[Fan-Fiction| Vu par Georg] Célèbre mais humain

Les fans souhaitent de tout coeur etre VIP,alors que les femmes refusent d'être VIP avec moi.


Le voyage c’est bien passé. Notre motel est prit, notre salle est prête, nous sommes prêt. Dans quelques minutes de remarquables fans et quelques journalistes feront leurs entrées. On les appelle, les « Vip » ou encore « Les backstages ». Pas besoin de vous faire un dessin ! Gagnants de concours, contacté par nos agents de presses ou encore, ils connaissent des contacts dans le métier.

Je prends une dernière gorgée d’eau et je suis les gars qui s’apprêtent à entrer dans la salle pour les VIP. On sort de la loge, on se dirige le long d’un couloir en suivant nos gardes du corps et on arrive enfin dans une grande salle où une vingtaine de personnes exclusives sont rassemblées. Tom & Bill s’occupent de répondre aux journalistes tandis que moi je discute avec les fans. Les jumeaux viennent nous rejoindre quelques minutes plus tard, Gustav est avec eux et nous pouvons enfin commencer « officiellement » à rencontrer les VIP.

À part un ou deux journalistes, ce sont tous des filles. Certaines sont magnifiques, d’autres sont à désirer, mais chacune à son charme. On leurs demandes leurs prénoms, on leurs signes des trucs, on répond à quelques questions, on leurs adresses des sourires, puis vint les photos. Ça se passe rapidement. Une demi-heure plus tard elles sont déjà toutes parties, puis, une femme, aux cheveux noirs entra dans la salle, alors que nous nous apprêtions à retourner dans notre loge.

« Flora Sanchez, fille de Mauro Sanchez. »

Flora. J’étais certain de l’avoir déjà vu. C’est vrai que tout ça c’était passé depuis presque 3 mois, mais son prénom m’était resté. Comment l’oublier d’ailleurs ? La jeune dame nous serra la main, à tous, puis posa un document sur la table.

« J’ai un contrat à faire signer, vous l’apportez à David & il n’aura qu’à signer avec ses collaborateurs. »

« Et nous la dedans ? »
S’exclama Gustav, quasiment vexé.

« Voyons les gars, vous savez comment ça fonctionne, vous avez le droit de dire votre opinion, mais si elle ne plait à personnes, ce sont les administrateurs de votre carrière qui s’en chargent. »

Flora était très professionnelle, elle avait un parlé allemand impeccable et elle était très chic. Ses cheveux noirs lui tombaient sur les épaules et ses yeux bleus avaient certainement été maquillés par un professionnel, de plus, elle avait ses lunettes sur le bout du nez. Bill s’approcha du porte-document et ouvrit celui-ci en lisant à haute voix quelques passages. Je n’ai pas les mots exacts mais en gros, ça disait que Mauro et sa compagnie de disque voulaient avoir une collaboration avec nous, Tokio Hotel. Que l’équipe de Mauro s’engageait à produire une nouvelle chanson et que ce serait un duo Bill/Flora. Personnes dans le groupe n’avaient entendu parler de Flora en tant que chanteuse, d’ailleurs, avait-elle déjà chanté ? Les 3 autres gars et moi se fixions à tour de rôle. Ça allait rapporter gros ce contrat, autant à David qu’à nous, même si nous voulions rester dans nos principes.

« Ah et Tom, on va devoir discuté, je te rappelle. Au revoir les gars, merci. »
Elle nous envoya un bisou soufflé et elle disparue derrière l’embrasure de la porte.

« Merde merde merde.»
S’écria Bill en mettant son poing sur la table où nous étions tous assis.

Nous savions tous que les gardes du corps avaient été présent de cet approche, et que David ne devait pas être très loin, mais pour l’instant nous n’avions pas envie de leur donner ce document, nous hésitions.

« Tu l’as dis, elle suçait tellement bien, dommage de voir où ça a mené. »

Personne n’avait envie de rire, tous roulèrent des yeux, je me retournai vers Tom puis ajouta :

« Sucer quoi ? Ton pouce ? Parce que si non je ne vois pas. »

Tous éclatèrent de rire.

« Jaloux, t’aimerais bien avoir les plus belles femmes dans ton lit toi aussi hein ? »
Sourire moqueur de la part de ce cher Kaulitz vantard.

« J’en ai déviergé une, essaie de battre ça. –Je marquai une pause -- En plus, elle m’a fait jouir beaucoup plus longtemps que toi. J’entends tout de dans ta chambre, tu sais ? »
Nouveaux éclats de rires

« Ta gueule, tu parles d’Ann ? AHAH, idiot. Elle m’a donné son numéro. »

« Eh oui, tellement. »
Dis-je, sarcastiquement.

« Je peux te le montrer si tu veux. Sauf que tu ne dois même pas l’avoir toi-même alors … »
Tom sourit.

Connard. Il arrivait toujours à me coincer. Comment il avait fait cette fois ? J’en sais rien. Je me tu et je partis tout sourire vers ma loge, alors qu’en fait je bouillais de jalousie.

Canal D - Découverte.


Comment il avait eu son numéro. Ça me paraissait impossible. Tom Kaulitz m’avait-il encore mentit ? Ça ne m’aurait même pas surpris. Putain que je suis naïf, je crois tout. Je suis un idiot. Merde. En plus je suis beaucoup trop sentimentale, on croirait presque c’est moi la femme dans le groupe ! Un peu plus et je deviens pire que Bill. Gustav lui, est imperçable. Il ne dit jamais rien. Il n’exprime jamais ses sentiments positifs, et il n’exprime jamais sa peine non plus. Le seul sentiment où il s’en tire, c’est la colère. Gustav est un homme étrange, je n’ai jamais réussis à le comprendre entièrement. J’ai toujours l’impression que sa façon d’agir est sa façon de se protéger contre un quel conque danger, mais j’ignore lequel. Puis, je n’ai pas à aller lui demander. Ce n’est pas le genre de truc dont on discute entre hommes. Même Bill n’oserait pas … Enfin je crois. Quant à Tom, lui, il est spécial, c’est une exception. C’est le genre de mec qui a honte d’avoir des sentiments, bon d’accord, un gars n’a pas à pleurer ou peu importe, mais il ne faut quand même pas en abuser. Tom vire tout en comédie, Tom EST une comédie. Comme si c’était son moyen de s’en tirer. Nous sommes tellement différents, nous, les quatre garçons de Tokio Hotel, mais en même temps, nous nous rejoignons tellement. Notre amitié est spéciale, notre amitié est unique… Mon Dieu, je suis presque quétaine.

Après mon vulgaire élan de jalousie, j’étais parti dans notre loge. Quelques instants plus tard nous nous sommes retrouver sur scène, un bon concert, comme toujours. Quelques filles un peu trop énervées à mon goût, mais ça allait. Nous sommes désormais chacun dans notre chambre d’hôtel, à Berlin. J’ai pris ma douche, les gars aussi je suppose. Ils ont chacun leurs chambres, eux aussi. Je suis étendu sur mon lit, foutant rien de particulier. Quelqu’un pousse la porte de ma chambre, ou plutôt de ma suite, et y entre. Tom va s’assoir sur un sofa, c’était lui.

« Georg, je l’ai appelée. »
Il eut un large sourire. Idiot.

« Cool. Tu as un rendez-vous avec elle ? »
J’eu un large sourire, à mon tour. Je savais qu’il aurait réussit son coup s’il voyait à quel point il m’énervait.

« Peut-être bien. »

« Hey mais dit moi, c’est quand qu’elle t’a donnée son numéro ? »
Dis-je, curieux.

« Elle l’a glissée dans le sac de mon paquet de clopes. Je suis irresistible. »
Tom éclata de rire, puis ce dernier ajouta :

« Mais dis-moi, tu l’aimes ? »

« Euh… Non, je peux pas me permettre ça de toute façon. Je ne la connais presque pas. C’est une histoire d’un soir. »

« Tu as hésité, tu l’aimes. Georg est amoureux. Ahahah. »
Il se leva et vint me donner un coup de poing, il sortit à nouveau de ma suite et disparu.

Il avait tord. Je n’aimais pas Ann. Elle était sympathique, je la voyais comme une bonne amie, mais sans plus. C’est claire que j’étais jaloux, mais c’était une jalousie possessive, j’aimais bien l’impression d’avoir quelque chose que les autres ne possédaient pas.

Je n’arrivais plus à trouver un truc à faire. Pourquoi ne pas aller discuter avec Gustav ? Je me levai et me dirigeais vers sa suite. Il m’ouvrit la porte, il était torse nu. Il avait un visage blême et il avait ses lunettes. Il n’allait pas bien, je le voyais entièrement.

« Hey. Ça va ? »
Je m’incrustai alors dans sa suite et je sautai sur le sofa.

« Ça fait 10 ans. Ça a fait 10 ans hier, dire que mes parents ont dû me le rappeler … »
Gustav me fixa un instant, ses yeux exprimant toute la nostalgie du monde. Il se dirigea vers un fauteuil et s’assit dedans.

« De quoi tu parles ? »
Il m’avait perdu. Je ne saisissais plus rien.