[Fan-Fiction| Vu par Georg] Célèbre mais humain

Ce qu'on ne sait pas, nous fait, au contraire, du mal


Oh merde ! Je n’en revenais pas, j’étais assise à une table, dans un restaurant, avec ma copine Franceska à mes côtés et nous attendions l’arrivée de … TOM KAULITZ ! …Et Georg Listing. Putain, c’était le plus beau rêve de ma vie je crois. J’avais en effet eut un retard de règle, mais elles étaient revenues hier soir même. J’avais tout de même fait un test de grossesse pour m’assurer que tout était bon, il était négatif. Ouf !

«Il est quel heure déjà ?» Demandais-je en jouant nerveusement avec mes doigts

«Calme-toi Flora …» Me répliqua ‘Ceska en soupirant.

Une chance qu’elle était là, elle était si posée comme fille ! Franceska c’était la fille rêvée à avoir comme amie, le genre d’allemande rousse aux tâches de rousseurs qui n’étaient pas particulièrement de toute beauté mais qui avait tellement de jugement ! Elle était toujours là pour me rassurer quand ça n’allait pas, pour me faire des sourires quand les larmes dégringolaient mes joues, pour me dicter ma conduite. C’était comme ma mère, même si elle avait quasiment le même âge que moi. Moi, j’étais plutôt son contraire. La fille qui hurle pour rien et qui rit comme une conne pour des conneries, celle qui pleure aussi pour des bêtises, celle qui a tout pleins d’idées farfelues à travers la tête. En fait, elle me le reprochait souvent, ça, d’être imprévisible.

«Flora. Ils arrivent.» Me chuchota-t-elle discrètement.

Nous étions dans le plus chic restaurant d’Hambourg, oui, c’était nous qui nous étions déplacés. Lorsqu’ils vinrent s’assoir un mal aise s’installa presqu’immédiatement. Franceska se présenta, Georg lui serra la main et lui adressa un sourire, Tom fit de même, mais il n’avait pas la tête à sourire. Le pauvre, je lui avais foutu une de ces trouilles !

«Donc euh… Tu as passé le test ? » Demanda t-il, en ravalant et en ne regardant que les ustensiles. Il y était allé droit au but, je crois qu’il ne voulait pas vraiment s’éterniser.

«Oui …Il est … Positif.» Et je baissai les yeux, ça y est, je crois que je jouais parfaitement le jeu. Je me mordis ensuite la lèvre inférieure. Je reçu un coup de pied sous la table, discrètement. Je su que c’était Franceska, mais mon amie n’osa pas prononcer un mot.

Franceska cessa de me fixer puisque, je crois, qu’elle réalisa qu’elle n’était pas très subtile. Quant à Georg il s’était retourné brusquement vers Tom. La peur se lisait dans leurs yeux, à tout les deux.

«Qu’est-ce-que vous allez faire ? » Demanda Georg, en brisant ce silence. Tom me fixait dans les yeux, me suppliant presque du regard d’abandonner ce faux bébé, que je ne porte même pas.

«Oui, Flora, qu’est-ce-que tu vas faire ? » Enrichit Franceska, avec son regard qui voulait tout dire, du style ‘’Mais merde tu t’embarques dans quoi encore, pauvre folle’’.

Tom nous fixait, toutes les 2. Il n’avait même pas enlevé sa casquette et ses lunettes de soleil ! Il n’y avait non plus aucun gardes du corps ou qui que ce soit d’autre a leurs côtés, je crois qu’ils ne voulaient que personne soient au courant. Je pris une grande respiration, du style ‘’drama à fond’’ puis je répondis :

«Le garder…»

Franceska, qui avait détourné le regard pour observés les magnifiques garçons a nos côtés me regarda de nouveau, nous étions russes, toute les deux, mais nous avions émigrés en Allemagne dès notre plus jeune âge, cela dit, nous parlions très bien le russe. Elle me demanda alors, en russe, dans quoi je m’embarquai, évidemment elle gardait le sourire aux lèvres pour ne pas que les garçons se doutent de quelque chose, mais moi ça m’amusait de voir leurs moues. Je répondis, toujours en russe, que nous allions voir ça plus tard. Elle cessa de parler. Elle avait raison après tout, dans quoi je m’embarquais ? Je ne pouvais pas faire semblant d’avoir un ventre rond pendant 9 mois, je n’étais pas enceinte ! Mais bon, pour l’instant tout ce qui m’importais c’était de les revoir, et c’était le seule moyen que j’avais trouvée. Pathétique ? Non. Juste ingénieux.

«Mais … Flora, tu ne peux … Tu ne peux pas nous faire ça ! Me faire ça ! Je… Je suis célèbre, tu ne peux pas bousculer ma vie avec un enfant alors que tu m’as dit que tu prenais la pilule ! … En plus … Tu es en couple » Il chuchotait, mais chuchotait fortement.
Il ne pouvait pas éveiller de soupçons, au même moment, un flash nous éclairas, tous les 4. Puis le paparazzi s’en alla. J’eu un léger sourire, mais ils ne partageaient pas mon avis.

«Ehh merde …» Soupira Georg.

«Écoute, je n’ai qu’à dire qu’il est de mon copain, tout est réglé comme ça.»

La discussion se termina rapidement, nous avons convenues de ne plus se revoir, que ç’allait être beaucoup mieux comme ça, puis nous sommes parti, froidement, sans se faire la bise. Je ne vous cache pas que Franceska m’a sérieusement réprimander, dans la voiture, mais j’avais une excuse à tout et elle dût, bien vite, se rendre a l’évidence qu’elle était complice, elle aussi.

Tout va bien, respirez ... | Georg |


Les deux jours passèrent plus rapidement que prévu, Gustav était parti chez sa sœur pour une semaine et nous, nous dormions toute la journée. Être en mois de repos ça nous faisais bizarre, nous n’avions jamais eu ce genre de congé depuis le début de notre gloire.

C’est ainsi donc, que 48h plus tard, nous nous préparions, Tom et moi, pour aller au restaurant. Ce n’était pas la sortie que nous appréhendions vraiment, surtout pas Tom. Quant à moi, c’était l’avenir du groupe qui m’inquiétait. Tom enfilait sa veste en répétant sans cesse ;

«Faites que je ne sois pas père, faites qu’elle ne soit pas enceinte … ---Il se tourna vers moi— Dis, tu veux pas y aller seule au resto ? » Son regard suppliant voulait en dire long. Le pauvre ! Je n’aurais jamais cru que moi, Georg Listing, j’allais plaindre un jour cet idiot de Tom Kaulitz (sans rancune) !

Je lui répondis qu’il devait assumer la gaffe qu’il avait commit, même si sur le coup, pour lui, ce n’en était pas une. Cependant, je dois admettre que moi aussi j’avais un peu peur, je ne revoyais jamais moi non plus les fans que nous rencontrions en backstage, du moins, seulement par hasard. Tout ça était angoissant, c’était l’inconnue après tout …

Tom et moi étions assis dans la voiture, c’était Tom qui conduisait. Il avait absolument tenu à n’amener personne d’autre avec nous. Bill dormait, no problemo, tandis que les staffs, je ne sais pas qu’est-ce qu’il leurs à dit mais en tout cas, ça à fonctionné puisqu’ils ne sont pas monté à bord. Rendu sur place, Tom à encore une fois été très réticent à l’idée de revoir cette Flora. Cela ne présageait rien de bon. Pourquoi ne l’avait-elle pas appeler pour lui donner les résultats ? Ça aurait été tellement moins compliqué... Il débarqua donc de la voiture et nous rentrâmes, tous les deux, dans le restaurant.

Les deux jeunes femmes nous attendaient assise à une table. Elles n’avaient rien commandées. Je m’approchai d’elles avec Tom qui suivait, tout penaud, derrière moi. Il n’avait pas l’air confiant, contrairement à d’habitude, et son regard qui planait vers le sol m’a surpris, ce n’était tellement pas son genre !

«Georg Listing, vous êtes … Flora. Et vous ? C’est Franceska, non ? Enchanté de faire votre connaissance.»

J’avais dit enchanté, mais je ne l’étais pas vraiment, malgré le fait que les deux femmes étaient sublimes (Flora plus que l’autre), cela m’inquiétait et je n’étais pas du tout d’accord à l’idée de les rencontrer, mais je ne m’y suis pas opposé pour le respect de notre amitié, à Tom et moi.

«Tom Kaulitz. Pas besoin de présentation, je crois.»

Mais bordel, où était passé son sourire moqueur ? Sa voix enjoué et dragueuse à la fois ? Cette putain de voix qu’il prenait chaque fois qu’il rencontrait une femme ? Où avait-il caché ses atouts ? Peut être que j’exagère mais parler avec un ton si déprimé et froid, ça ne lui ressemblais pas du tout ! De plus, il se mit à fixer obsessionnellement la noirette qui était assise en face de lui, d’habitude ses yeux étaient plus aguicheur, plus moqueur, mais là, il avait l’allure d’un psychopathe en dépression !

«Donc euh… Tu as passé le test ?» Il avait rapidement détourné les yeux vers ses ustensiles lorsque Flora lui fit volte face, je crois qu’une des options l’effrayaient, Tom Kaulitz, avoir peur … Jamais je n’aurais cru ça, jamais je n’aurais cru d’ailleurs que ce puisse être aussi évidant !

La femme concernée baissa les yeux à son tour et elle répondit qu’il était positif. Mon cœur ne fit qu’un tour, et j’imagine que celui de Tom cessa de battre pendant d’interminables secondes, puisqu’il ne prononça pas un mot pendant plus de 30 secondes, malgré mon regard insistant et mon volte face vers lui lorsque Flora eu répondu à sa question, cette question tant redoutée, cette question qui n’aurait, selon moi, jamais dû être posée … Je donnai un coup de pied à Tom pour le faire réagir mais je crois, en fait, que je me suis trompé de personne. Tant pi, elles s’accuseraient l’une et l’autre. Je pris donc la parole, brisant ce foutu silence. On aurait presque entendu une boule de foin passer, comme dans les films de westerns. Bref.

«Qu’est-ce-que vous allez faire ?»

Je levai le regard vers Franceska qui regardait inlassablement Flora, comme si elle venait, elle aussi, d’apprendre la nouvelle. Je n’y comprenais rien et j’avais peur, oui, j’avais une foutue trouille. Pour une fois, je me sentais bien en tant que Georg Listing, et plus jamais je ne voudrai échanger de place avec Tom. Elle répondit, une réponse que personne n’avait envie d’entendre, surtout pas Tom ! Je crois que, si les deux femmes n’auraient pas soutenu son regard, qu’il se serait évanouie. Je l’entendis cesser de respirer, il eut le souffle coupé, comme un ballon dans le ventre, ou un coup de poing. Les jeunes femmes parlèrent environ une minute, en russe, mais je ne comprenais rien, et Tom me regarda, perplexe et angoissé. Il recouvra enfin la parole, et s’exclama ;

«Mais … Flora, tu ne peux … Tu ne peux pas nous faire ça ! Me faire ça ! Je… Je suis célèbre, tu ne peux pas bousculer ma vie avec un enfant alors que tu m’as dit que tu prenais la pilule ! … En plus … Tu es en couple » Tom chuchotait, comme je lui avais recommandé. Je ne voulais pas pour le moins du monde que quelqu’un nous remarques ici, mais ce fut bien vite raté puisqu’un flash nous éclairas.

«Eh merde …» Pensais-je tout haut.

Flora eut un sourire, mais Franceska ne trouvait pas ça du tout marrant, et je vous laisse deviner que ce flash nous avaient rendu triplement nerveux, Tom tremblait et ses pieds heurtaient les miens régulièrement, il n’arrivait plus à rester en place. La future mère régla le compte assez rapidement et quel soulagement ce fut de savoir que tout était terminé. Nous sommes partis rapidement, sans au revoir amicale. Tom ne prononça pas un mot du voyage, et à l’appart le silence se faisait lourd, je brisai donc, une fois de plus le silence (eh oui, j’aurai dût devenir brise-glace moi…)

«Calmes-toi Tom, tout est réglé, elle va dire qu’il est de son copain, tu n’as plus rien à voir la dedans.»

Il se retourna vers moi, les yeux livides. Il n’avait pas mangé depuis deux jours, il commençait à se faire faible, plus la nervosité par-dessus ça …BANG

«Tom…Tom ? Putain Tom, relèves-toi Ô.o»

Il était étendu, sur le sol. Eh merde …