Bon, je crois qu'il était temps que je mette fin à cette fic. Une chance que vous êtes là, Mag, Aly et Mimi
Épilogue:
Trois jours sont passés. Et je n’arrive qu’à peine à profiter du fait que je suis en vie. J’ai toujours l’impression que ce n’est qu’un rêve, que je vais ouvrir les yeux et être encore dans ces cachots puants et froids. Mais non, je suis belle et bien sauvée.
Je suis toujours à l’hôpital. Selon moi, c’est inutile, mais j’ai des doutes que ce soit les médecins qui aillent décidé cela. Je crois que les policiers veulent encore me questionner.
J’ai revu mon fils. Il semblait soulagé de me revoir, et moi je n’en croyais pas mes yeux, je crois que j’ai une fois de plus, versé toutes les larmes de mon corp.
Ma tante et mes cousines m’ont beaucoup questionné sur ce qu’il s’est passé. Je leur ai répondu la même chose qu’à la police: Je ne me souviens de rien.
Pour Bill, non, Tom... Je ne l’ai pas encore revu depuis qu’il m’a emmenée ici. Je ne sais pas ce qu’il est devenu, compte tenu du fait qu’il avait reçut un coup de couteau dans le dos. Mais je ne sais pas, je ne tiens pas à le revoir tout de suite. Je suis encore sous le choc. Pendant trois ans, non, 9 ans, j’ai cru à une histoire, je m’y étais fait. Maintenant, je dois en assimiler une nouvelle. Et accepter que mon fils n’aura jamais de père.
Je sais que malgré le fait que je me sois tut, il y a eu des histoires étranges qui sont sorties dans le journal. Un corps trouvé dans les sous-sol du Louvre. Identifié comme étant Bill Kaulitz. Un gardien qui affirme l’avoir vu rôder autour du château. Et la police dit que c’était un meurtre. J’ai peur que l’on m’accuse, vu qu’il doit y avoir mes empreinte un peu partout. Mais surtout, celles Tom également.
“Madame?”
Je sortis de mes pensées. Une infirmière venait d’arriver.
- Bonjour Sophie, dis-je, un semblant de sourire sur le visage.
- Je viens changer vos pensements.
Je me laissais faire en silence. Mes blessures me faisaient encore un peu souffrir.
- Il y a quelqu’un qui veut vous voir, Madame, je lui ai dit d’attendre que j’aie fini de m’occuper de vous, je le fait entrer?
J’hochais affirmativement la tête. Certainement cet emmerdeur d’enquêteur. J’attendis un peu, puis je vis quelqu’un entrer dans ma chambre. Il avait les cheveux courts, noirs et il me disait quelque chose.
- Bill! M’exclamais-je.
Je mis ma main devant ma bouche. Tom eut un petit sourire.
- C’est correct, c’est normal que tu te trompes encore un peu.
Je soupirais et l’invitais à venir me rejoindre. Il s’assit dans le fauteuil à coté de mon lit. Je vis qu’il grimaça un peu. Très certainement sa blessure entre les homoplathes.
- Ça va, ton dos?
- Oui. Je suis allé voir un ami médecin à moi, ici à Paris.
Il y eut un long silence. Je l’observais et tentais de chercher des détails faciaux qui le différenciaient de son frère. Mais en dehors de l’absence de point de beauté en bas de la lèvre.
- Que vas-tu faire? Demanda t’il finalement.
La question. J’y avais pensé. En fait, en trois jours, je n’avais pas arrêté d’y réfléchir.
- Toi, Tom. Que feras tu, à présent?
Il ne s’attendait certainement pas à ce que je lui retourne la question, contournant la sienne.
- Je ne sais pas trop. J’ai bien envie de retourner en Allemagne. Et de commencer une nouvelle vie. Libre.
Ses yeux brillaient, et il ne détournait pas son regard du mien. Il me serra la main, et ouvrit la bouche, avant de la refermer aussitôt.
Je baissais la tête, me dérobant de se regard qui me faisait mal. Je sentis sa main relâcher la mienne. Je crois qu’il avait compris.
- Je vais retourner au Canada, Tom. Avec mon fils.
Une larme coula sur ma joue, je redressais la tête.
- J’ai besoin de retrouver un semblant de vie normale.
Tom hocha la tête, la mâchoir crispée.
- Je me doutais que tu ne voudrais pas venir avec moi.
C’était une telle torture! Je me redressais et le serrais dans mes bras. L’étreinte nous faisait mal, à tout deux, mais je crois qu’on en avait besoin tous deux.
Il me regarda un moment, puis ses lèvres rejoignirent les miennes. Je crois que le baiser dura une bonne minutes. Je ne pouvais me résigner à y mettre fin. Finalement, je le repoussais, le visage baigné de larmes.
- Tu comprends, je veux offrir ce qu’il y a de mieux pour mon fils, et je ne crois pas que c’est en Allemagne que je pourrai. De plus, je n’ai pas l’impression de bien te connaître et...
Mais il avait mit un doigt devant mes lèvre.
- Chut, je ne t’en veux pas. Je suis conscient que toi et moi, c’est quasi impossible.
J’eus un petit sourire.
- Tu peux venir voir Tom des fois, si tu veux, dis-je, d’un ton coupable, c’est tout de même ton neveu.
Tom hocha la tête, sans sourir. Je compris qu’il ne le ferait certainement pas.
- Je comprends mieux maintenant que tu aies couché avec moi dès notre première rencontrée, raillais-je, pour chasser la malaise, j’aurais dut me douter que seul Tom Kaulitz pourrait faire cela.
Tom ouvrit grand la bouche, l’air offusqué.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, dit-il, en riant.
- Ouais, et bien c’est que t’es aussi idiot que je le croyais quand j’avais 15 ans! Continuais-je.
- Tu vas le regretter!
Il monta dans mon lit et commença à me chatouiller.
Après une dizaine de minutes de cette chaude bataille, nous nous interrompîmes, à bout de souffle. Il était au dessus de moi et je vis dans son regard la lueur qui y brillait le soir de notre première rencontre. J’eus un sourire et l’attirai vers moi.
“Cher Thomas.
Si tu ouvres cette lettre, c’est que maintenant tu as grandis. C’est que tu dois avoir environ 18 ans. Et que je juge que tu dois savoir qui est ton père. Et pourquoi il n’est plus avec nous. Pourquoi je devrai t’élever seule.
Au moment où je t’écris cette lettre, tu n’es qu’à peine un jeune enfant. Mais c’est parce que je veux que l’histoire qui suivra soit véridique, donc fraiche dans ma mémoire...”