[Fanfiction ] By your side.

Die Schatten fall´n auf mich
CHAPITRE 12


J’ai attendue qu’il soit complètement disparu de ma vue avant d’emprunter le sentier pour retourner au centre. Je devais me préparer, ma mère serait là. Mon père n’allait pas y être, évidemment, mais je ne lui en voulais pas, je crois qu’il n’avait pas la force de me regarder, ainsi, si faible et vulnérable …

Je m’étais complètement laissé emporter, jamais je n’aurai dû faire ça. Liam était l’homme parfait, c’était lui qui m’avait emmené ici, il s’occupait de moi, il me donnait toute l’affection du monde … Alors pourquoi suis-je aller voir ailleurs ? Il ne méritait pas ça. Il ne m’avait pas emmené ici pour que je le trompe. C’était insensé ce que j’avais fais. Tom Kaulitz avait enfin eu ce qu’il voulait, c'est-à-dire ; Moi. Je m’en voulais, c’était affreux comme sensation. J’avais mal. Je n’en pouvais plus, ce soir j’annoncerai à ma mère que je quitte ce centre. Chez moi, je ne risquerai plus rien. Je sais que je suis forte et que je n’aurai pas besoin de cocaïne ou peu importe pour vivre, alors je n’ai plus besoin d’être ici. Je veux partir, point final.

En arrivant derrière le centre, je vis Stéphanie et Bill ensemble. Ils marchaient main dans la main. Pourquoi c’était si simple pour elle ? … MERDE. Quelle égoïste suis-je donc ? Stéphanie n’a même pas de famille, ils l’ont reniée lorsqu’ils ont remarqués que ses problèmes étaient trop compliqués. Stéphanie n’a rien, seulement ce centre. Lorsqu’elle le quittera, elle n’aura même pas d’endroit où aller … Et j’ose dire que pour elle c’est facile ? Alexia, putain. Tu changes, tu changes trop. Je fermai les yeux et laissait couler une larme, puis deux, puis trois… Je me rendis enfin à l’intérieur où je pris une douche pour effacer toute trace de Tom sur mon corps, puis j’allai voir ma mère qui m’attendait en souriant.

Elle semblait si fière de moi. Ma mère, fière de moi. Jamais je n’avais cru à ça. Elle souriait, me parlait de mon père, elle semblait si heureuse, si fière des progrès que je faisais, si impressionnée. Je l’étais tout autant qu’elle. Jamais elle n’avait montré à quel point elle pouvait tenir à moi, m’aimer … Et c’est maintenant qu’elle le faisait. C’était déchirant de devoir lui annoncer que je partais ce soir. Je sens qu’aujourd’hui sera une journée mémorable … Mémorablement blessante. Je me jetai dans ses bras et je finis par éclater en sanglot. Elle me serra maladroitement dans ses bras. Normalement, c’est Stéphanie qui m’aurait accueillit sur son épaule, mais elle était trop occupée, alors comme je n’avais que ma mère pour me soutenir, c’est à elle que je vidai toutes les larmes de mon corps. Des résidents passaient et me jetait des regards intrigués, curieux, mais je les ignorai. J’avais la tête sur l’épaule de l’être qui m’avait mit au monde, et je laissais les larmes s’échapper, s’enfuir l’une après l’autres et glisser le long de mes joues. Maman caressait ma chevelure encore mouillée par l’eau de la douche et poussa un soupire. Elle ne posait pas de questions, elle avait peur des réponses je crois. Mais elle ignorait totalement ce qui pouvait m’arriver, et c’était pour le mieux. Finalement, je m’écartai un peu d’elle puis j’annonçai, en prenant une grande respiration ;

« Tu m’emmènes avec toi ? »

Elle me regarda avec des grands yeux, ce qui était amplement normale. Je bessai la tête.

« Quoi ? … Mais … Pourquoi ? Je croyais que tu te plaisais ici … »

« Je ne retoucherai plus à la drogue … Je t’en pris maman, c’est Noël … Ne t’inquiète pas… Emmène-moi, je veux retourner à la maison … S’il te plait … Maman … »
Si j’avais pu, je me serai mis à genou. Mon ton était tellement suppliant, j’étais presque pathétique.

Ma mère me releva la tête de l’index. Elle semblait de glace à mon discoure. Pourquoi ? Pourquoi refusait-elle de moi ? Elle fixa mes yeux s’emplirent de larmes un instant, puis elle me serra de nouveau dans ses bras, en poussant un soupire. Elle dit sur un ton désolé ;

« Alexia, je ne peux pas … Tu restes ici … Je suis désolée … Je … C’est impossible… Tu sors bientôt de toute façon… Je t’aime ma chérie, je suis désolée … »
Elle déposa un baisé sur ma joue.

J’éclatai de nouveau en sanglot. Elle caressa mon dos et mes cheveux de plus bel, puis finalement, après à peine 30 minutes, elle m’annonça qu’elle devait y aller. C’est avec difficulté que je me suis ôté de son étreinte. Elle m’adressa un petit sourire réconfortant puis elle disparue, je la vis monter dans sa voiture, et partir… Elle était partie … Non …

Sortir bientôt, je sortirai dans le mois de Février, nous sommes en décembre. N’importe quoi … Stéphanie ELLE, sortirait bientôt. En janvier si je ne m’abuse.

C’est en étouffant ma peine que je me rendis dans ma chambre et que je me jetai sur le lit pour pleurer, pleurer et encore pleurer … Je venais de gâcher deux mois de thérapies. Tous mes principes, mes convictions, je les avais gâchés en l’espace d’une heure… Pourquoi ? … Il y avait tant de questions qui me perturbaient, que des pourquoi… sans jamais de réponse, ou simplement des réponses que je refusais de croire. J’avais essayé d’être parfaite, mon corps maigre et frêle avait essayé de plaire, mes mots avaient essayés d’être à la hauteur … Je pensais qu’en arrêtant la drogue, que ça m’aiderait. Mais la perfection est impossible. Puis, je cessai de pleurer, pour me mettre en colère. Pourquoi Tom m’avait-il laissé faire ? Pourquoi ma mère avait-elle refusée de m’emmener ? Pourquoi Liam m’avait-il conduit ici ? Pourquoi Stéphanie était heureuse alors que moi je remettais tout en question ? Je descendis de mon lit puis je commençai à faire ma valise, des larmes bouillantes de rages dégringolaient rapidement, mais je ne voulais que partir. Avec l’aide de ma mère ou non, je m’en irai d’ici. Ramassant des vêtements jonchant le sol un peu partout puis en les écrasant dans mon sac, je maudissais la terre entière de me faire vivre des épreuves comme celles-là. Soudain, dans l’embrasure de la porte, une silhouette apparue. C’était Steph. Elle ne prit même pas la peine de voir ce que je faisais, et de voir l’expression qu’il y avait sur mon visage puis elle se jeta dans mes bras. Elle pleurait, elle aussi.

« Oh … Alexia … »
Elle enfouie sa tête dans mon cou.

Les souvenirs remontèrent immédiatement. Lorsque je l’avais connue, chaque soir elle étouffait ses sanglots … C’était de cette manière que nous étions devenues amies. Je lui murmurai lentement de se calmer, mais elle n’y arrivait pas. Je pleurais moi aussi, mais Stéphanie ne le remarquait même pas. Finalement, je demandai ;

« Qu’est-ce qui se passe ? »

Elle se décolla un peu, puis en ravalant elle balbutia ;

« Il …Bill… Je … On s’amusait, il me disait que j’étais belle … Il … Je … Je l’ai embrassée … Et … Oh Alexia … Il m’a repoussé… Il … Je ne sais pas ce qui m’a prit … Merde … Alex… »
Elle se jeta à nouveau dans mes bras.

Je poussai un soupire puis murmura pour moi-même ;

« Ils sont VRAIMENT pareil, ces frères. »

Puis doucement, je dis ;

« Mais Steph, vous vous connaissez à peine … »

Je me demande bien j’étais qui pour dire ça, elle, ça s’était résumé à un bisou … Tandis que moi …

« Je sais … Hey, mais oh… C’est quoi cette valise … ? »
Elle délaissa mon étreinte pour regarder les vêtements éparpillés un peu partout. D’un air intrigué elle releva la tête vers moi, décidemment, elle attendait des explications. Je ravalai, je n’allais pas lui dire que je partais, ça la tuerais, mais en même temps, que pouvais-je dire d’autre ?

« C’est Liam qui m’a apporté des vêtements de rechange. »
J’esquissai un léger sourire, avec mes yeux rougis. Ça coordonnait parfaitement – ironie.

C’est dans ces moments-là que j’aurai eu besoin d’elle, pour me soutenir, m’aider, me guider vers une solution, mais elle n’était pas là… Steph avait complètement la tête ailleurs. Malgré tout, elle continua de poser des questions ;

« … Alexia, il y a quelque chose qui cloche … Expliques-moi … »

Je retins un autre inondation de larmes, faisant un sourire forcé. Finalement, j’essayai d’expliquer la situation ;

« Tom. Trompé. Liam. »

Je me mordis la lèvre inférieure et je détournai le regard. Mon amie s’écria, avec un air joyeux (comme si j’avais besoin de ça ) ;

« Quoi ? Vous l’avez fait ? Raconte ! »

POURQUOI DEVAIT-ELLE TOUJOURS SOURIRE QUAND MOI J’ÉTAIS SÉRIEUSE ? Je secouai négativement la tête puis je ramassai mon sac.

« JE SUIS SÉRIEUSE STEPH, PUTAIN. ARRÊTE DE NE PENSER QU’À TOI ! »
Je lui lançai un regard noir avant de sortir de cette chambre, avec comme idée de partir, loin d’ici …

Besessen, von Deinem Fluch.
CHAPITRE 13


Je me voyais m’évader, partir loin, refaire ma vie sans que l’on n’ait aucunes nouvelles de moi. Ça ne me ressemblait pas, mais rien ne me ressemblait ces temps-ci. J’étais perdu, totalement perdue. Mon sac sur l’épaule, les yeux rougis, l’âme ébranlée, je m’aventurai dans la réception pour franchir la porte. La porte de la liberté. Je marchais d’un pas rapide et décidée, prête à tout… Mais mon optimiste ne fit pas long feu, une garde m’intercepta et me demanda qu’est-ce-que je faisais.

« Je… vais fumer une cigarette. »
Je baissai la tête, elle ne me croyait pas, et le regard méprisant qu’elle me jetait ne faisait que me rendre folle.

Elle s’empara de mon sac et se mit à le fouiller. Elle craignait sûrement que je transporte de la drogue, mais bon, ce n’était que des vêtements. J’étirai le bras pour le reprendre mais la garde recula d’un pas de façon à ce que je l’ai hors d’atteinte. Elle remit le contenue dans ce qui me servait de valise un peu n’importe comment, puis elle me le redonna.

« Que je ne vous vois pas sortir d’ici, Parker. »
Elle me jeta un regard noir, je due faire demi-tour, bien malgré moi.

Dans ce genre de moment, je me serai précipité dans ma chambre pour pleurer. Encore une fois j’avais échouée. Je n’étais qu’une idiote. Je ne pouvais même plus me sauver, m’évader … Je ne pouvais même plus revenir dans ma chambre, Stéphanie y était, et mon orgueil m’empêchait de m’excuser. Je marchai d’un pas beaucoup moins décidé et rapide que tout à l’heure, je trainais de la patte. Je me dirigeai vers l’accueil, avec mon stupide sac sur les épaules. Ils étaient tous les quatre là. Avec quelqu’un d’autre. Un producteur je crois, ou leur manager, peu importe. Le grincement de la porte vitrée attira leur attention et mon regard croisa les leurs, mais je les ignorai et j’allai m’assoir à une table. Demain ils partiraient, tout serait réglé. Je ramassai quelques feuilles de papier puis je me mis à écrire, à Liam, à mes parents, à Stéphanie, et … à Tom. J’écrivais aussi une lettre générale pour le groupe, mais je savais bien au fond de moi que je ne leur remettrai jamais. Celle de Liam parlait du fait que je m’en voulais, que je l’aimais plus que tout, que j’avais agis en idiote, je m’excusais aussi. Celle pour Steph racontait comment je me sentais de lui avoir fait ça, à quel point j’étais stupide de lui avoir parlé ainsi, qu’elle et Bill, ça finirait par marcher. Après tout, ils ne se connaissaient que depuis une semaine. Ce que j’écrivais à mes parents, c’était des excuses, je m’excusais d’avoir été si absente durant mon adolescence, je leur disais que j’avais vraiment essayé d’être à la hauteur. Je parlai aussi du fait que je me détestais. J’étais trop mince, trop pâle, trop pleines de défauts. En gros, j’avouais à tout le monde comment j’étais, comment je me sentais … Ce genre de choses que je n’oserai jamais dire en vrai. La lettre que j’adressai à Tom était un peu plus particulière. Je lui reprochai d’avoir eu enfin ce qu’il voulait; moi, je lui demandai pourquoi il ne m’avait pas arrêter … Même si je savais bien que sur ce point, c’était de ma faute. Je l’accusai aussi de vouloir salir Liam, et de vouloir me manipuler en disant qu’il me trompait, car ça me blessait, même s’il ne s’en rendait pas compte. Cet exercice, le fait d’écrire au lieu de se droguer, nous avait été appris dès la première semaine où je suis entrée ici, c’était très libérateur.

Finalement, quelqu’un de la direction entra dans l’accueil et hurla que le couvre-feu était débuté. Tous les résidents se levèrent, sauf les quatre allemands qui avaient probablement eut une permission spéciale. Je poussai un soupire puis je sortis de cet endroit pour me rendre dans ma chambre. Les lumières étaient éteintes, Steph dormait sûrement… J’enfilai discrètement mon pyjama puis je me glissai sous les couvertures. J’allai un peu mieux, j’étais libérée de ce mal au moins, même si la culpabilité m’hantait toujours autant. Vraiment, je me dégoutais.



POINT DE VUE DE TOM

Que l’on dise ce que l’on veut, j’ai un minimum de dignité. Je ne me vois pas vraiment coucher avec une femme en couple, c’est contre mes principes. Et puis me retrouver, la gueule en sang … Non merci. J’aime bien Alexia, j’aime l’agacé, ses réactions sont toujours très drôles, elle me fait un peu penser à Bill. Sérieuse, légèrement susceptible et… Arrogante, comme moi. Ce qui m’a poussé à l’embrasser dans la salle de bain ? Je ne sais pas vraiment, pour être honnête. Elle prétend me détester, je me persuade qu’elle est stupide, mais nos corps s’attirent comme des aimants. Nous le savons. Chaque fois qu’elle passe près de moi, mon cœur se déchaîne et je me mets à avoir chaud, mes pensés l’emportent sur le réel. Je ne pensais pas vraiment qu’elle partageait mes réactions, mais lorsqu’elle a prolongée ce baiser passionné, je n’en doutais plus. Je ne m’attendais par contre pas à ce qu’elle réagisse aussi bizarrement ensuite. Elle me repousse, puis elle me saute dessus à son tour. C’était insensé … Mais ça ne m’a pas déplut. Je suis conscient qu’elle a trompée son copain, mais ce n’est pas vraiment de ma faute … Comment aurais-je pu résister ? Quelqu’un qui s’offre à toi comme ça … Tu ne peux simplement pas lui refuser ça.

Dès la première fois que je l’ai vu, où elle s’est moquée de la gueule des femmes dans le public, lors de notre prestation, j’ai su qu’elle était spéciale. Alex, je la connais depuis une semaine. Chaque moment avec elle est unique, car elle est imprévisible. Cependant, je dois faire attention, car je crois que Georg à un œil dessus, et je sais qu’il n’apprécierait pas s’il savait que je flirt avec son coup de cœur… En même temps, il n’a qu’à aller lui parler, ce n’est pas SI gênant que ça.

Au pont, lorsqu’elle m’a embrassée, j’ai bien essayé de lui dire qu’elle ne devait pas, mais elle n’a pas écouté, elle était totalement submergé par cette vague de … d’excitation ? C’était si bon… Il y avait longtemps que j’en rêvais. Enfin... Une semaine hein.

Ce soir nous étions en réunion avec l’équipe, mais je n’y étais pas vraiment. Je ne faisais que revivre ces instants passé avec elle, ça m’arrive souvent lors d’une one-night d’être ailleurs pendant quelques jours, ce genre d’émotion intense qui vous engloutie pendant un moment, l’envie de revivre ça … Ça m’est arrivé à quelques reprises. David à dû me rappeler à l’ordre plusieurs fois. Bill à demandé à ce que l’on reste dans ce centre un peu plus longtemps, mais ils n’ont pas voulu. Je ne sais pas au juste pourquoi il a demandé ça, je sais qu’il est très proche de cette Stéphanie, mais je ne pense pas que ça ait un rapport. J’ai parlé de ces émotions que je revivais sans cesse à mon frère, il m’a simplement dit de garder contacte avec elle, que ça m’aiderait sûrement, mais je ne compte pas le faire … J’ai un horaire chargée, et je n’ai pas envie d’avoir un numéro de plus dans mon répertoire téléphonique. De toute façon, c’est un flirt comme ça, simplement.

Lorsque notre réunion fut terminée, les gars montèrent se coucher, mais Bill préféra rester un instant avec moi. Il ne l’avait pas remarqué, mais moi j’avais bien vu qu’Alex avait laissé trainer des feuilles un peu partout sur sa table. Un oubli, sûrement, mais comment ne pas succomber à l’idée d’aller les lires ? Hein ? Je me levai donc et je me mis à lire. Des lettres ? Et si c’était des lettres de suicides ? Elle n’avait vraiment pas l’air d’aller bien lorsque je l’ai vu entrer ici. Celle de Liam me fit légèrement sourire, que du cliché, celle du groupe était légèrement meilleure. Elle avouait avoir bien aimé notre concert, que l’on était sympathique, que du blabla inutile, mais bien paisible. Bill lui, lisait derrière moi, en faisant des remarques.

« Tom… On ne doit … AHAH OH MON DIEU, TU AS VU CE QU’ELL DIT, LÀ ? »
Il n’arrivait pas à décoller ses yeux des mots, tout comme moi.

Lorsque je commençai à lire à voix basse la lettre qui s’adressait à Stéphanie, Bill cessa de faire des remarques. Elle parlait du baiser … QUELLE BAISER ?

« Bill, tu as repoussé la petite Stéphanie ? Mais pourquoi ? »
Le ton de ma voix était léger, moqueur, mais celui de mon jumeau était plutôt sérieux.

« Tom, je ne peux pas me passer d’elle, c’est vraiment fou, ça ne fait qu’une semaine … Mais … On part bientôt de toute façon. C’est impossible, je préfère ne pas lui faire vivre ça, après tout, si elle est ici, c’est parce qu’elle est fragile. »
Je me retournai vers lui et il m’adressa un petit sourire.

« Alors, tu l’aimes ? »
Demandais-je.

« Non ! … Enfin … Peut-être. »
Il soupira.

Je continuai de lire la lettre, mais elle ne m’intéressait pas vraiment. Les ragots de filles n’intéressent pas vraiment les mecs, moi ce que je veux, c’est de l’exclusif ! Je changeai enfin de lettre…

Putain, pourquoi me parlait-elle comme ça ? Évidemment je ne l’ai pas lu à voix haute, je craignais la réaction de Bill … Ça ne lui plairait pas du tout, s’il savait que j’ai « profité » de la situation d’une « pauvre » femme pour « abuser » d’elle. J’esquissais des sourires à quelques endroits, certains passages me faisaient rire, elle était un brin pathétique cette petite.

« Pourquoi tu la persuade que son copain la trompe, Tom ? »
Malgré mes essaies, il arrivait à lire par-dessus mon épaule, bravo…

« Parce que c’est vrai. »
Je repliais la lettre, puis je la reposai sur la table.

« Non, et tu le sais très bien. Arrête de jouer à ce jeu-là avec elle, tu vas la tuer. Sois un peu responsable putain ! »
Il me regarda avec autorité, mais je ne pu faire autrement que de lui sourire.

« Ta gueule. »
Froidement, je montai me coucher.