[Fan-Fiction| Vu par Georg] Célèbre mais humain

Fiestaaaaa


« Ma sœur. »

Sa sœur ? Il était allé chez elle il y a un mois ou deux, pourquoi ce 10 ans la concernait-elle ?

« Oui … Ta sœur ? Quoi ? Ça fait 10 ans qu’elle est avec son copain ? »

Je détestais ce genre d’intrigue forcé. J’étais allongé sur le sofa de sa suite, attendant pertinemment une réponse. Gustav me fixa du fauteuil où il était. Ses yeux, jamais ils n’avaient été aussi désespéré ou … Triste ? Je n’en sais rien, je ne suis pas comme les filles moi, je ne sais pas comprendre n’importe quel langage du corps. C’est n’importe quoi en fait, leur truc.

« Elle s’est suicidée il y a 10 ans. Ça fait 10 ans que mes parents l’ont retrouvée. »

« Je suis désolé … »

Je devais avoir l’allure d’un opossum avec ma bouche ouverte et mon regard incertain. Je ne savais pas quoi dire. Gustav ne pleurait pas, il ne souriait pas, il n’était pas en colère… Et moi ? Quelle expression devais-je prendre ? Puis je me souvins, il est allé chez elle il y a un mois ou deux, je venais juste d’y penser. C’était quoi ce manège ?

« Oui mais … Tu n’es pas allé chez elle, il y a quelques semaines ? »

Gustav détourna le regard vers moi. Cherchant possiblement les mots.

« C’est mon autre sœur, ça… Tu sais Georg, je ne parle jamais de moi, de ce qui me concerne, bref, et le suicide de ma sœur, personne n’est au courant. Ni les Kaulitz, ni les agents, ni les producteurs… Enfin, tout ça pour dire que tu es le seul à le savoir...Et que je n’ai pas envi que tu en parle à d’autres. Ça concerne uniquement ma famille et moi. Ils ont honte de ça … »
Il soupira.

J’aurai voulu me lever, lui tapoter le dos, ou trouver quelque chose à dire qui allait bien avec la situation, comme dans les films, mais je n’y arrivais pas. Aucuns mots ne sortaient de ma bouche. Il n’y avait que le son de nos respirations qui se faisaient entendre dans cette suite, puis le bruit de la télévision, dont le volume était baissé. Je me levai et me dirigeai vers la porte.

« Enfin … Je n’en parlerai pas, je suis désolé. Je retourne dans ma suite, tu sais où me trouver. »

Puis je disparu dans l’embrasure de sa porte et j’entrai dans ma suite. Je me couchai sur le lit, puis je sursautai. Bill & Tom étaient là, dans le mini-salon de la pièce.

« On boit ce soir ? »
Demanda Bill, brandissant une bouteille de je-ne-sais-quoi, mais ça contenait un taux d’alcool.

J’hochai positivement la tête et Tom sortit une réplique porno, comme à son habitude. Je me levai de mon lit et m’assis sur une chaise. Souriant. Bill déboucha la bouteille de haute qualité et versa un verre à tout le monde. Tom partit puis revint quelques instants plus tard avec Gustav, qui camouflait son malheur à travers un timide sourire. On versa un verre à Gustav aussi. Nous discutions de tout et de rien, souvent Ann faisait partie de nos discussions, Tom en parlait sans cesse, l’associant avec moi, ou avec lui, parlant de ses futures expériences sexuelles avec celle-ci. L’alcool emplissait rapidement notre estomac, un verre, puis deux, puis trois. Je me levai pour aller au toilette et je retombai lourdement sur ma chaise, j’étais étourdis, c’était drôle, très drôle, nous étions tous mort de rires, Bill le premier. Bill se leva à son tour et valsa à travers la pièce, tellement il commençait à être saoul. C’était marrant, et même plus que ça. Tom leva la bouteille et lança des répliques stupides. La production quant à elle, devait fêter dans une autre chambre, puis qu’elle n’a pas montré son nez durant toute la longue soirée. Il devait être 4 heures du matin lorsque Bill s’est dirigé vers la salle de bain pour vomir, puis qu’il est partit, marchant à gauche et à droite, dans sa chambre. Les 2 autres gars on suivit, riant pour des stupidités, puis je m’étendis, ayant mal au cœur au plus haut point.

Mon téléphone portable sonna, 3 heures plus tard, me tirant de mon profond sommeil. C’était comme ça, les tournées, jamais moyen de profiter des lits confortables, c’est chiant. J’étirai mon bras et répondit.

« Ils sont où, les trois autres gars ? Ça ne répond pas. »
Dit la voix féminine, qui semblait être légèrement en colère.

« Hein ? C’est qui ? »
J’avais un putain de mal de crâne. Ça faisait mal.

« Flora Sanchez. J’ai discuté avec votre production, et enfin, toute votre équipe. Ils sont d’accord. Dans quelques semaines, voir quelques mois, nous allons collaborer tous ensembles. »

Je n’arrivais pas trop à comprendre pourquoi elle m’appelait, je suppose qu’elle voulait annoncer la nouvelle elle-même. Elle m’énervait pour tout dire. Omettant le fait qu’elle était magnifique. Puis je ne sais pas pourquoi, mais cette mignonne pensé hanta ma tête qui souffrait affreusement ; bientôt elle commencerait à avoir un joli petit ventre gonflé, car il était habité par un tout petit être.

« C’est bon. De toute façon, on va nous expliquer ça plus clairement lorsque le temps y sera. »

Flora ajouta quelque chose, que je n’ai pas compris, puis elle raccrocha Il était 7h du matin. Notre journée commençait officiellement qu’à partir de 14h. Pourquoi ne pas se rendormir ? Je fermai les yeux et m’endormis à nouveau.