[Fanfiction ] By your side.

And nothing can hold me back from you
CHAPITRE 14


Je ne voulais pas être affecté par le départ de Tom, ni par celui des 3 autres gars, mais bien malgré moi cette émotion de tristesse ne faisait que me submerger, et bientôt, elle m’engloutirait en entier. Il était déjà clair pour moi que je ne voulais pas les voir partir. Sans trop savoir pourquoi, je leurs en voulais de me laisser là, avec l’erreur que j’avais commise.

« Alexia, tu viens ? »

Je la regardai. Elle était habillée, maquillée et coiffée, alors que moi, j’étais encore en pyjamas, avec un air franchement endormi. Je ne dormais pas, mais j’étais tout de même dans mon lit. Je lui adressai un faible sourire.

« Non … Vas-y sans moi. »

Elle me tira le bras et me regarda d’un air insistant, puis Stéphanie prit son ton suppliant ;
« Alex’ …. S’il te plait … Montres leurs que tu es forte … »

Pendant un instant je cru flancher et y aller, leur faire un grand sourire, leur adresser la main, mais depuis leurs venues ici, ils n’avaient qu’empiré mon cas. J’étais devenue une trainée, une fille sans principes … Alors ils ne méritaient même pas ça. Je me retournai pour avoir le visage face au mur, pour ne plus avoir les yeux de Steph dans ma vue, parce qu’elle savait trop bien comment s’y prendre pour que j’y aille avec elle, et je ne voulais pas y aller …

« Non…Steph …Si jamais tu leurs parles, dis leurs que je suis dans ma chambre, que je ne me sentais pas bien … C’est tout … »
Je fermai les yeux.

Elle poussa un soupire puis elle s’en alla en claquant la porte. Je crois qu’elle n’appréciait pas mon attitude, peu importe, elle me faisait ce coup-là souvent. Je continuai de rester coucher en boule, en pleurant. Je n’allais tellement pas bien ces jours-ci, c’est fou. Ce mal n’était que trop présent, son corps en sueur ne voulait pas quitter mon esprit, alors que je m’en voulais terriblement d’avoir fait ça à Liam…. Liam … Il me manquait tellement. Je laissai les larmes couler. J’étais affreuse. Mon pyjama délavé, mes cheveux en batailles qui n’avaient pas été peignés depuis la veille, et cette horrible mine qui garnissait mon visage. Au bout d’une heure je me levai enfin. Stéphanie reviendrait bientôt, enfin je suppose … L’administration avait convoqué les résidents à l’accueil pour souhaiter un bon succès au groupe pour leur conquête des États-Unis. D’un pas nonchalant je me dirigeai vers le miroir pour me brosser les cheveux, puis l’on cogna à la porte, et sans attendre ma réponse, quelqu’un s’incrusta dans ma chambre. Curieuse et surtout surprise, je me retournai avant de déposer la brosse sur la commode.

« Ne t’inquiète pas, j’ai le droit d’être ici … »
Tom s’assit sur mon lit.

Je restai debout à le regarder, la bouche ouverte, surprise. Enfin, je réalisai que je ne devais pas être très belle avec cette expression de surprise sur mon visage, donc je refermai ma bouche et j’essayai de me ressaisir.

« Je… Je ne me sens pas bien, il ne vaut mieux pas que tu restes ici. »
Je baissai les yeux, je n’étais vraiment pas crédible.

Il sourit légèrement puis il insista pour que je vienne m’assoir près de lui. Je ravalai puis j’exécutai sa demande. Je poussai un soupire. Il passa sa main dans mes cheveux et il me regarda longuement avant de sortir des feuilles de son chandail.

« Tu as oublié ça hier .. Je… les … »
Il voulait sans doute dire « je les ai ramassés » mais je lui arrachai les lettres des mains puis je lui lançai un regard de feu.

« Les ai lu… Tu les as lus, Tom. »
Je baissai les yeux vers ces bouts de papiers que je déchirai avec rage.

« Oui … Et ce n’était qu’un One-Night, rien de plus … Cesse de culpabiliser à propos de ça … »
Il passa sa main dans mon dos puis il tenta de me serrer contre lui, mais je ne me laissai pas faire et je l’empêchai de me toucher. Je relevai la tête vers lui, les yeux pleins d’eau.

« Tu ne comprends pas, ce n’est pas QUE ça… Il y a ces images qui ne cessent de m’hanter … Ce baiser … Puis … J’ai quand même trompé Liam, Tom … »
Je pris une grande respiration puis je fermai les yeux, une larme s’échappa bien malgré moi pour glisser jusqu’à mon menton.

« Arrêtes… Regardes … »
Il sortit son portable de sa poche puis il me montra une vidéo.

Je posai mes yeux sur l’écran sans prononcer quoi que ce soit, je dû me coller contre lui pour mieux voir, il sentait si bon … Enfin bon, je me concentrai sur la vidéo. C’était un homme aux cheveux longs qui parlait au téléphone dans le stationnement du centre. Georg ? Non … Liam ! Je détournai rapidement le regard vers le dreadé qui me fit signe d’écouter, ce que je fis.

« Je ne peux pas lui dire que j’aime quelqu’un d’autres, elle fait des efforts, ça gâcherait tout ! … Je lui dirai quand elle sortira, de toute façon, elle se lassera de moi bientôt… Non, écoute … Je … Non …Je dois te laisser, je te reparle… Je t’aime. »
Puis mon amoureux raccrocha et la vidéo se termina avec la voix de Tom en arrière plan qui disait « Eh merde… »

Je me levai et je le fixai, bouillonnante.
« Pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi tu m’infliges ça ? POURQUOI TOM ? Arrête…. Arrête je t’en pris … »
Puis je m’écrasai sur le sol et j’éclatai en sanglot, assise par terre.

Il n’attendit pas très longtemps avant de se lever et de me tendre la main pour que je me relève, je la tirai et je me retrouvai dans ses bras, pleurant à chaudes larmes. Pourquoi m’avait-il montré cette vidéo ? Il pensait bien faire ? Au contraire, il m’avait détruite. Pourquoi avait-il filmé cette scène ? Pourquoi, mis-à-part son don pour provoquer des pulsions excessives chez les femmes, était-il si stupide ? Je m’accrochai contre son dos puis je me laissai aller. Je n’aimais pas pleurer devant des gens, c’était faire signe de faiblesse, mais il le savait désormais ; j’étais faible ...

Du guckst sie an und weinst
CHAPITRE 15


Il me consola pendant des minutes qui me semblaient interminables. Le temps s’était arrêté pour m’écouter sangloter sur le coup de mon copain. Je ne comprenais pas pourquoi Liam m’avait fait ça. Il me semble qu’il n’avait jamais démontré un quel conque signe d’éloignement, ou peu importe … Non ? Peut-être que si j’avais su pourquoi, j’aurais été moins ébranlée, mais ce n’était que trop douloureux pour le moment. Je n’étais qu’une poupée de porcelaine, une vulgaire petite poupée dont tout le monde se foutait éperdument, que l’on brisait pour recoller maladroitement à sa guise.

Tom Kaulitz me serrait maladroitement dans ses bras, il n’avait sûrement pas l’habitude de consoler ses conquêtes comme ça. Il ne m’avait donc pas menti Ses tentatives infructueuses pour me convaincre que Liam n’était pas nette étaient bel et bien sincères. Mais qu’est-ce qui l’avait poussé à m’en parler ?

« Pourquoi ? »
Soufflais-je, lorsqu’enfin je me suis calmé.

« Pourquoi, quoi ? »
Demanda-t-il, en se défaisant de mon étreinte et en retournant s’assoir sur mon lit.

Je le rejoins à mon tour et je le regardai dans les yeux, il détourna rapidement le regard. Tom n’est pas à l’aise avec ces comportements trop rapprochés, et pour le type de garçon qu’il est, c’est très compréhensible. Je m’éloignai un peu de lui pour ne pas le gêné puis je continuai de parler ;

« Pourquoi tu m’as montré ça ? Pourquoi tu me l’as dis ? Je veux dire … »
Je baissai les yeux, honteuse de ne pas l’avoir cru plutôt.

Il sourit légèrement puis il regarda droit devant lui, il avait gagné. Tom Kaulitz gagne toujours. C’est un aspect de lui que j’ai découvert lorsqu’il m’a tout mit sur le dos, lorsque le garde est arrivé, la première fois, dans la salle de bain. Il se retourna vers moi, avec son stupide sourire aux bouts des lèvres puis enfin il tourna à nouveau la tête vers l’avant avant de dire ;

« Je…Je ne sais pas, Alexia. Tu ne mérites pas ce salop, c’est tout. Tu ne mérites pas de te faire du mal à cause de ce con. »
Il se releva.

« Et tu crois que je mérite de savoir ce que « ce con » me fait ? Non … Je… J’aurai préféré ne pas le savoir, Tom… Et tu me fais tout aussi mal que lui. »
Le guitariste se dirigea vers la porte de ma chambre puis il l’ouvrit et il se tourna vers moi avec un air neutre, alors que j’étais toujours assise sur le lit.

« Je dois y aller. Les garçons m’attendent. Ah … Au fait, tu regarderas dans la pile de lettres que tu as déchirés … »
J’hochai la tête machinalement puis, impulsivement, je me jetai sur lui et je le serrai fort contre moi. Chaque parcelle de son corps me manquerait, ce regard pervers qu’il m’adressait toujours, son sourire coquin, ses dreads, sa respiration saccadée … Tom me manquerait. Il ne me serra pas contre lui, il ne répondit pas à mon calin. Il resta les bras étendus alors que je l’étreignais de toutes mes forces. Finalement je le lâchai, et il franchit la porte en se retournant vers moi ;

« Ce n’était qu’une baise comme ça Alex, tu n’as plus à t’en vouloir d’avoir « trompé » ton mec au moins … Mais gardes-ça en tête ; Je suis Tom Kaulitz, et jamais je ne voudrai plus que des ones-nights. »
Puis il disparu rapidement dans le couloir, alors que je m’étais déjà jeté sur les bouts de papiers déchirés qui jonchaient le sol. Ces lettres qui n’avaient maintenant plus aucuns sens pour moi n’étaient sûrement pas ce dont Tom parlait. Finalement, je retrouvai un petit mot avec des chiffres, puis il y était signé Georg. Son numéro ? Oh mon Dieu, c’est marrant quand même. Je retournai la feuille où il y était écrit ;

« Georg à insisté pour que je te remette ça, parce que si je ne le fais pas, je perdrai le pari où il me mettait au défis de lui laisser les nanas qui lui plaisaient … AH et j’oubliais, tâche de l’appeler parce que si non il ne me croira pas.
Tom »
Je souris faiblement. Il ne changerait jamais.

Stéphanie entra calmement dans la chambre quelques minutes plus tard, alors que je venais de jeter les papiers … Mis à part le numéro du bassiste, bien sûr. Je me retournai vers elle, et je pris une grande respiration. Sans rien dire elle esquissa un léger sourire puis elle me serra très fort dans ses bras, et elle demanda ;

« Alors … Comment ça s’est passé, avec Tom ? »
Je relâchai doucement son étreinte en baissant les yeux.

« Bien … »
Je me mordis la lèvre inférieure. Je savais qu’elle devinerait que ce n’était pas « bien ». Stéphanie le sait toujours lorsque je ne me sens pas « bien ». Ça me faisait tout drôle de savoir qu’ils n’étaient plus dans le centre, et qu’ils n’y reviendraient plus. C’était aussi vraiment embêtant d’apprendre que ton copain te trompe alors que Noël c’est dans une semaine et quelques jours, mais je n’avais pas envie d’en parler.

« Alexia Parker, tu me caches quelque chose ! »
Elle rit légèrement, puis elle me releva la tête avec son index.

« …Il m’a apprit des choses … Et … C’est ça quoi … J’ai le numéro de Georg. »
Je rougis. Si je lui disais, elle en ferait tout un drame, et je ne voulais plus de drame. J’en avais marre d’être une Drama-Queen, je ne voulais qu’être heureuse, profité de ce que j’ai, de la vie, aimer et apprécier ces petits cadeaux que l’on a chaque jour.

« Eh bien moi, tu ne sais pas quoi, non ? »
Lança-t-elle, fièrement. En parcourant à grand pas la chambre et en tournoyant sur elle-même. Mon amie me cachait-elle quelque chose, elle aussi ?

« Non ? Allez raconte ! »