[Fan-Fiction| Vu par Georg] Célèbre mais humain

NEWSTON, ON A UN PROBLÈME



« Georg, Georg ! »
On me sauta dessus. Tiré encore de mon sommeil.

Je m’étirai. Les draps étaient sans dessus dessous et mon portable était perdu à travers les couvertures, plus, il y avait Tom qui était, encore une fois, incrusté dans ma chambre.

« Quoi ? Merde, laisse-moi dormir. »
Je me retournai, voulant m’enfouir la figure sous l’oreiller pour profiter des quelques minutes de sommeil que je pouvais avoir, mais non, Tom me secoua et insista de plus bel.

« Merde Tom, dég… »

« Bill, t’as vu Bill ? »

« Hein ? »
Je m’assis donc dans ce grand lit et regardait partout.

« Les producteurs le cherchent partout, il n’est pas dans sa chambre, son portable est éteint puis il n’y a aucunes notes ou peu importe. »
Tom me fixait, il avait son allure décontracté mais son ton de voix indiquait clairement qu’il était inquiet.

« Et Gustav ? Tu as parlé à Gustav ? Si ça se trouve il est avec lui.»
Je ne m’en faisais pas, pourquoi s’en faire ? Un peu de liberté ça ne fait pas de mal parfois, même s’il ne faut pas en abuser. Je sortis de mon lit et enfilait des jeans et un chandail.

« Gustav ne l’a pas vu, il est partit avec un des techniciens vérifié un peu partout, moi, j’ai dis que je resterai ici. »
Tom se leva de mon lit et me suivit.

Je balayai une nouvelle fois la pièce de l’œil, c’était vraiment à l’envers ! Enfin, peu importe. Tom semblait vraiment inquiet, ça ne lui ressemblait pas… Tout comme ça ne ressemblait pas à Bill de partir dans donner de nouvelles ! J’enfilai une veste et des chaussures et Tom me suivit, m’expliquant qu’il s’était levé (Tom) le matin, vers 9h et qu’il n’y avait aucunes traces de son frère, que même son lit était fait ! Il continua en disant qu’il avait cherché, appelé un peu partout, demander à quelques personnes, puis que personne ne l’avait aperçu. Plus Tom continuait, plus je trouvais cela louche moi aussi. Je descendis à l’accueil puis m’informai : rien. Je regardai l’heure, il était presque 13h, nous devions être sur le plateau d’enregistrement à 13h30, nous n’avions pas toute la journée à chercher !

« Je ne sais pas trop quoi te dire … Peut être qu’il est partit au resto ? Il a été … malade hier donc … »
Dis-je, essayant de déstresser, voyant bien malgré moi les secondes s’écouler.

« Et pourquoi il y serait allé sans nous prévenir ? Georg, Bill n’est pas comme ça… »
Alors que nous nous dirigions à l’extérieur de l’hôtel, le portable de Tom sonna.

« Flora merde, tu crois que j’ai que ça à faire, t’entendre me menacer à propos de TON bébé ? Ta gueule. »
Il raccrocha.

« Elle voulait quoi ? »
Petite conne. Je ne l’aime pas vraiment cette fille, c’est une vrai hypocrite tant qu’à moi.

« J’en sais rien, putain. Elle me dit que si je ne la rappelle pas pour lui donner des nouvelles du contrat, qu’elle annoncera aux médias l’enfant que JE lui ais fais … Pourtant elle sait bien que ce n’est pas mon travail de s’occuper de ça, que ce n’est pas moi qu’elle doit menacer ! Pff. »
Dit Tom, sur un ton agressif, en se rendant au parking.

« Hey … Mais peut être qu’elle a un rapport avec le départ de Bill ? »
Je me retournai vers lui, cessant de marcher.

« Mais oui c’est ça, et puis quoi encore ?»

Je ne lui laissais pas le temps de continuer son sarcasme puis je m’emparai de son cellulaire et fit le numéro de cette femme… Un coup, puis deux... Puis … Rien. ZUT. Elle n’a pas répondu. Ce qu’elle peut être garce ! Les filles me surprendront toujours … Surtout elle. Tom me regarda, aussi désespérer que moi qu’aucune réponse ne se fit entendre au bout du fil. De toute façon, j’y repense. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien avoir à faire la dedans ? Kidnapper Bill ? Il sait se défendre … Du moins, un minimum. Et puis elle n’est pas conne a ce point. Tom embarqua dans sa voiture et j’embarquai du côté du passager, moi aussi. Mon portable sonna. Tout en roulant sur la route, je répondis à l’appel de Gustav. Il nous ordonnait, au nom de la production, de se rendre au studio d’enregistrement car nous aurions de gros ennuies. Tom s’exécuta et roula vers la trajectoire pour s’y rendre. Pour ma part je fis quelques coups de fils ici et là espérant avoir un infirme signe de vie de Bill, mais toujours rien. Ce que je déteste ça ! Ce n’est pas en tant qu’ami seulement que j’étais inquiet, mais bien niveau professionnel ! Notre entrevue était à 14h, Bill est le leader du groupe, il est méga professionnel, ça ne lui ressemble aucunement, surtout que les interviewers vont avoir de « bonnes » questions à poser si le chanteur n’est pas présent. La voiture se gara dans un parking privé, nous y étions. La production vint nous accueillir et nos collaborateurs aussi.

« Toujours pas de nouvelles de Bill ? »
Demanda David, accourant vers nous. Tom hocha négativement la tête et poussa un soupir. Je m’approchai de Gustav.

« Je sais pas qu’est-ce qui lui a pris … »

« Et moi donc ! »
Répondit ce dernier, aussi inquiet que nous tous.

Trouvez Bill


Dans 10 minutes nous allions entrer en onde. L’équipe de techniciens de l’émission télévisée nous posaient milles et unes questions, auxquels nous ne savions aucunement quoi répondre !

« Bill est où ? … D’abord, vous arrivez en retard, puis, l’élément essentiel du groupe est absent ! … MERDE ! »
S’écria l’intervieweur, visiblement en colère.

Que devons-nous répondre ? Ici, Bill était considéré comme un objet convoité, un animal en voit d’extinction, une perle rare dans tous les sens, tandis que nous, nous le considérions comme un ami, un frère, un confident, comme quelqu’un de NORMAL. Eux s’inquiétais pour leurs audiences, pour l’argent qu’ils perdraient, alors que nous, peu importe s’il assistait à l’émission ou non, c’était de le retrouver ! Par-dessus tout, notre propre équipe commençait à nous reprocher leurs futures pertes financières. Qu’avions-nous à dire ? RIEN. Obéir à leurs ordres comme des vulgaires petits bêtes dociles, sourire en disant que tout irait bien, ALORS QUE NOUS ÉTIONS INQUIET COMME DES… enfin, je ne trouve même pas le mot …

« Ça ne lui ressemble pas de faire ça. »
Soupira Tom, alors que nous étions Gustav, Tom et moi, enfin seul dans notre loge.

« Si tu crois que je l’ignorais … Merde, il est où ! Rappel Flora, veux-tu ? »
Demandais-je, sur un ton suppliant, presque.

Tom ne se fit pas prier, il reprit son portable et recomposa le numéro. Cette fois-ci, quelqu’un décrocha. Il sortit de la loge pour parler en privé, puis il revint.

« Elle ne l’a pas vu… Personne ne l’a vu, MERDE C’EST QUOI LE FIN FOND DE CETTE HISTOIRE J’EN AI MARRE. »
Cria-t-il.

Gustav et moi sursautâmes tous les deux, Tom était calme, blagueur … idiot … Mais pas inquiet, et encore moins en colère pour son frère. Je détestais ça. On toqua à notre porte et on annonça qu’il fallait entrer en onde.

[…]

L’entrevue est terminée depuis un bout, il est 21h. Nous sommes désormais tous réunis dans la suite de Tom où nous essayons désespérément de trouver une solution à notre problème, qui reste, bien entendu, la disparition de Bill. De plus, nous commençons à prendre du retard, dès la fin du show, nous devions changer de ville ! Au moins, le prochain spectacle n’est pas demain, car si non nous aurions eu à nous faire deux fois plus de souci que nous nous en faisons déjà. Gustav faisait les 100 pas.

« Le mec, qui est venu chez nous, il y a deux semaines, ça n’a pas de rapport ? »
Dit-il, à cours de solution.

Tom le regarda, perplexe. Je posai aussi mon regard sur lui. Nous préférions être tous les trois dans cette suite plutôt que d’intégrer à nous l’équipe. L’équipe nous foutait la pression et ça nous angoissais, ensemble, nous arrivions plus à essayer de gérer la situation. Je soupirai. La question hantait la tête de des milliers de gens, sur internet, l’absence de Bill à l’entrevue circulait déjà, comme si nous avions besoin de ça en plus ! Tom se leva et haussa sa voix tremblotante ;

« Son nom, c’est quoi son nom ? »

« Euh … J’m’en souviens pas … Peut-être qu’Ann, la fille qui dormait avec moi ce soir là, lui a parlé et en sait quelque chose ? »
Répondis-je, ne voyant pas d’autre chose à dire.

Tom hocha la tête.

« Ah au fait, elle m’a pas donnée son numéro. Elle la glissé dans mon sac et a spécifiée que c’était pour toi. »
Kaulitz disait ça sur un ton tellement détaché que dans une situation normal, il aurait eu droit à un coup de poing, ou peu importe, mais là, je ne savais pas quoi dire. Je le regardai, mes yeux lançaient bien malgré moi des éclaires. Il me tendit un bout d’papier chiffonné, c’était son numéro. Je ne perdis pas de temps puis je l’appelai.

« A…Ann ? C’est … Oui, c’est moi. Enfin bon, tu sais … Euh … Le garçon qui était avec nous à table, la fois où tu es venu dormir à l’appart’, tu connais … Oui, moi aussi … Enfin, tu connais son nom ? … Oh…Je vois … Tu sais quelque chose au moins, sur lui ? … Ah, ok. Merci … Je…Je te rappelle, merci … Au revoir.»
J’appuyai sur le bouton pour fermer mon cellulaire. Les deux garçons me regardaient, intrigués.

« Elle ne sait pas son nom mais … Euh … Il est venu quelques fois achetés des trucs … Genre … Des condoms. »
Dis-je, embarrassé comme jamais.

« Bill était avec lui … ? … Et puis des condoms, moi aussi j’en achète…. Souvent d’ailleurs ! »
C’était un ton si naturel et agaceur qu’employait le frère du recherché, ça détendait presque l’atmosphère.

« Non … Enfin, elle ne me l’a pas dit, mais elle l’aurait spécifié je crois. »

Gustav cessa de tourner en rond et finit par s’assoir. Ne prononçant rien. D’ailleurs, je ne savais pas plus quoi dire. Le garçon aux dreads rappela sur le portable de son frère mais celui-ci était éteint, puis il appela chez leur mère, elle ne l’avait pas vu depuis plus d’un mois.

« S’il n’est pas revenue demain, on prend une autre semaine de congé et on rentre à l’appart. »
Annonça Tom, sur un ton TRÈS sérieux.