[Fan-Fiction| Vu par Georg] Célèbre mais humain

Je me retourne à nouveau vers le groupe, toujours aussi suspendu aux lèvres de Tom. Je n’en revenais pas ! Je l’ai regardé et je me suis levé et je les aie tous regardés, mon geste avait été brusque et ils l’avaient remarqués, Bill, Gustav et Tom me fixaient. J’ai regardé Tom avec colère et je me suis mise à le sermonner, peut être un peu trop fort d’ailleurs …

«Mais merde Tom à la fin, on avait convenue qu’on ne couchait plus avec les fans ! » M’écriais-je, frustré.

«Elle était backstage …» Avait-il répondu, avec son air hautain habituel,

il souriait avec un air moqueur, comme s’il s’en foutait totalement, je n’allais pas le laisser me berner comme ça, j’en ai marre de ne devoir jamais rien dire ici …

«Backstage ou pas, elle reste une fan ! Tu vois maintenant pourquoi il y a pleins de folles qui assistent a nos concerts avec leurs pancartes qui indiquent ‘’Baise moi’’ ? À cause de ce genre de connerie ! Ce genre de rumeur ça court bien rapidement, elles veulent toutes couchés avec toi et ça m’énerve à la fin de devoir me défoncer sur la basse pour rien ! »

Un barman s’approcha de moi en me disant discrètement de parler moins fort mais je n’entendais rien. Gustav voulu dire son mot, lui aussi.

«Mais Georg, calme toi, c’est toujours comme ça, Tom ne serait pas un coureur de jupon et ça reviendrait …»

«Non ça ne reviendrait pas au même –M’écriais-je en interrompant Gustav—Tout serait pas mal moins compliqué, il n’y aurait pas de rumeurs folles !»

«Relaxe mec, c’était une fille comme les autres, backstage ou pas, ça reste une fille qui vient dans les bars friqués, on s’en fou du reste, on passe par-dessus, Gustav a raison, c’est toujours comme ça, peu importe.» Me répondit Tom, un peu secoué de tout ça.

Bill regardait la scène avec un air perplexe, il n’y comprenait rien. Personne ne comprenait pourquoi j’avais agis comme ça, ils ne m’avaient jamais vu dans cet état je crois. Les autres clients au comptoir nous regardaient tous, enfin sur tout moi, mais les regards rivés sur moi ne me dérangeait pas, j’avais besoin de dire ce que j’avais à dire. Nous avions tous réellement convenue de ne plus coucher avec les fans, backstages ou pas, groupie ou pas, belle ou pas. Mais Tom n’avait fait qu’à sa tête, comme d’habitude. Je me levai et je partis.

Les fans étaient toujours dehors, j’en ai profité pour signer plusieurs autographes, adresser des sourires et puis je suis monté à bord de la limousine qui attendait toujours. Le chauffeur m’a demandé où étaient les autres mais je n’ai pas répondu, ils sont arrivés peu de temps après, nous sommes partit silencieusement vers l’hôtel et nous nous sommes coucher, sans en reparler, chacun dans notre chambre. Je m’en voulais, peut-être que j’avais agis un peu trop impulsivement, que j’avais exagéré dans ma réaction, pour l’instant j’étais tout à l’envers, moi aussi je ne m’étais jamais vu comme ça. Qu’allait-il se passer ? Est-ce-que demain tout allait être bien ou Tom allait-il me remettre ma réaction sur le bout du nez ? Peu importe, ce soir je n’avais qu’une envie, dormir, dormir jusqu'à midi, ou même une heure. Après m’être déshabiller et glissé sous les couvertures, je jetai un œil une dernière fois à l’horloge, 1h30.

& la vie continue ... Ainsi que la tourneé.



Toc, toc, toc.
Il faut croire que c’est impossible de dormir longtemps en tournée, quoi que j’aurais dû m’en douter depuis un bon moment, depuis plus de 2 ans a vrai dire, mais comme tout bon dormeur, j’avais espoir qu’un jour mon rêve de dormir plus que douze heures en tournée puisse se réaliser, hélas. On cognait à ma porte, j’ouvris un œil, puis l’autre. Déjà je ne voyais rien, j’avais mes longs cheveux en plein dans les yeux, je les tassai puis cria d’entrée. On ouvrit la porte. C’était Bill. Je n’eu même pas le temps de réagir qu’il avait couru et avait sauté sur mon lit, comme un enfant qui découvre la joua de sauter sur un lit.

«Putain Bill, dégage. Il est quel heure, bordel.» Dis-je, avec une voix qui laissait sous entendre que je venais de me réveiller ET que je n’étais pas de bonne humeur. Mais ils me connaissaient, c’était toujours comme ça.

«9 heures, Georg d’amour.» Et il fit une moue, un genre de grimace avec une face d’ange. Le genre de moue dont les filles raffolent quoi. Elles sont toutes folles de trouver ça craquant…

Il m’expliqua, toujours sans broncher de mon lit, qu’on devait partir tôt car nous avions un après midi très chargé. 3 heures de route dans le van pour retourner à Hambourg et entrevues multiples à accorder sur des rumeurs dont je n’avais (et eux non plus d’ailleurs) jamais entendu parler. Il attendit que je lui ordonne de partir puis je me changeai et prit 20 minutes à m’arranger. Douche et lissage de cheveux. Hop, les bagages faits, nous partions pour Hambourg.

Dans l’autobus de tournée, nous discutions du concert d’hier.

«Il était génial –S’écria Bill—Les fans étaient en feu hier, ils ont même chanté avec moi à quelques reprises ! –Il marqua une pause—Bon d’accord, parfois il y avait plus d’euphorie que de paroles, mais ce n’est pas grave. La salle était bien, aussi.»

«Je ne trouve pas moi –Répondit Gustav—La salle n’était pas si génial que ça, je suais comme un porc. J’aurais dû enlever mon t-shirt plutôt que de m’infliger ça, même si j’ai bien aimé les fans aussi.»

«Moi ce que j’ai préféré c’est les backstages, normalement je ne suis pas du genre à me laisser impressionner par ces filles qui ne veulent que de moi –Gustav lui donna un coup de coude-- … Et de vous bien sûr … Mais cette fois c’était différent, elles n’avaient pas l’air de ces groupies qui ne veulent que mon …Hm, que nos corps, elles avaient vraiment l’air d’apprécier notre musique. Ça m’a plu. »

Moi, qui n’avais pas encore osé dire un mot sur le concert d’hier, je me prononça;

«J’ai trouvé aussi, elles étaient très mignonne ! –Je souris—Comme toujours évidemment. La petite Florence, qui est venue me demander une photo, j’ai trouvé ça super ! D’habitude on ne pense qu’à vous –Dis-je en regardant les jumeaux—Pas que ça m’offense particulièrement, mais que ça fait du bien qu’on remarque à quel point je suis meilleur que Tom !» Et nous éclatâmes tous de rire.

«Florence, ah, c’était Florence son nom. T’a-t-elle tombée dans l’œil Georg ? –Il ricana joyeusement—Par ce qu’hier tu n’as pas vraiment apprécié les rapports intimes qu’on a eu dans la salle de bain. » Tom m’adressa un léger sourire, les autres regardaient, assez mal à l’aise, pour voir ce que j’allais répondre, je n’allais pas lui taper dessus évidemment, mais je ne lui en voulais pas de remettre ça sur le tapis, j’étais conscient que j’y étais allé pas mal trop fort avec Tom, il avait toujours agis comme ça et je n’avais jamais rien dit.

« Ce n’est pas ça, et tu le sais très bien –Répondis-je, en prenant un ton très calme et serein— On a déjà parlé de ça hier de toute façon. »

«Écoute, Georg, franchement, je ne savais même pas qu’elle était backstage, je ne m’en souvenais même pas, jusqu’à temps que tu me le fasses remarquer, évidemment.»

«C’est bon, désolé.»

Bill commença à taper dans ses mains suivit de Gustav. Bill ne portait pas de maquillage aujourd’hui, ce n’est pas le genre de détail qu’un gars, particulièrement moi, remarque d’habitude, mais avec Bill c’est un truc évidant, il a l’allure d’une poupée de plastique avec tout ce noir autour de ses yeux, quant à Tom, il avait enlevé sa casquette parce qu’il se plaignait de la chaleur, tandis que Gustav, lui, préférait la garder pour se protéger des rayons du soleil. N’importe quoi… Moi, je m’étais fait une queue de cheval, comme à mon habitude lorsque je ne suis pas sur scène.

Le bus quant à lui, avait l’allure d’un campeur, il y avait une chambre et le divan et la table se changeaient en lit, tandis qu’en haut de la chambre il y avait une couchette. La salle de bain contenait un bain-douche. C’était cela dit vraiment plus grand qu’un campeur et beaucoup plus pratique ! Il y avait aussi un panneau entre le siège du conducteur et notre mini-maison-portative, pour nous procurer un max d’intimité. Donc, comme je disais, Bill et Gus’ tapaient des mains en s’écriant;

«Un câlin, un câlin, un câlin … »

C’est en rigolant tous que Tom et moi nous sommes levés et nous sommes faite un câlin en se tapant dans le dos et en lançant pleins de stupidités. C’était réglé.