
- Si belle, murmura-t-il. Je n’avais jamais désiré quelqu’un ainsi.
Il se pencha vers moi et ses lèvres frôlèrent les miennes. Rien du violent baiser que je lui avais administré quelques jours plus tôt. Mais je me dégageais brusquement.
- De quel droit oses-tu! M’exclamais-je en me levant.
Il sembla surpris.
- Je pensais que…
- Tu ne pensais rien du tout! Ce n’est pas parce que l’autre soir j’étais soule que…
Il se leva à son tour, l’air contrarié.
- Camille, à quel jeu joue tu. J’ai l’impression que tu t’amuses avec moi. Tu flirt, tu flirt, mais dès que je tente quelque chose tu me repousses.
J’ouvris la bouche, mais je fus incapable de répliquer.
- De quoi as-tu peur? Murmura t’il, plus calme.
Il s’approcha de nouveau de moi.
- De toi, soufflais-je, d’un coup.
Et je fis volte face, quittant au plus vite son environnement.
Ce que je pouvais être stupide! Comment réagirait ma sœur en voyant ces photos de moi et Tom. Elle penserait certainement que je passais du bon temps avec lui, et que j’oubliais la raison première qui me poussait à les suivre, coincer ce connard de Georg.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 2nd 2008, 6:02 am

Ohhh!! Ta mis le chapitre!!!
Je l'aime!!! Non j'adore que trop ce que ta écris!!
C'était super bon rien à dire sur sa la comment pouvons-nous décrire la perfection ?? XD
Aller suite vite!!
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 3rd 2008, 2:25 am

J'ai adoré ce chapitre!^^
Je suis encore plus mélangée qu'avant. >< Mais bon, j'aime ça. xD J'ai hâte de tout comprendre!
Suiite. Smile
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 4th 2008, 3:04 am

<3 CEST BONN CEST BON CEST CON CEST BON(l) Smile
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 11th 2008, 1:49 am

Chapitre 10 ; Agir ou réagir ?



Je tournai la tête vers la fenêtre, et poussai un soupire. À quoi ça allait nous mener, tout ça ? Camille savait la vérité, mais elle refusait simplement de l’accepter. Je commençai à me demander sérieusement si ça valait vraiment la peine de continuer de me battre pour lui faire voir mon point de vue, qui lui semblait dingue et nonsense. Il l’était. Mais j’avais mes raisons, évidemment.

- Monsieur Listing, vous avez des visiteurs.
Je détournai le regard vers une petite femme tout de blanc vêtu, qui me sourit gentiment.

Des ? Non … Ne me dites pas que …

- Qui ça ?
Demandais-je, redoutant une réponse. La jeune femme se tassa sur le côté, et laissa entrer deux ou trois personnes. Je les reconnues sur le champ. Bande de vautours ! Je n’avais qu’une envie, leur cracher au visage. Il n’avait rien d’autre à faire que de parcourir tous les hôpitaux de Montréal, eux ? Un frisson d’horreur me parcouru. Je n’avais pas du tout envie de les voir ici. Vraiment pas !

- Vos frères. Elle se remit en route pour disparaître de ma vue, mais je lui lançai ;
- Sortez-les d’ici, je ne veux pas les voir !

Ces derniers se retournèrent vers l’infirmière, et l’un d’eux pris la parole ;
- Allons frérot, nous voulons que te dire un mot ou deux.

Ils s’engouffraient déjà dans la chambre, sortant leurs appareils photos. Saloperie de paparazzis ! Comme si c’était le moment ! Et je me sentais tellement impuissant, là, cloué contre ce lit. Si seulement j’avais pu me lever et leur botter le derrière. Et bien non. Alors je les regardais, et je couvrais mon visage aussi bien que possible.

- Sortez !
- Monsieur Listing, quelle est la raison de votre visite au Canada ?

Les deux autres renchérit ;
- Une collaboration ?
- Une liaison secrète, peut-être ?
- Et cet accident, qu’avez-vous à dire ?

Je fermai les yeux, mettant les mains sur mon visage. Mais quelle honte ! Il me semblait revivre un épisode de ce genre, il y a deux ans.


2 ans plus tôt


- Tu crois que Camille et Tom vont finir ensemble ?
Bill me sourit d’un air narquois, un sourire auquel je ne répondis pas.

Cette femme froide, méchante, et distante à mon égard me plaisait. J’avais l’habitude de défis comme ça, attirer des femmes très réticente dans mon lit, dans ma vie, mais celle-là était la plus pire de toutes. Nous étions dans la suite de l’androgyne, à siroter une bière, sans vraiment trop savoir quoi faire de notre soirée.

- Je ne sais pas. Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
J’attardai un regard sérieux sur l’homme, qui leva les yeux au ciel, comme si fixer le plafond était une manière plus facile de réfléchir.

Nous avions quittés Paris il y a une semaine pour se rendre dans je ne sais plus quelle autre ville Française, et Camille nous avait accompagné. Cette idée ne m’avait même pas effleuré l’esprit ! C’est David, évidemment, qui y avait pensé. « Cette journaliste semble vraiment compétente. Nous pourrions l’engager. Elle publierait des reportages exclusifs sur vous, et nous pourrions avoir une partie des profils. ». Tom a accepté. Pas pour les profils … Pour Camille, c’est clair ! Quant à Gustav, il avait trouvé l’idée intéressante, sans jamais donnée une explication à son point de vue. Bill, lui, prenait pour son frère, comme toujours –ou presque. Pour ma part, je voyais ça comme une occasion de me rapprocher de la jeune femme, même si je redoutais cette intrusion subite dans notre vie ‘privée’. « Je trouve que c’est une très bonne idée. Je vais seulement devoir passer quelques coups de fils. ». La journaliste s’était enfermée dans la salle de bain, et je l’avais entendue s’engueuler avec quelqu’un, mais je ne comprenais que des bribes de conversation, le français n’était pas une langue que je maîtrisais bien, et elle essayait de ne pas se faire entendre.

Les jours suivants avaient été jours de fiestas. Profitants du ‘répit’ auquel nous avions droit, nous avions commencé à sortir dans les bars. Là-bas, je ne buvais que de l’eau. J’étais terrorisé à l’idée d’abuser d’une autre jeune fille, et je ne voulais pas déclencher de nouvelles rumeurs, qui nuiraient au groupe. Camille et Tom, eux, en profitaient au max. Ils buvaient, dansaient, flirtaient. Je mentirais si je disais que je n’étais pas, (et que je ne suis pas) jaloux. Tom l’avait ramené le premier soir, d’accord, mais il aurait pu me laisser la chance d’en profiter un peu au moins …

- Bah, je ne sais pas. T’as vu comment ils s’entendent bien ? Cette histoire pourrait mener à quelque part, j’en suis sûr.

À cet instant, étant certain que la possibilité Camille/Tom, échouerait bientôt, j’avais sourit. Cependant, je ne voulais pas m’aventurer sur ce terrain risqué. J’avais changé de sujet.

- Bill, tu te souviens, dans le bus…
- Me souvenir de quoi ? On parle tellement de trucs !

- Attends, laisse-moi terminer ! Tu te souviens … Quand tu pesnais que c’était toi, qui avait abusé de … de …
J’avais l’impression que si je disais son nom, une malédiction énorme allait me tomber dessus. Honteux, je baissai les yeux et je bue une gorgée de bière.

- Noémie Beauxchamps. Bill marqua un temps d’arrêt. Ses yeux se posèrent un peu partout à travers la suite luxueuse. Oui, je me souviens.
- Qu’est-ce qui t’as fait dire ça ?

- Écoute Georg, c’est vraiment très, très, très compliqué. Et j’ai mal à la tête. Je veux dire, regarde, nous avons vidé toute la caisse de bières, je suis saoul ! J’ai envie d’aller voir Tom. Tu viens avec moi ?

Quelle excuse, ma foi. « Je suis saoul ». Moi aussi, et alors ?

- Oui.

Je me levai, et vacillant à travers la pièce, je me dirigeai vers la chambre du dreadé. Bill me dépassa, et poussa la porte sans cognée. D’un pas décidé, il parcouru le salon et s’arrêta devant la chambre, figé. Je le rattrapai, et je vis sous mes yeux un Tom visiblement éméché, qui tripotait une Camille molle et perdue. Je ravalai ma salive, ne sachant pas trop comment réagir. Après quelques secondes qui me parurent une éternité, le dreadé leva les yeux vers nous, sortit du lit, enfila son pantalon d’une rapidité impressionnante (il devait avoir l ‘habitude de l’enlever et de le remettre, en à peine 5 minutes), et quitta la pièce. Bill marmonna un juron et fit demi-tour à sa poursuite, tandis que je fixais Camille, comme un pauvre écervelé.

- Tu… Tout va bien? Je risquai un œil vers la couverture, remarquant qu’elle était horrifié et honteuse. Elle n’était pas la seule !

Ses yeux plongèrent dans les miens, et elle sembla dix fois plus éveillée qu’il y a 2 minutes. Prête à bondir, comme une lionne enragée.

- Bien sur que oui

Je baissai les yeux. De quel droit venais-je interrompre cet échange pour le moins bizarre entre elle et Tom ? Ils étaient adultes, après tout. Il ne pouvait pas abuser d’elle. Elle était adulte. Oui, elle était adulte. Pas comme Noémie Beauxchamps. Pas comme … Pas comme les autres. Et au moment où je n’en avais pas du tout besoin, elle se décida à empirer mon cas ;

- Contrairement à certains, Tom peut s’interrompre quand il sent qu’il le doit.

Mon regard se planta dans le siens. Un regard qui affichait toute la personne détruite que j’étais. Un regard mis à nue. Aussi nue qu’elle, en ce moment. Je ne comprenais pas pourquoi elle cherchait à me faire autant de mal. Et je ne comprenais doublement pas pourquoi je n’en parlais pas. Je l’avais mérité. C’était sans doute pour ça.

Je m’étais retourné, blessé, et j’avais claqué la porte, me réfugiant dans ma propre suite, abandonnant ma bière dans la suite de Bill, abandonnant tout le monde. Par contre, il me semblait avoir oublié quelque chose. Ce n’est que couché sur mon lit que je réalisai ce que je venais de laisser derrière moi. Le Georg fière et heureux que j’étais.


2 jours après l’incident.

Deux jours. 48 heures, et je ne sais combien de secondes que je me torturais avec ces mots-là. Je n’arrivais plus à m’en débarrasser. J’étais en train de devenir fou, bordel ! Je ne fermais plus l’œil de la nuit, et il me semble que le cauchemar que je vivais depuis le procès semblait avoir empiré. J’y étais pour quelque chose, mais cette Camille Landry me perturbait au plus haut point. J’avais toujours cette satané d’impression qu’elle avait une longueur d’avance. Qu’elle en savait plus que tout le monde. C’était totalement absurde, puisque seul nous quatre arrivions à comprendre ne serait-ce qu’un minimum ce qui se passait, mais cette impression me chicotait tout de même.

Alors, ce soir-là, après que nous soyons tous rentré du concert, je l’avais apostrophé contre le mur de sa chambre d’hôtel, et je l’avais interrogé.

- Pourquoi tu m’en veux autant, Camille ? On ne se connait même pas !
Je la tenais faiblement par une épaule. Étrangement, elle ne cherchait même pas à s’enfuir.

La jeune femme plongea son regard haineux dans le miens. Un nouveau couteau sembla s’implanter dans la page des remords. Je ne parlais pas trop fort, ni trop bas. Juste assez pour que seul nous deux puissions comprendre la discussion.

- Georg ! Je ne te connais pas, c’est vrai, mais tu es un violeur de femmes !
S’il était possible de fermer ses yeux pour se retrouver plonger dans le noir, à cet instant, tout ce que je souhaitais, c’était de me retrouver sourd. De fermer mes oreilles à tous ceux qui crachaient contre moi. Et même, à tous ceux qui me glorifiaient. Je ne méritais rien de ça.

- Camille ! Nom de Dieu ! Si tu me laissais la chance de m’expliquer. Je te pensais intelligente. Si tu es ici, c’est pour te faire du fric avec nos confidences… Mais tu me juges avant de les entendre … C’est injuste ! Tu … Je ne suis pas un saint, c’est vrai … Mais j’ai été jugé non coupable.

Je suis certain d’avoir aperçu des larmes à travers ses yeux. Absolument certain. Toute fois, elle détourna la tête si rapidement, qu’il me sembla avoir halluciné. Elle se défit de mon bras, qui la clouait lâchement contre le mur, et elle me jeta un dernier regard, avant de dire ;

- Mais tu es coupable ! Je l’ai vu, dans ton regard, cette journée-là.
Puis, elle plaqua une main contre sa bouche, comme si elle venait de divulgué le plus gros des secrets, et elle disparue dans sa chambre.

Je ne la retins pas d’avantage. C’était peine perdue, de toute façon. Une vision flou m’envahit un instant. Le jour du procès, je l’avais vu, assise aux côtés d’inconnus. De nouveaux journalistes dans le métier, peut-être. Je ne sais pas. Mais je l’avais vu. J’en suis persuadé maintenant. C’était donc ça, cette impression de longueur d’avance. Je croyais qu’elle n’avait entendu que des ouï-dire de cette histoire, mais elle l’avait suivie en entier, et si ça se trouve, elle avait publié une centaine d’articles à ce sujet-là.

Un quart d’heure plus tard, ne sachant plus trop comment l’amadouer, je m’installai avec mon portable dans ma suite, et je tapai le nom de Camille Landry dans un moteur de recherche. « 20 résultats trouvés ». Je les parcourue, les uns après les autres, sans qu’aucuns ne soient concluants. D’où sortait-elle ? Et si c’était une fan hystérique ? Une fan hystérique me détestant, qui ne veut que Tom. Oui, pourquoi pas, après tout ? Nous en avons vu de tous les genres !


Maintenant ;


Le photographe, se mit à brandir une photo, soudainement. Je lui jetai un regard incrédule, ne saisissant pas trop ce qu’il me montrait, puis, il la fourra sous mon nez.

- Camille Beauxchamps. Lança l’autre, hystérique. Il semblait très fier de son coup. De leurs coups ?

Sur la photo, se trouvait effectivement Camille Beauxchamps, qui poussait la porte de l’hôpital juif pour entrer, sans doute, ou ressortir, je ne sais plus. Je fixai la photo un moment, consterné.

- Si vous ne vous expliquez pas, George.
- Georg ! Hurlais-je entre mes dents.
- Georg, George, peu importe. Si vous ne vous expliquez pas, nous expliquerons l’affaire à notre manière.

L’autre ricana, et reprit la photo des mains du photographe.

- Georg Listing, victime d’un grave accident de la route.

Le troisième, qui n’avait que peu parlé depuis son arrivé, ouvrit enfin la bouche ;

- Le bassiste de Tokio Hotel entretiendrait-il une relation plus que professionnelle avec Camille Beauxchamps ?
Il faisait semblait de rédiger son article. Les autres affichèrent un sourire de fierté.

Je m’écriai;
- Mais c’est absurde, nous ne travaillons même plus avec elle !

Le photographe répliqua du tac au tac ;
- Pourquoi Camille Beauxchamps est-elle au chevet de Georg Listing ? La journaliste et le bassiste, n’ayant plus aucuns contacts depuis plus d’un an, se sont revus. Georg s’est même pointé au Canada dans l’espoir de revoir la jeune femme. Une histoire d’amour passionné ?

Exaspéré, j’hurlai ;
- Mais arrêtez ces foutaises, je vais vous foutre mon poing dans la tronche !

- Georg Listing, rage au volant ?

Je ne savais plus quoi dire. Ils ne se tairaient jamais. Alors je m’enfonçai contre le matelas peu confortable du lit qui ne m’appartenait même pas, et je les laissai m’assaillir de photographies, et de répliques vexantes. À quoi bon tenter de résister, de toute façon ?
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 11th 2008, 3:16 am

Ohh c'est bon!!!
Sa ma pris foulle de temps venir lire mais je peux te dire que j'ai adoré ce chapitre Aly!!
C'était tellement bien écrit j'aime toujours autant l'histoire!
Sarah fait vite une suite j'adore que trop votre fanfic c'est juste vraiment vraiment trop trop BON!!!
Votre talent en écriture na pas de limite et votre imagination n'a pas de fin vous êtes les meilleures!
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 11th 2008, 9:45 pm

OWAH Very Happy

J'ai adoré O_O

Bravo Aly, sérieusement, je suis restée attentive du début à la fin Wink

Désolée pour hier, nous avons eu une panne d'électricité en passant XD

J'suis full inspirée là, j'me met vite à l'écriture du prochain chapitre Very Happy
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 12th 2008, 2:48 am

Ohh oui pour vrai!!!
C'est hot j'ai hâte de lire la suite mouha!! O.O
Aller Écris vite genre tes mieux si non je me fache! XD
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 13th 2008, 3:11 pm

Petit chapitre de rien, vu que je n'avais pas le temps d'en faire un gros gros gros avant les vacances Wink

Chapitre 11: Le tout pour le tout


Découragée, je jetais un regard désespéré sur le bordel qui régnait dans mon petit salon. Les papiers éparpillés, les cassettes, les photos… L’idée de devoir mettre de l’ordre dans ce foutoir m’arracha un long bâillement très peu élégant. Je regrettais à présent d’avoir ressortis ces vieilleries inutiles qui ne m’apportaient évidemment rien de bon. J’étais triste et amère. Il était environ 17h00, et le soleil était couché depuis une demi-heure environs. Une petite tempête de neige faisait rage au-dehors, et le bruit de la ville me donnait la migraine. J’avais promis à Georg de revenir le voir. Mais je n’en avais plus du tout envie. Mon article était presque terminé.

J’en avais deux versions. La première relatait les faits présents. C’est-à-dire, la venue de Georg en Amérique du Nord et l’accident. Un article bien ennuyant, comme tous ceux qui sortiront dans les journaux demain.

La deuxième version, elle, remontait beaucoup plus loin en arrière. Elle avait d’ailleurs un titre tout à fait exaltant, qui retiendrait l’attention du lecteur dès le premier regard :

Georg Listing, le complot médiatique.

Ou quelque chose de semblable. Mais, pour faire court, c’était le genre d’article qui fait finalement le tour des médias et qui est retapé, et retapé, bien que nous sachions qui est sa véritable auteure. L’article qui donnerait un coup de pied dans le c*l de ma carrière!

Je voyais déjà la réaction de Georg pourtant. Ses yeux s’agrandissant, ses joues rougissantes, et son expression faciale exprimant toute sa colère. Bien sur qu’il m’en voudrait. Bien sur qu’il ne voudra plus me parler.

Cela en valait-il la peine?


Deux ans plus tôt : (juste préciser que cela se passe avant le dernier échange entre Tom et Camille dans l’avant dernier chapitre)

Un autre concert. Un autre une heure et demi d’ennui mortel. Il se faisait tard et je devais écrire rapidement l’article relatant ce spectacle. Mes yeux se fermaient d’eux même et c’est totalement amorphe que j’entrais dans ma chambre sans me rendre compte que quelqu’un m’avait suivit.
Je retenais avec grande peine un grand cri, quand Georg me colla contre le mur de ma chambre. Cela me réveilla aussitôt et j’ouvris grand les yeux.
- Pourquoi tu m’en veux autant, Camille ? On ne se connait même pas !
Il ne m’avait pas dit cela de façon menaçante. Il semblait las, un peu triste. Il ne me tenait pas fortement. Ne me sentant pas en danger, je ne tentais pas de lui échapper. Je plantais pourtant mon regard dans le sien, incapable de lui cacher toute la haine que je ressentais pour sa personne.
- Georg, je ne te connais pas, c’est vrai. Mais tu es un violeur de femmes !
Je me mordis les lèvres. Était-ce possible que j’aie laissé s’échapper ces paroles meurtrières? Des paroles que je m’interdisais de dire depuis bien longtemps.
- Camille ! Nom de Dieu ! Si tu me laissais la chance de m’expliquer. Je te pensais intelligente. Si tu es ici, c’est pour te faire du fric avec nos confidences… Mais tu me juges avant de les entendre … C’est injuste ! Tu … Je ne suis pas un saint, c’est vrai … Mais j’ai été jugé non coupable.
Sans que je ne puisse rien faire, trois larmes roulèrent de mes yeux. Je les fit disparaître rapidement. Il ne devait pas voir que je souffrais.
- Mais tu es coupable ! Je l’ai vu, dans ton regard, cette journée-là.
Je plaquais aussitôt ma main sur ma bouche. J’étais d’une stupidité effrayante!
Il fronça les sourcils, puis sans un mot, quitta ma chambre. J’attendis qu’il ait fermé la porte pour pousser un long soupire de soulagement. Il n’était définitivement pas facile d’accomplir mon devoir dans de telles conditions.

Maintenant :

«Mademoiselle Beauxchamps, ouvrez! »
Je regardais ma montre, il était minuit. J’étais couchée depuis une heure. Je m’y étais décidée vers huit heures, j’avais finalement envoyé mon article. J’espérais sincèrement que j’avais fait le bon choix. Mais il m’avait fallut trois heures avant de me résigner à aller me coucher. Je ne comprenais pas, à présent, que l’on cogne à ma porte à une telle heure. Je me levais, le visage bouffi, et prise d’une colère grandissante. J’ouvris la porte, avec l’intention d’engueuler le malencontreux qui osait me déranger dans mon royal sommeil. Mais ma surprise fut immense!
- Christian! Que fais-tu ici?
C’est avec un léger sourire que je laissais entrer mon ami et que je l’entrainais dans le salon.
Ma relation avec Christian Landry avait très mal débutée. Je dois avouer que je ne l’aimais pas du tout. Mais j’avais passé plusieurs mois à apprendre à le connaître, malgré moi. Et de plus, il m’avait accordé un service, il y a longtemps maintenant, que je n’oublierai jamais.
- Mon patron a décidé qu’avec les récents évènements, un voyage en Amérique du nord s’imposait, rigola Christian.
- Alors tu as décidé de venir me tirer du lit à minuit? M’étonnais-je, mi-sérieuse, mi-blagueuse.
- Non, pas du tout. Mais à l’époque tu étais rarement couchée avant deux heures du matin.
Je lui accordais ceci. À l’époque, je ne POUVAIS pas m’endormir avant cette heure.
- Alors tu viens « enquêter » sur Georg, affirmais-je.
Le visage de Christian se ferma.
- J’en suis désolé, je sais qu’il est ton ami. Mais je n’ai pas du tout le choix.
- Je ne t’en veux pas. Tu es arrivé quand?
- Il y a huit heures environ. Je suis allé immédiatement à l’hôpital. Pour être sincère, j’espérais te trouver là-bas.
J’haussais un sourcil.
- À l’hôpital? Tu as pu rentrer?
Christian sembla étonné.
- Oui, étrangement ils ont laissé entrer tous les journalistes. Je plains M. Listing, sérieusement il ne l’a pas eu facile. Si ce n’était pas mon métier, j’aurais été totalement dégoûté.
Je me levais, les yeux grands ouverts.
- Eh merde! Qu’a-t-il dit? Ils ont parlé de moi?
Christian ne répondit pas, honteux.
- RÉPONDS-MOI CHRISTIAN LANDRY!
- D’accord, mais ne te fâche pas, je t’en prie!
Je serrais la bouche, attendant ses explications.
- Ils ne voulaient pas avoir des informations que sur l’accident, évidemment. Je n’ai pas posé vraiment de questions, je n’en ai pas eu besoin. Un journaliste, en particulier, a posé beaucoup de questions sur toi et sur les événements qui ont eus lieu il y a deux ans. Ils ont réussit à savoir que c’était en partie pour toi qu’il était venu. Et étrangement, plusieurs savaient que tu étais la sœur de Noémie Beauxchamps. Donc, il y a eut des fuites, ajouta t’il, l’air désolé. Mais je te jure que je n’ai rien dit!
Je me laissais tomber sur le divan, découragée.
- Je suis tellement stupide!
Christian sembla surpris.
- Pourquoi cela?
Je ne répondis pas. Il me serra contre lui, tentant certainement de me réconforter. Mais je me dégageais immédiatement. J’eus à peine le temps de voir son visage déconfit, avant de quitter l’appartement. Je devais le voir, il avait besoin de moi.

Je devais être là pour lui. Rattraper les fois où je n’ai pas pu l’être il y a deux ans.

Il y a deux ans :

Je venais de quitter la chambre de Tom, détruite (voir l’avant dernier chapitre) quand je tombais sur une personne que je n’avais pas du tout envie de voir à ce présent moment.
- Camille! S’exclama Christian Landry, un grand sourire hypocrite sur les lèvres.
Je fis volte face sans un mot. Mais il me rattrapa par le bras.
- Ne me touche pas! Sifflais-je entre mes dents, la mâchoire serrée.
- Attends, je veux juste te poser quelques questions.
- Je ne veux pas me faire interview, Landry! Je suis une journaliste, pas une star!
- Mais il y a quelque chose entre toi, Tom et Georg, ce qui fait de toi une personne potentiellement interviewable! S’exclama-t-il, avec un clin d’œil.
- Écrit donc dans ton article, qu’il n’y a rien entre qui que ce soit, et que les langues sales devraient ranger leurs commérages dans le fond de leurs garde-robes. Je n’ai RIEN à dire!
Et je m’en allais, furieuse. Ce que je pouvais le détester!

Je détestais cela. Cette impression de perdre le contrôle. De changer la voie que j’avais prévue, de m’éloigner des sentiers battus. Je n’avais rien d’une fille courageuse, je ne demandais qu’une chose, une vie tranquille.
Mais ce soir là, assise à la même table qu’un groupe que je détestais, je me demandais ce qui m’avait prit de m’éloigner autant de ce que j’avais décidé! Un épais silence régnait.
J’étais assise entre Tom et Georg, et je ne pipais mot. Gustav et Bill tentaient tant bien que mal de faire la conversation. Je voyais parfois le dreadé me lancer des regards, mais Georg, tant qu’à lui, gardait ses yeux fixés sur son assiette. Je me sentais vraiment mal à l’aise, et je sentais qu’à présent, si je ne faisais rien, je ne trouverais jamais aucune information passibles d’aider ma sœur.
Sous la table, je saisis la main de Tom, sur un coup de tête. Je devais faire quelque chose!
Je le vis me jeter un regard incrédule, mais je ne changeais rien à mon expression faciale. Je gardais sa main dans la mienne tout le long du diner. Quand nous eûmes terminé, je le vis me suivre jusqu’à ma chambre. C’était gagné. Je l’attendais donc, assise dans mon lit. Quand il entra finalement, je lui accordais un grand sourire.
- Merci d’être venu, murmurais-je.
Je m’approchais de lui, et le serrais dans mes bras. Finalement, je relevais la tête et l’embrassais, timidement. Mais c’était sans compter que c’était Tom! Il ne se gêna pas, et approfondit le baiser.
- Pardonne moi, si j’ai fait quelque chose qui t’ai déplut, dit-il finalement dans le creux de mon oreille.
Je lui souris, d’une façon hypocrite qui me rappela Christian Landry.
- Non, pardonne-MOI. Je n’ai pas été correcte avec toi.
Une expression de bonheur s’imprima sur le visage de Tom.
- Je ferais tout pour toi, Camille.
C’était dans la poche.
- Je veux que tu m’explique tout, Tom. Je veux comprendre tout. Je veux avoir confiance en toi, en tes amis. Après, seulement, j’accepterai d’être à tes cotés.
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 13th 2008, 5:54 pm

J'ADORE!
Votre fic' est tellement bonne sérieux O_O
Je veux une suite, c'est vraiment excellent ^^
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 13th 2008, 6:40 pm

Je suis folle de cette fanfiction! L'histoire est captivante, intriguante et mystérieuse, je ne pouvais relever les yeux de mon écran en la lisant.
J'ai hâte de lire la suite! =D
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All.He.Sun
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 13th 2008, 6:50 pm

Ohnn vous êtes gentilles <3
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MagdaLand
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 13th 2008, 11:52 pm

Ohh que je suis nul j'ai pas pue venir lire la suite plus vite que se soir je me sens mal. O.O
J'ai aimé non ADORÉ!!
J'adore la fic mais sa c'est pas une nouvelle vous le savez.Haha
Aller je veux une suite le plus vite possible!!
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 14th 2008, 8:20 pm

Chapitre 12; Sous cette carapace, il y a moi


2 ans plus tôt
Nous avions reprit la route depuis quelques heures maintenant pour se rendre en Belgique. Notre vie mouvante avait été redéménagé vers ce tourbus, une fois de plus. Les bagages avaient été remit dans le transport, les chambres avaient été payés, les fans nous avaient regardés partir. Rien n’avait changé. Rien ne changeait jamais, si ce n’était qu’une ou deux chansons de la playlist ou l’ordre dans lesquelles on les jouait. Cependant, depuis deux ou trois semaines, quelqu’un était venu chambouler notre routine et nos habitudes. Une journaliste, une amie, une fréquentation … Camille Landry.

La soirée avait été relaxe, et les discussions volaient d’un sujet à l’autre. Nous avions passés un film que nous avions tous vue des dizaines de fois, et dont j’avais déballé la fin de l’histoire à Camille avait même que les bandes sonores du début eut terminés de passer. Elle avait sourit. Peut-être parce que Gustav m’avait hurlé de me taire, en riant. Peut-être parce que Tom la fixait intensément, peut-être parce que Bill avait décidé de se remettre un coup de crayon en plein milieu de l’énigme, ou peut-être juste, simplement, à cause de moi. Cette dernière possibilité me mettait de bonne humeur, bien que je fusse conscient qu’il en soit très peu probable. La jeune femme prenait la main de Tom, ici et là, et jouait avec ses doigts, comme une enfant avec son papa … Ou comme un garçon et sa copine. En fait, nous étions tous distrait par quelqu’un, ou quelque chose. Dans ces moments-là, je me disais que j’aurais bien aimé voir le film de ma vie une dizaine de fois. Pas qu’il soit passionnant, mais parce que ce qui m’arrivait en ce moment n’allait plus m’être étranger. J’avais l’impression de sauter tête première au creux d’un énorme précipice, tout en me demandant si ça allait être de l’eau qui allait adoucir ma chute qui se ferait tout de même énormément douloureuse, ou si j’allais m’écraser comme une mouche sur le sol rocailleux. Dans les deux cas, j’allais avoir extrêmement mal, mais des possibilités s’offraient à moi pour estomper ces blessures. Parce que peu importe ce que je fais, la culpabilité continue de me dévorer, comme un virus en quête de chaire. Peu importe ce que je fais, les cauchemars me hantent toujours, après plus d’un mois. Peu importe ce que je fais, les gens à qui je tiens continuent de me voir comme un violeur, avant d’être une personne à part entière. Peu importe ce que je fais, ce que je dis, je ne suis plus Georg Listing aux yeux des autres…Et à mes propres yeux. Le fait de m’être inconnue à moi-même, je pense que c’est un des sentiments les pires au monde. Ne pas savoir comment les gens te regarderont demain, dans une place publique. L’idole, la proie des médias, le détesté, ou le violeur qui à déçu des centaines de fans. Ignoble. Je suis ignoble.

- Je vais me coucher.
Je n’avais pas l’habitude d’avoir les larmes aux yeux. En fait, ça ne m’arrivait jamais. La journée du verdict, mes yeux étaient secs comme le désert, à la mort de mes grands-parents, il en était de même. Laisser les larmes t’envahir, ne signifiait rien pour moi. Du moins, ce n’était qu’un moyen d’attirer l’attention. Et je n’en voulais plus, d’attention. Ce soir pourtant, j’avais senti une larme sur le bord de dévalé la pente qu’est ma joue. Pour la première fois depuis une dizaine d’année. Je suis sensible, évidemment. Mais pas avec les yeux. Avec le cœur. Le cœur, et la mémoire.

Je me suis donc levé, et je me suis frayé un chemin entre un Gustav souriant discutant avec une Camille désintéressé, et j’avais passé au final près de Tom, qui fixait Bill dans les yeux. Bill, qui avait la tête ailleurs. Et moi qui pensais que tout ça c’était replacé ! Eh bien non … Il faut croire que l’androgyne n’arrivait pas à se débarrasser de ses pensées bizarres, lui aussi.

Je refermai doucement la porte, et j’enlevai mon t-shirt et mes pantalons, avant de me glisser sous les couvertures. Je savais bien que le sommeil n’allait me gagner que quelques heures plus tard, mais j’avais besoin de m’éloigner de la réalité. Si je n’étais pas aussi fidèle envers tout le monde, je pense que je me serais enlevé la vie. Oui, j’en étais rendu à ce point. Je n’avais plus de force.

Couché, fixant le plafond, je laissai les larmes coulés, sans en avoir honte, ni même me demander pourquoi je ne faisais rien pour les calmer.

- Georg …
J’ignorai la voix qui était l’autre côté de la porte, en espérant que peu importe qui c’était, elle allait croire que je dormais. Ce ne fut pas le cas. La seule femme du tourbus ouvrit la porte, et me jeta un regard intrigué.

- Tu… Tu pleures ?
Elle semblait s’être soudainement adoucie. Camille referma la porte derrière elle et vint s’assoir sur mon lit.

- Non. Je me redressai, et je la regardai, gêné. J’étais à moitié nu. Elle ne me redoutait pourtant pas. Elle ne m’avait jamais redouté, de toute façon. Elle était beaucoup plus forte que moi !

- Écoute je … je voulais te parler. Te laisser la chance de t’expliquer. La jeune femme baissa la tête. J’avais le sentiment qu’elle souhaitait réparer le mal qu’elle avait fait. Qu’elle m’avait fait. Mais pourquoi ?

- M’expliquer ? Camille … Tu me juges sans bon sens depuis ton arrivé ici. Je fais tout pour être passablement correct avec toi ! Je fais, devant les autres, comme si je m’entendais super bien. Je te trouve intelligente, drôle et même … très … jolie. Et … Et toi, tu me vannes, tu m’insultes, tu me blesse !
J’avais dit cette dernière phrase avec tellement de ressentiment. Ma voix tremblotait, mais je ne me demandai même pas si je devais continuer de lui dire tout ça. Car je savais la réponse.

- Camille … Que veux-tu que je t’explique ? Parce qu’au fond, je me dis que peu importe ce que je fasse, ce que je dis, tu me verras toujours comme un être ignoble. Mais je ne suis pas un bassiste. Ni un violeur. Je suis … moi. Oui, voilà. Je suis moi.
Je n’avais jamais rien pensé de ça, jusqu’à maintenant. Je m’étais toujours vu comme celui que les gens voyaient. Mais moi, quel regard m’accordais-je ? Qui étais-je, à mes propres yeux ?

J’aurais pu lui dire que je n’avais rien trouvé à son sujet, sur le web, qui regorge pourtant de ressources incroyables. J’aurais pu lui dire qu’elle n’était sans doute pas celle que je croyais, que nous croyions, mais ça aurait été déplacé, et si elle me laissait ma chance, j’allais lui laisser la sienne. J’aime la justice.

Je vis la main de la journaliste se levé, et se reposer sur le drap, pour finalement se relever avec hésitation, et se poser sur la mienne. Elle soupira doucement, puis ses yeux se plongèrent dans les miens. Je ne sais pas qu’est-ce qui l’avait fait pousser à changer sa manière d’agir avec moi, mais ce devait être quelqu’un, ou quelque chose à qui elle tenait énormément. Tom, peut-être. Son regard noisette trouva mes deux billes argentés. Elle s’était mise à nue. Elle acceptait de me dévoilé un tout petit peu la vraie personne qu’elle était. Du moins, je crois. Elle avait vraiment l’air désolée, et sincère. L’était-elle vraiment ? Ça, je ne le sais pas. Mais un changement avait opéré, ça, c’était sûr.

- Georg … Je sais que tu déteste en parler. Vraiment… Et je te promets de ne rien publier de tout ça… Parce que si je te le demande, c’est pour moi. Pour te comprendre un peu plus.
Sa main se referma contre la mienne.

Je ravalai. Allais-je tout lui dire ? Lui raconter ma version des faits ? Ce que moi, j’avais vu, ce que moi, je me rappelais ? Allais-je dévoilé ce qui se trouvait sous mon mal de vivre ?


Présent

- Je ne sais pas vous, les gars, mais moi, j’ai l’impression que Camille et lui en savent beaucoup plus sur le viol, que ce qui a été divulgué dans les médias, et devant le tribunal.
Le photographe et l’autre journaliste hochèrent la tête.

- Je suis entièrement d’accord. Après tout, cette salope était la sœur de Noémie.
S’en était trop. Qu’on m’insulte, j’étais capable d’en prendre, mais qu’on insulte la femme de ma vie, JAMAIS ! Je sentis le volcan en moi exploser, et faire un ravage incroyable …et je me suis levé d’un bond. Évidemment, je m’écroulai sur le sol, emmêlé dans les fils, mais je les retirai de sur mon corps bien rapidement.

Tout en reculant vers la porte, le photographe prenait des photos sans arrêts, m’aveuglant au passage avec le flash. Ils riaient tous.

Rira bien qui rira le dernier.


Il y a plus de 6 mois ;

Chère Camille,

Je ne te remettrai jamais cette lettre, et j’en suis conscient. Je pense que si je l’écris, et que si je l’adresse en ton nom, c’est pour avoir l’impression que tu comprendras. Que tu me comprends. Oh, ne t’en fais pas. Je sais que ce n’est pas le cas. Dès l’instant où tu as su la vérité. Où moi je l’ai su, ça été la fin. Notre fin. Ça aurait pu être tout aussi bien celle de Tokio Hotel, c’est vrai. Mais ça n’a pas été comme ça. Je veux que tu saches que si j’ai décidé de prendre le blâme sur mes épaules, c’est parce que j’estime que c’était mieux comme ça. Des vies détruites, des carrières détruites, des idéaux détruits. Je ne voulais pas ça. Et lui non plus. Je sais que tu penses que j’ai pris cette décision sur un coup de tête. Mais ce n’est pas le cas. Il est vrai que je suis impulsif, je ne le nie pas, et je ne l’ai jamais nié, mais je suis aussi réfléchit. J’ai comprit que si la nouvelle était publique, ça n’aurait pas été seulement la fin du groupe, mais aussi la mienne.

Tu vas trouver ça ironique, mais grâce à toi, j’ai appris à enlever cette culpabilité. Oh, pas totalement, c’est sûr, mais en grande partie. Je ne me sens pas coupable d’avoir fait ce choix. La seule chose qui me hante encore, et qui me hantera toujours, c’est ta sœur. Noémie. J’ai abusé d’elle de toutes les façons qu’il soit possible d’abuser d’une jeune femme comme elle. Elle est très courageuse. Un peu comme sa grande sœur. Comme toi, Camille.

Ce qui me tue, c’est que tu ne m’adresses plus la parole. Je lis toujours tes articles, et je me torture avec ça. C’est inutile, je sais, mais tu me manques. Et de savoir qu’un jour tes doigts ont tapés tel ou tel texte, ça me donne l’impression que tu existes toujours, à l’autre bout de la planète. Au Canada. Et ce qui me ronge, aussi, c’est le fait que tu ne comprennes pas. Que tu ne veux pas comprendre. T’es-tu déjà mis à ma place ? Toi aussi, au fond, tu as eu une double identité. Celle de la journaliste parfaite, gentille attentionné, qui a eu du temps pour Georg, et du temps pour Tom. Celle de l’amie. Mais aussi cette personne cachée, que tu as toujours été. La sœur de Noémie. Tu as fait ça par loyauté. Il en est de même pour moi.

Peut-être qu’au fond, je suis un bon gars. Un gars qui a pensé aux autres avant de penser à lui, un gars qui n’a quasiment aucune estime de lui, un gars, qui a tenté de prendre la meilleure décision qu’il soit possible de prendre dans les circonstances. J’ai échoué sur toute la ligne.

Je suis tombé amoureux dès l’instant où je t’ai vue. Je ne pouvais pas me douter que ma vie allait ensuite s’en retrouver chambouler, mais en même temps, ça à valu la peine. Ça à valu la peine que tu viennes fouiner dans nos vies, dans nos affaires. Parce que je t’ai rencontré. Ce qui n’a pas valu la peine, c’est le viol. Et c’est tout. Tu m’as détruit Camille, vraiment. Mais je ne regrette pas. Je ne suis pas sado, ne t’en fais pas. Mais toutes les douleurs du monde (mis à part le viol), n’égaleront jamais au bonheur que j’ai ressentit lorsqu’enfin j’ai pu être à tes côtés.

Je sais que quand je glisserai la lettre dans l’enveloppe, et que je la lècherai, et la timbrai, tout en inscrivant ton adresse, pour me donner l’impression que j’ai vraiment pensé à te l’envoyer, milles et unes autres choses me reviendront en tête, et que la torture recommencera. Mais je me dois de le faire.

Saches que je t’aime, et que je t’aimerai toujours.

XXX
Georg M.H.L, l’humain.
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MagdaLand
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 14th 2008, 8:42 pm

Osprit que c'Est bon!!
J'aode le chapitre Aly!!
J'aime tellement la fic c'est fou comme à chaque fois que je vais voir mes messages c'est le premier que je viens voir dans l'espoir de trouvé une suite.
Ohh c'était super j'ai hâte d'avoir une suite!
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 14th 2008, 8:47 pm

C'est tellement beau! O_O
Je me pose tellement de questions en lisant cette fic'
que je ne peux pas me lasser de vouloir lire la suite encore et encore.
Bravo, j'adore, comme toujours <3
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Lebenforever
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 16th 2008, 1:29 am

Chapitre 13: Incertitude

Présent
Il me semblait que ces derniers temps, je me retrouvais très souvent à l’extérieur, marchant pour m’empêcher de laisser les larmes s’échapper malgré moi de mes yeux. À présent, pourquoi, cette balade n’avait rien d’agréable. Il neigeait énormément, et j’étais congelée de la tête aux pieds. Stupide comme j’étais, j’avais oublié mon portefeuille. Donc, j’étais dans l’obligation de me rendre à pied à l’hôpital. Cela signifiait au moins une bonne heure de marche. Je croisais peu de passants. Tous étaient dans leurs lits, bien au chaud. Il était tout de même passé minuit.

Ma main, machinalement, serrait un morceau de papier dans ma poche de manteau. Un morceau de papier rendu presque illisible, après avoir été relu et relu, puis oublié dans ce vêtement. Je l’avais toujours sur moi. Et ce depuis 6 mois au moins. Je me surpris à réfléchir à cette lettre. Je n’y avais jamais répondu. Aurais-je dut? Je crois que je n’étais pas prête. Le suis-je plus à présent?

Mon ventre se crispa à l’idée que, le lendemain, allait être publié mon article sur Georg. Combien de temps cela prendrait-il avant qu’il ait mon journal en main? Certainement pas très longtemps. Je savais bien qu’il lisait toujours mes articles.
Pourtant, je ne regrettais pas mon choix. C’était le seul moyen que je possédais pour mettre fin à cette sordide histoire.

Un itinérant m’interrompit soudainement dans ma marche et dans mes pensées. Le pauvre semblait frigorifié et malade.
- Mademoiselle, je vous en prie. Un peu d’argent pour un café!
Et puis quoi encore? Pour qui me prenait-il? Comme si je ne savais pas qu’il allait tout dépenser en alcool ou en drogue?
Pourtant, il me faisait pitié. Pourrais-je, pour UNE FOIS dans ma vie, accomplir un geste gratuit, aider sans rien vouloir en retour? J’adressais un sourire à l’homme.
- Venez avec moi, je vous offre un café.
L’homme sembla totalement surpris. Il hésita un peu, mais ses doigts étaient couverts d’engelures et son nez était bleu. Il me suivit dans un « Tim Horton », mon café préféré. Et le seul encore ouvert à cette heure. Il était désert, et la jeune fille derrière le comptoir adressa à mon compagnon un regard dégouté.
- Deux grands cafés et deux sandwichs au jambon, demandais-je.
Après avoir été servie, je me dirigeais vers le fond du magasin. Le pauvre homme dévora son sandwich en moins de deux minutes. Je laissais mes pensées vagabonder, hantée par des remords. Peu à peu, mon esprit quitta le présent…

Deux ans plus tôt

Tom semblait mal à l’aise, en face de moi. Je voyais que ça le démangeais de me répondre, il me voulait et c’était évident. En même temps, j’avais bien l’impression qu’il voulait protéger quelqu'un. Était-ce enfin mon jour de chance?
- Camille… même si je te le disais, tu ne me croirais pas.
Je fronçais les sourcils. Il n’avait qu’à dire que Georg était coupable, je le croirais sans hésiter!
- Je ne sais pas ce qui est arrivé à Noémie Beauxchamps ce soir là. On a certainement mit la pilule du viol dans son verre. Ce que je peux te dire… c’est que Georg n’est pas coupable. TU DOIS me croire. Cette incertitude qui règne en toi forge un mur entre nous deux. Tu voulais la vérité? La voilà! Nous n’avons rien à voir avec cette histoire, du moins de proche.
Une déception immense m’envahit. Soi il mentait merveilleusement bien, soi il n’en savait pas plus que moi et s’était fait berné de la même façon que les médias et le juge. Je laissais s’échapper un long soupire.
- J’ai de la difficulté à croire que vous ne savez rien de tout cela. Si tu sais quelque chose, Tom, tu dois me le dire. C’est très important.
Une expression de méfiance s’imprima automatiquement sur son visage, et je sus que j’étais allée trop loin.
- Pourquoi y tiens-tu tant?
Je ne répondis rien, craignant de m’enfoncer encore plus dans la merde en racontant n’importe quoi.
- Serais-tu venue ici que pour cela, Camille Landry? Vouloir mettre au clair une histoire qui l’est déjà pour te faire un max de fric sur notre dos?
Et voilà que ça revenait sur le tapis.
- Je ne suis pas ici pour faire un max de fric, comme tu le dis, mais pour suivre votre tournée. Cette histoire est un détail que je souhaite éclaircir pour moi, pas pour le public. Ne t’en fais pas.
Dans mon dos, je croisais subtilement les doigts. Son visage s’éclaira de nouveau avec un grand sourire. Il devait être très stupide, ou totalement amoureux!
- Alors, maintenant tu es éclairée? Tu n’as pas à t’en faire, nous n’avons rien à voir avec cela!
Je lui souris et l’embrassais. Je ne le saurai pas ce soir. Mais il était évident que je devais me rapprocher de l’autre enfoiré pour avoir plus d’information. Selon moi, c’était dans la poche. J’avais bien vu ses regards, qu’il voulait subtiles. Demain, je commencerai une nouvelle tactique!

Présent :

Bien vite, la table fut vide de toute substance digestible. L’homme semblait repus et heureux.
- Merci, M’dame, je n’oublierai jamais cela.
Je revenais sur terre et lui adressais un nouveau sourire.
- De rien. Il faut bien aider son prochain de temps en temps.
Et nous nous quittâmes. Qui sait, peut-être le reverrais-je, lors d’une nouvelle marche? Donc, m’étant réchauffée, et ayant mangé, je repris ma route de plus belle, sous une neige douce et froide. Je voyais à peine le stade, j’évoluais dans un monde blanc comme un mouton! Mais je n’étais pas effrayée. J’avais un but. Et je l’atteindrai.

J’imaginais Georg à cet instant, dormant paisiblement dans sa chambre d’hôpital, débarrassé des journalistes impromptus, et attendant avec impatience mon arrivée. Je m’en voulais, et j’espérais qu’il ne m’en veuille pas trop. Je n’avais qu’une idée en tête, le rejoindre et le serrer dans mes bras.

Il y a deux ans :

Une fois de plus, je passais la soirée dans le tour bus en compagnie des 4 gars les plus populaires de la France. J’étais assise contre Tom, et je jouais avec sa main, sentant grandir en moi des sentiments que je me refusais de ressentir. Je ne prêtais pas vraiment attention au film, plutôt ennuyant. Je l’observais, à son insu, cherchant le moyen de lui échapper. Mais je ne pouvais me cacher que lorsque je le voyais, mon cœur faisait un bond immense dans mon corps, et que j’attendais toujours avec impatience le soir, pour aller les rejoindre.
J’avais reçut un e-mail complètement paniqué de ma sœur le matin même. Elle avait finalement vu les photos de moi et Tom. Évidemment, je lui avais menti. Je lui avais dit que je jouais un jeu, dans le but de lui faire avouer toute l’histoire. Il y avait une part de vérité là dedans. Mais une toute petite.

Je jetais un coup d’œil à Georg. Il semblait épuisé et pas vraiment dans son assiette. Lui, qui d’habitude tentait tous les soirs d’entamer une conversation avec moi, ne m’avait qu’à peine adressé la parole. Bien vite il se leva et annonça qu’il allait se coucher.
Je vis au passage, qu’il avait les larmes aux yeux. Les trois autres avaient également remarqué car ils échangèrent un regard éloquent. Je me levais donc.
- J’ai repensé à notre discussion, murmurais-je à Tom, je dois discuter avec Georg.
Mon « petit ami » m’adressa un regard inquiet, mais je le rassurais d’un baiser.

Et je me plaçais devant le minuscule placard de Georg, que les autres osaient appeler chambre.
- Georg, dis-je d’un ton ferme.
Il n’y eut pas de réponse, ce qui eut tôt fait de me surprendre. Je n’hésitais pas et entrait sans demander la permission. Mon regard avisa aussitôt qu’il était presque à poil sous sa couverture. Et je vis qu’une larme coulait le long de sa joue, ce qui me troubla.
- Tu… tu pleures?
Il ne répondit toujours pas. Je me dirigeais vers son lit et m’assit à coté de lui. Il se redressa aussitôt, dévoilant ce que je redoutais, il était torse nu.
- Non, dit-il, voulant certainement que je quitte la pièce.
Mais il ne me connaissait pas bien. Maintenant que j’étais dedans, il n’était pas question que je sorte avant d’avoir eut des réponses.
- Écoute je … je voulais te parler. Te laisser la chance de t’expliquer, dis-je, jouant le jeu parfait d’une jeune femme repentante.
- M’expliquer ? Camille … Tu me juges sans bon sens depuis ton arrivé ici. Je fais tout pour être passablement correct avec toi ! Je fais, devant les autres, comme si je m’entendais super bien. Je te trouve intelligente, drôle et même … très … jolie. Et … Et toi, tu me vannes, tu m’insultes, tu me blesse !
Je fus surprise par sa « révolte ». Je ne m’y attendais pas. Il semblait réellement blessé par tout ce que je lui avais dit depuis mon arrivée.
- Camille … Que veux-tu que je t’explique ? Parce qu’au fond, je me dis que peu importe ce que je fasse, ce que je dis, tu me verras toujours comme un être ignoble. Mais je ne suis pas un bassiste. Ni un violeur. Je suis … moi. Oui, voilà. Je suis moi.
Cela acheva de briser mes remparts. Il avait quelque chose à dire. Il voulait défendre son parti? Je lui en donnais la chance!
- Georg … Je sais que tu déteste en parler. Vraiment… Et je te promets de ne rien publier de tout ça… Parce que si je te le demande, c’est pour moi. Pour te comprendre un peu plus.
Je refermais ma main sur la sienne, sentant toute sa détresse en ce moment précis.
Et je me détestais. Comment pouvais-je ressentir de la compassion envers un être aussi ignoble? Je fermais mes yeux, et avec chance il ne put voir mon expression faciale dans l’obscurité. Je sentais qu’il hésitait.
- Je crois bien que j’ai tout dit, souffla t’il finalement. Je ne veux pas gaspiller ma salive pour une personne qui me jugera sans me donner de chance.
Je sentais une pointe de haine dans ses paroles, qui me firent mal malgré moi. J’ouvris la bouche, soufflée.
- Je… commençais-je.
- Ne gaspille pas la tienne non plus!
Il semblait clair qu’il fallait que je parte. Que je le laisse en paix. Mais au contraire, je n’avais qu’une envie, à présent, resté. Je le fixais dans les yeux, cherchant désespérément une once de mensonge dans son regard, mais il semblait tellement sincère! Pendant qu’il parlait, sa main avait quitté la mienne, mais à présent je ne cherchais qu’une chose la saisir à nouveau. Je la pris et la mit contre mon cœur, les larmes aux yeux. J’avais été stupide, je le sentais à présent. Lui, me fixait catastrophé. Il semblait ne pas comprendre ce qui me prenait.
Je posais ma deuxième main sur son torse, et je me mordis la langue. Je ne devais pas pleurer!
- Pardonne-moi, murmurais-je, sanglotant.
Je me levais. Mais il ne lâcha pas ma main. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, j’avais franchement peur. Pourquoi ressentais-je du remord face à mes paroles? J’étais en droit de les prononcer après ce qu’il avait fait à ma sœur.
Ou pas.
Je ne comprenais pas très bien les évènements de cette fatidique soirée. Et si j’avais eu tort?
Malgré tout, je repris brusquement ma main, et je sortis de la chambre. J’essuyais rapidement mes larmes, et je rejoignis Tom, l’air le plus naturel possible.

Présent :

Après un moment, l’hôpital m’apparut. Avec bonheur, j’accélérais ma marche, voyant enfin de la lumière au bout du tunnel. En moins de 15 minutes, j’entrais dans le bâtiment. Aussitôt, l’on vint vers moi.
- Madame, que voulez vous?
Je fronçais les sourcils.
- Je veux voir Georg Listing.
- Ah non!
Surprise, je regardais l’homme face à moi.
- C’est mon ami, je veux le voir.
- Je l’ai entendue celle là! Mais c’est ASSEZ! N’avez-vous pas honte? Vous et vos amis avez réussit à faire chuter un état que nous avons maintenu avec beaucoup de travail!
J’ouvris grand les yeux.
- Monsieur, je ne comprends pas! Je ne viens pas ici en tant que journaliste! Je suis Camille Beauxchamps, j’ai passé deux jours à son chevet.
Son visage s’éclaira.
- Ah, dans ce cas ça change tout, suivez-moi.
Finalement, il m’emmena dans une chambre différente de celle où je l’avais quitté.
- Nous l’avons transféré par mesure de sécurité, m’expliqua t’il.
Je vis finalement Georg, couché, empêtré dans une multitude de fils. Il semblait dormir.
- Je vous laisse, me dit le médecin, avant de quitter la pièce.
Je m’assis à son chevet et posait tendrement une main sur ses cheveux.
Ses yeux s’ouvrirent immédiatement. Il sembla chercher où il se trouvait, puis finalement son regard se posa sur moi.

Son regard me pétrifia.
Il me fit peur, me déstabilisa.
Dans ses yeux, je vis quelque chose que je n’avais jamais aperçu chez lui avant.
Je retirais ma main, comme brûlée.
Je devenais folle! Était-ce possible que Georg Listing me regarde avec haine?


Dernière édition par Lebenforever le Décembre 16th 2008, 8:53 pm, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 16th 2008, 3:22 am

Est-ce que je peux noter quelques faits bizarres ?

Elle n'a pas de porte feuille mais paie un café a un itinérant
Et Tom sait que Camille est la soeur de Noémie ? (Au début du premier flashback)

Sinon c'est PARFAIT !

J'adore quand tu fais des suites, ohn petite bête es-tu XD
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MagdaLand
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 16th 2008, 3:42 am

J'avais aussi remarquer l'affaire de l'étinérant mais de sa soeur pas vraiment. XD
En tout cas j'ai tellement aimé!!! O.O
C'était super bon sérieux WOW!!!
Pas de mots Aly met vite une suite!
Hey vous postez souvent ein vous?!!!
C'est hot j'aime sa!! XD
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Sarounee
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 EmptyDécembre 16th 2008, 4:11 am

Wow wow wow!
J'adore toujours autant Very Happy
Je veux lire la suite<3
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MessageSujet: Re: [Fanfiction] Ich bin nich' ich   [Fanfiction] Ich bin nich' ich - Page 4 Empty

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