[Fan-Fiction| Vu par Georg] Célèbre mais humain

Pas besoin de frapper pour entrer chez nous.


Puis, le désir montant un peu, je décidai de faire avancer les choses plus rapidement, je la déshabillai et elle fit de même avec moi. Elle n’était qu’en sous vêtement, et moi, je n’avais que mes boxers. Elle se mordait la lèvre inférieur, elle était intimidé, encore, je crois. Moi pas, j’avais vraiment hâte, putain que c’était long, merde. Je la couchai sur le lit et j’embarquai par-dessus elle. Nous nous embrassâmes langoureusement et nous nous déshabillâmes complètement. Je vous épargne les préliminaires et où j’ai enfilé le condom, ça vous est totalement inutile (non ?). Nous avions une position banale, nos langues s’entremêlaient à quelques reprises et nos respirations étaient saccadées, Ann haletait et moi, je gémissais. Elle suivait d’un mouvement de bassin mes rythmes et j’accélérai la cadence à ma guise. Par-dessus l’épaule de ma compagne, j’aperçu l’heure. Il était 2h30 du matin. BORDEL ! Ça passait rapidement.

Ann se mordait la lèvre inférieur et ses yeux étaient clos, elle faisait de petits bruits, de petits gémissements, ou je ne sais quoi. Moi, je me laissai plus aller, j’avais le contrôle et ça me permettait de me détendre, et la blondinette ne s’en était pas encore plaint, alors… BANG BANG. Nous sursautâmes tous les deux. Qu’est-ce que s’était ?

« MAIS VOS GUEULES, ON S’ENTEND PLUS PARLER ICI. »

Tom. Évidemment. Il devait être jaloux, lui, il n’avait plus rien à faire alors que moi, je m’amusai follement. Je me tu un peu et Ann n’osa plus faire un bruit, sa respiration par contre laissait deviner que tout ça, ça ne lui déplaisait pas. Quelques minutes plus tard, c’était terminé. Je vous passe encore quelques détails inutiles, puis nous nous rhabillâmes, enfin, je restai sans chandail. Je m’étalai à ses côtés et je me retournai vers elle. Elle était tournée vers le centre du lit, et moi aussi, nous nous regardions donc. Je lui adressai un petit sourire ;

« Tu restes dormir ici ? Parce que … T’as beau repartir si tu veux mais il se fait tard. »

Et je n’avais pas non plus envie de conduire. C’est vrai, il était tard, qui a envie de sortir à 3h du matin pour ramener une fille chez elle ? … Alors que j’ignore où elle reste. Ann accepta, ses joues étaient rosées. Elle était gênée et ça me faisait marrer. J’étais un gars comme les autres, c’était un one-night, rien de plus ! Nous nous glissâmes donc, après s’être parlés un peu, sous les couvertures pour roupiller jusqu’au lendemain matin.

11h30. J’ouvris les yeux. Ann était partie. Je n’avais pas envie de quitter mon doux lit douillet, ces couvertures étaient si chaude, on y était si bien. Je dû, malheureusement, bien me rendre à l’évidence ; je ne POUVAIS pas dormir plus. Je sortis donc de mon confortable nid et j’enfilai mes jeans et le premier chandail que j’aperçu (oui, car la nuit, je dors en boxer), puis je me rendis à la cuisine. Tous y étaient levés et Gustav était près du four en train de faire à manger. Miam. Je me frottai les yeux et me retourna vers la table. Tom, Bill, Ann, … ANN ? Et … Un inconnu. Je suppose que la compagne de Tom était parti très tôt ce matin, comme Tom avait la coutume de faire avec ses « invitées »

Je pris place à table et je remarquai que je n’avais pas trop de retard, ils étaient tous habillés et à part la vaisselle d’hier soir, il n’y avait rien dans le lavabo, ce qui signifiait que personne n’avait mangé encore. Probablement que Gustav avait prit un bol de céréales comme à son habitude, mais il ne mangeait jamais beaucoup le matin très tôt car il savait qu’il allait avoir de nouveau faim à notre lever. C’est alors que je pris connaissance, pour une des rares fois, comment notre cuisine était. C’était une cuisine au plancher de bois et aux murs beige, une assez grande cuisine mais qui n’était pas impersonnel, peu importe qui vous étiez, vous vous seriez sentit à l’aise dans cette cuisine. Les électro ménagés étaient pour la plus part noir ou gris métallique, et la table comportait 4 chaises en largeurs et 2 au bout de la table, pour un total de 6, quelques fenêtres aveuglantes par-ci par-là et d’autres détails inutiles, enfin, moi je les trouvais inutiles. J’étais assis au côté d’Ann qui regardaient les 4 garçons, ainsi que l’inconnu, du coin de l’œil. L’inconnu était au bout de la table et Bill était assis en face de moi. Tom était à côté de Bill, comme d’habitude, et Gustav allait probablement prendre place à l’autre extrémité de la table, puisqu’il n’y avait plus de place si non.

« Alors, bien dormis, Ann ? »
Dis-je, en essayant d’alléger l’atmosphère, car, avec Gustav qui cuisinait et les 3 autres personnes à table qui se fixait à tour de rôle, ce n’était pas l’ambiance conviviale de choix.

« Oui, oui.. J’ai bien dormis, merci. »
Répondit-elle en m’adressant un sourire et en retournant la tête vers les autres.

L’inconnu se leva presqu’au même moment et nous fit un signe de main.

« Bon, j’y vais. A plus.»

Et il claqua la porte d’entrée. Il était partit. Gustav apporta peu de temps après le repas et nous discutâmes de tout et de rien. Je leur présentai Ann, même si ça allait être certainement la dernière fois que nous allions nous voir, à moins qu’elle vienne VIP à un de nos shows, ce qui était pratiquement improbable, et Tom leva la tête de son assiette en lançant ;

« C’était qui le mec ? »